Maryam Radjavi appelle pour empêcher des pendaisons en Iran
La dictature sanguinaire au pouvoir en Iran, prit dans l’étau des crises tant à l’intérieur que sur le plan international, a accéléré le rythme sans précédent des exécutions dans le pays, avec 57 pendaisons en une semaine. Ainsi, une personne aura été exécutée tous les 3 heures, c’est sans tenir compte des exécutions secrètes qui resteront à jamais cachées.
Le 21 mai, quatorze prisonniers ont été exécutés à Téhéran, sans qu’aucune information ne soit diffusée sur l’identité des prisonniers ni le lieu de leurs exécutions. Le même jour, trois prisonniers ont été exécutés à Chiraz.
En outre, d’après les médias du régime, entre les 15 et 20 mai, deux prisonniers ont été exécutés à Sanandaj, un prisonnier à Sari, trois prisonniers à Ardebil, deux jeunes à Ispahan, huit prisonniers dont une femme à Kermanchah et un autre à Téhéran.
Au cours de cette même période, 24 prisonniers ont été exécutés par les despotes iraniens sans l’annoncer : un prisonnier exécuté à Kermanchah , 16 prisonniers dont quatre femmes et cinq afghans exécutés collectivement à Yazd, 7 autres pendues à Racht.
Maryam Radjavi a appelé le Conseil de sécurité, le Conseil des Droits de l’homme, le Haut-commissaire pour les Droits de l’homme, ainsi le Secrétaire général des Nations-Unies, à condamner et intervenir pour faire cesser le cycle infernal des exécutions en Iran. Garder le silence devant tant de cruautés et d’effusions de sang revient à négliger des valeurs et principes universels des Droits de l’homme, a-t-elle souligné.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 mai 2012