Maryam Radjavi : le renversement du régime, la seule solution pour sauver l’économie en Iran
Le soulèvement et le mouvement initié fin décembre dernier se poursuit grâce aux efforts de la population dans tout le pays : de Kazeroun à Ispahan, du Khouzistan à Baneh, des camionneurs aux ouvriers de la canne à sucre de Haft-Tapeh et des métallurgistes d’Ahwaz, en passant par les bazaris et commerçants de diverses villes. Aujourd’hui, les bazaris, les routiers et les transporteurs font entendre les protestations du peuple iranien contre les ravages du pouvoir et demandent le renversement des mollahs.
La crise causée au marché des devises et à toute l’économie du pays est le résultat direct de l’aventurisme de ce régime. Le fait que la monnaie iranienne soit devenue la plus faible au monde résulte du pouvoir religieux qui a tout détruit pour se maintenir en place.
C’est le résultat de la dilapidation des richesses et des revenus de l’Iran pour financer la guerre criminelle en Syrie et la politique d’exportation de l’extrémisme et du terrorisme vers les autres pays.
C’est le résultat de l’engloutissement d’une immense partie de l’économie du pays par le bureau de Khamenei, le corps des pasdaran et les fondations antipopulaires du régime. De telle manière que le climat ne permet plus aux bazaris d’Iran de pouvoir travailler et que le grand marché de la consommation iranienne a été accaparé par des centres commerciaux appartenant au corps des pasdaran et d’autres bandes du régime.
Pour maitriser cette crise aiguë, les mollahs n’ont pas de solution. Tous leurs plans et leurs mesures ont échoué. Le jeu de chaises musicales à la tête de la banque centrale, les arrestations de bazaris, la diffusion de mensonges et les mises en scène ne serviront à rien.
L’économie iranienne est en plein effondrement et ne pourra être sauvée que par le renversement du régime.
La solution est le développent du soulèvement pour renverser la source de la corruption, du pillage et des destructions.
J’appelle la jeunesse intrépide et insurgée ainsi que les foyers de révolte à soutenir les bazaris en grève.
Comme l’a dit Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne : «c’est le peuple iranien qui aura le dernier mot avec les foyers de révolte, les villes insurgés et l’armée de libération nationale. »