L’ONU adopte la 70e résolution condamnant les violations des droits humains en Iran
Maryam Radjavi : Ce régime ne peut survivre sans répression en Iran ni guerre à l’étranger. Le bilan de 44 années de ses crimes doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité et ses dirigeants jugés pour crimes contre l’humanité et génocide.
Aujourd’hui, la 3e commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté à la majorité des voix (80 pour et 29 contre), une résolution sur la violation flagrante et systématique des droits humains en Iran. Il s’agit du 70e document condamnant le fascisme religieux au pouvoir en Iran par divers organes de l’ONU.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : Bien que cette résolution n’aborde qu’une partie des innombrables crimes commis par la tyrannie médiévale en Iran, notamment la vague croissante d’exécutions et la répression sanglante du soulèvement de 2022, elle reflète néanmoins le fait que ce régime n’accorde aucune valeur aux principes et normes reconnus en matière de droits humains, notamment le droit à la vie, la liberté d’expression, la liberté de réunion, les droits des minorités ethniques et religieuses, les droits des femmes et le droit à une procédure régulière, et qu’il les viole continuellement de la manière la plus flagrante qui soit.
Mme Radjavi a ajouté que, malheureusement, la politique de complaisance et la culture de l’impunité pour les dirigeants et les responsables de ce régime, en particulier en ce qui concerne le massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en 1988, la tuerie d’au moins 1 500 jeunes manifestants insurgés en novembre 2019, la tuerie de 750 jeunes lors du soulèvement de 2022, dont un grand nombre de femmes et d’enfants, et la montée des exécutions, ont encouragé les dirigeants de ce régime à à réprimer et à massacrer davantage le peuple d’Iran.
Mme Radjavi a souligné que l’ignoble dictature religieuse ne peut se maintenir au pouvoir sans tuer et réprimer en Iran et sans faire la guerre à l’étranger. Elle a ajouté qu’après 70 condamnations de l’ONU, il était temps pour la communauté internationale d’adopter une politique de fermeté, d’expulser le régime clérical de la communauté des nations et de renvoyer le bilan effroyable de ses violations des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Elle a appelé à traduire en justice les dirigeants de ce régime, notamment le guide suprême Ali Khamenei, son président Ebrahim Raïssi, son chef du judiciaire Gholam Hossein Mohseni-Eje’i et son président du parlement Mohammad Baqer Qalibaf, pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 novembre 2023
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