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03 Mar 2012

Maryam Radjavi a informé la Secrétaire d’Etat Clinton que tous les résidents d’Achraf et de Liberty sont prêts à quitter l’Irak en Mars

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Maryam Radjavi a informé la Secrétaire d’Etat Clinton que tous les résidents d’Achraf et de Liberty sont prêts à quitter l’Irak en Mars

sont prêts à quitter l’Irak en Mars avec leurs biens meubles pour s’installer provisoirement dans la zone frontalière en Jordanie sous la supervision du CICR et du HCR ;Un lieu qui avait été utilisé pendant la guerre de 2003 par le CICR et l’ONU pour accueillir, dans des tentes, des dizaines de milliers de demandeurs d’asile

Pour faire en sorte que le gouvernement jordanien conserve le contrôle et se sente rassuré, cette zone sera entourée d’un grillage par les résidents qui ne le quitteront pas sauf pour aller vers les pays tiers ou pour se faire soigner quand les soins ne sont pas suffisants dans la zone clôturée.

Par conséquent, le centre de détention de Liberty et l’enchainement des problèmes qu’il suscite ne seront plus nécessaires. Ceci démontre, une démonstration de la flexibilité maximale de CNRI et des résidents d’Achraf et le gouvernement irakien obtiendra également son ultime désir.

Ce plan ne nécessite aucun budget ou dépense de la part de l’ONU, des Etats-Unis et de l’UE. L’aplatissement de la zone, l’installation de tentes, l’approvisionnement de soutien logistique, des services et des matériaux de construction seront entrepris et payés en totalité par les résidents et sous la supervision des autorités jordaniennes. Les générateurs électriques seront transférés à partir d’Achraf. Les immeubles des résidents seront vendus sous la supervision ou l’arbitrage de l’ONU et les Etats-Unis et la somme sera utilisée pour le déplacement et la réinstallation des résidents dans les pays tiers.
Maryam Radjavi a lancé un appel à la Secrétaire d’Etat Clinton, au Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, à Lady Ashton, à M. Guterres, à Mme Pillay et au Président du CICR, pour mettre une fois pour toutes fin à la crise d’Achraf et au risque de massacre de ses résidents, en annonçant leur consentement et en soutenant ce déplacement.

Bien qu’il existe encore deux mois avant la date butoir annoncée par le Premier ministre irakien pour la fermeture d’Achraf à la fin d’Avril, les autorités irakiennes ont dors et déjà commencé leurs menaces pour le déplacement forcé des résidents d’Achraf vers le camp Liberty. Aucunes des assurances minimales que les résidents d’Achraf avait demandé n’ont été fournies, par conséquent ces derniers se retrouvent devant deux options: être massacré et subir une mort prompt à Achraf, ou mourir à petit feu dans un lieu appelé Liberty, et ce sous la supervision de l’ONU.

Le syndicat Internationale des Avocats qui représente près de deux millions d’avocats dans 110 pays, le Comité international pour la Justice (ISJ) qui représente plus de 4000 parlementaires dans 41 pays, y compris des majorités de parlementaires dans 30 pays, quelques 10.000 maires européens, de France, de Belgique, d’Italie, ainsi que d’éminentes personnalités politiques, militaires et judiciaires et d’anciens fonctionnaires du gouvernement des Etats-Unis ont décrit Liberty comme une prison ou un « camp de concentration. »

Dans sa déclaration du 1er mars, l’ISJ a souligné : «Contrairement à la déclaration le 31 janvier et les promesses du Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, le camp Liberty ne répond pas aux normes humanitaires et des droits humains, mais plutôt une installation fortement délabrée nécessitant une reconstruction totale. La présence envahissante des militaires irakiens, les nombreuses caméras de surveillance et l’absence de liberté de mouvement ont transformé le camp dans une véritable prison, soulevant l’indignation de la communauté internationale, allant du Congres américain au Parlement européen. »

Sachant toutefois que le HCR a reconnu que les résidents d’Achraf comme «des demandeurs d’asile formels en vertu du droit international» et des «personnes qui suscitent une inquiétude directe » «devant être en mesure de bénéficier d’une protection de base pour leur sécurité et leur bien-être. Ceci incluant la protection contre toute expulsion ou reconduite aux frontières où leur vie et leur liberté seraient menacées ».

Dans sa mise à jour du 1er mars sur cette question, le HCR a annoncé :
«Toute réinstallation à l’extérieur du camp du Nouvel Irak [Achraf] doit s’accomplir sur une base volontaire, avec la liberté de mouvement vers le site de relocalisation dans l’état le plus souhaitable. »

Il est à noter que, dans sa lettre du 28 décembre 2011 aux résidents d’Achraf, le Représentant spécial du Secrétaire général, Martin Kobler, avait écrit:
– « En tant que ‘demandeurs d’asile’, vous serez éligible, en vertu du droit international, de bénéficier d’une protection de base et de bien-être « .
– « Je suis conscient de votre demande pour le respect de votre intimité, en particulier pour les femmes. Je vais poursuivre mes efforts avec le gouvernement de la République de l’Irak à cet égard, afin d’établir les modalités appropriées, avec l’accord du gouvernement de la République d’Irak, respectant la souveraineté de l’Irak « .
– « En ce qui concerne les autres questions, tels que les biens et propriétés, nous allons poursuivre les discussions en vue d’une solution respectant les droits de propriété des résidents d’une manière organisée en vertu de la loi irakienne « .

