Maryam Radjavi soutient l’appel à protester et au deuil général au Kurdistan d’Iran
et Chirkou Maarefi, ainsi que les villes de Saghez, Baneh, Marivan, Paveh et Nossoud qui se sont insurgées, en particulier, les jeunes filles courageuses du Kurdistan qui ont protesté contre la vague de pendaisons de prisonniers politiques. Elle s’est félicitée de l’appel à protester et à décréter un deuil général lancé par les organisations, groupes et comités de défense des droits humains et des prisonniers politiques au Kurdistan
Outre les Kurdes, Radjavi a appelé les Baloutches au Sistan-Baloutchistan et les Arabes du Khouzistan à se joindre à cet appel et à ce juste mouvement contre la vague de pendaisons des enfants courageux de la patrie dans ces régions.
Radjavi a rappelé en particulier que le 14 novembre, jour du deuil religieux de l’Achoura (mort dans une bataille inégale du 3e Imam chi’ite), ce sera l’occasion pour les Iraniens de faire entendre dans tout le pays la voix de ce messager de la liberté face à la tyrannie démagogique des mollahs.
Elle a indiqué que la révolte populaire, les appels des mouvements politiques et sociaux, les manifestations, les grève, les protestations et les confrontations avec l’ennemi inhumain « à chaque occasion et où que ce soit » est un signe de vie et de persévérance au Kurdistan comme partout en Iran.
Radjavi a estimé que les pendaisons au Kurdistan et celles de 16 prisonniers politiques au Balouchistan à la suite de l’exécution de 52 Moudjahidine du peuple à Achraf, traduisent clairement la peur et l’instabilité du régime des mollahs face à la révolte populaire contre la dictature, la répression, l’inégalité. Le régime s’évertue dans les négociations nucléaires avec force sourires et serrages de mains de faire en sorte que les pays Occidentaux ferment les yeux sur ses crimes contre l’humanité et d’empêcher la saisine de ce dossier par le Conseil de Sécurité de l’ONU.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 10 novembre 2013