Maryam Radjavi appelle à renvoyer le dossier des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU
Le régime iranien a exécuté neuf condamnés dans la ville de Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran, le 7 aout. Selon les informations obtenues, sept d’entre eux, dont une femme, ont été pendus à la prison centrale de la ville, et deux autres sur la place Azadi, montés sur un autobus et la corde attachée à un pont. Ils ont été mis à mort quand l’autobus a démarré les laissant suspendus dans le vide.
Ainsi, les bourreaux au pouvoir en Iran ont exécuté en cinq jours 31 personnes, pour marquer le premier anniversaire de la présidence de Rohani. Dix des condamnés ont été pendus en place publique à Chiraz (sud de l’Iran), Karadj (banlieue de Téhéran) et Kermanchah (ouest). Cependant beaucoup plus d’exécutions se déroulent en secret et ne sont jamais mentionnées dans les médias.
Soulignant que le régime iranien veut créer un climat de terreur avec des exécutions arbitraires et collectives pour contenir des protestations populaires, Maryam Radjavi estime que ces mesures annule toute illusion de modération dans le fascisme religieux au pouvoir en Iran, et montrent que Rohani n’est qu’un élément du régime des mollahs et n’a d’autre mission que de sauvegarder la dictature.
Mme Radjavi a exhorté la communauté internationale à renvoyer le dossier des violations des droits humains devant le Conseil de sécurité de l’ONU, ajoutant que ce régime s’est maintenu en place durant 36 ans grâce aux massacres, aux potences et à la torture dans les prisons et sur les places publiques.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 aout 2014