Malheureusement, aucune de ces clauses n’ont été mise en œuvre de manière à satisfaire les résidents et à leur donner confiance.
En outre, dans sa lettre aux résidents d’Achraf sur les arrangements pour le transfert des 400 premiers résidents vers le camp Liberty, en date du 25 février 2012, M. Kobler a évoqué qu’un seul poste de police à l’intérieur de Liberty. Il s’est avéré cependant qu’il existe six postes de police additionnelles, avec des gardes irakiens armés de mitrailleuses lourdes, se livrant à plus de 50 à 60 patrouilles par jour.

M. Kobler avait écrit que les biens de tous les 400 seront transférés, pourtant depuis le 17 février, plus des deux tiers des biens chargés sur les camions n’ont pas été transférées.

Le RSSG a ajouté, « Les résidents apporteront leur matériel médical au camp Liberty. » Cependant, il est évident qu’à l’exemple des pratiques des autorités irakiennes à Achraf, ces derniers veulent saisir les équipements médicaux. »

Aucune des promesses antérieures n’a été maintenue. En outre, M. Alejo Vidal Quadras en tant que Vice Président du Parlement européen et Président du Comité international En quête de la justice (ISJ) a annoncées le 1 mars: « Une campagne de désinformation » a été lancé, «avec l’intention de blâmer les résidents en les présentant comme responsable de la situation actuelle du camp Liberty. « 

Le 29 février et le 2 mars, dans des lettres distinctes au Secrétaire général de l’ONU, M. Ban-Ki-moon, et à la Haute Représentante de l’UE, Lady Ashton et au Haut-commissaire pour les réfugiés, M. Antonio Guterres, Mme Maryam Radjavi, la présidente élue de la Résistance iranienne a attiré leurs attentions sur la campagne de diabolisation et la diffusion de fausses informations afin de justifier un déplacement forcé et le recours à la violence, en montrant du doigt les victimes.
Elle a ainsi demandé leur intervention immédiate et leur soutien pour des assurances minimales nécessaires pour une relocalisation des résidents d’Achraf au camp Liberty. Notamment, le retrait des forces irakiennes armées de mitrailleuse installées dans sept positions de la petite zone restreinte du camp, où un millier de femmes musulmanes devraient y résider, un accès libre et direct à des services médicaux, aux avocats et aux membres des familles, la liberté de circulation, le transfert des véhicules et des biens meubles des résidents depuis Achraf – soit à la Liberty, soit à l’extérieur d’Irak et la vente des propriétés immeubles d’ Achraf sous la supervision de l’ONU, en remboursant ces sommes pour le coût du déménagement et de la réinstallation des résidents dans les pays tiers.

Ces assurances minimales sont légitimes et licites et n’ont aucune contradiction avec la souveraineté du gouvernement irakien. Les refuser, laisse de bien mauvais présages démontrant l’intention de faire briser et de détruire l’opposition iranienne ou de commettre un massacre à Achraf.

Pour ces raisons, le 2 mars, Maryam Radjavi a informé Mme Clinton que si les assurances minimales ne sont pas accomplies au camp Liberty, tous les résidents d’Achraf et de Liberty sont prêts, si le gouvernement irakien ne l’empêche pas, à quitter l’Irak en mars avec leurs biens meubles et s’installer temporairement sur un no man’s land entre les frontières Jordano-irakienne sous la supervision du Comité international de la Croix-Rouge et du HCR.

Pendant la guerre de 2003, le CICR et l’ONU ont y mis en place des tentes pour accepter des dizaines de milliers de réfugiés à un tel emplacement. Pour faire en sorte que le gouvernement jordanien conserve le contrôle et se sente rassuré, cette zone sera entourée d’un grillage par les résidents qui ne le quitteront pas sauf pour aller vers les pays tiers ou pour se faire soigner quand les soins ne sont pas suffisants dans la zone clôturée.

Par conséquent, le centre de détention de Liberty et l’enchainement des problèmes qu’il suscite ne seront plus nécessaires. Ceci démontre, une démonstration de la flexibilité maximale de CNRI et des résidents d’Achraf et le gouvernement irakien obtiendra également son ultime désir.

Ce plan ne nécessite aucun budget ou dépense de la part de l’ONU, des Etats-Unis et de l’UE. L’aplatissement de la zone, l’installation de tentes, l’approvisionnement de soutien logistique, des services et des matériaux de construction seront entrepris et payés en totalité par les résidents et sous la supervision des autorités jordaniennes. Les générateurs électriques seront transférés à partir d’Achraf. Les biens immeubles des résidents seront vendus sous la supervision ou l’arbitrage de l’ONU et les Etats-Unis et la somme sera utilisée pour le déplacement et la réinstallation des résidents dans les pays tiers.

Maryam Radjavi a lancé un appel à la Secrétaire d’Etat Clinton, au Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, à Lady Ashton, à M. Guterres, à Mme Pillay et au Président du CICR, pour mettre une fois pour toutes fin à la crise d’Achraf et au risque de massacre de ses résidents, en annonçant leur consentement et en soutenant ce déplacement.

Maryam Radjavi a ajouté que tous les résidents d’Achraf et de Liberty peuvent également être déplacés vers les régions frontalières des pays voisins de l’Irak (Turquie, l’Arabie saoudite ou Koweit).

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 mars 2012

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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