A l’occasion du début du procès d’Assadi et de ses complices terroristes en Belgique
Maryam Radjavi : Khamenei, Rohani, Zarif et Alavi doivent comparaitre en justice pour quatre décennies de terrorisme, c’est une mesure nécessaire et dissuasive contre le parrain du terrorisme international
L’Europe doit désigner le ministère du Renseignement et le corps des pasdarans comme des entités terroristes. Elle doit juger et expulser les agents et mercenaires du ministère du Renseignement et de la force Qods. Accorder asile et nationalité à ces mercenaires ouvre la voie au terrorisme et devrait être considéré comme une ligne rouge. Les ambassades et centres soi-disant culturels et religieux du régime sont les centres de coordination de terrorisme et d’espionnage et il faut les fermer.
Avec le début du procès d’Assadi, le diplomate terroriste du régime clérical et ses complices en Belgique, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : L’enquête indépendante et professionnelle de la justice belge est louable. Comme l’enquête l’a démontré, nous sommes confrontés à un terrorisme d’État organisé. Par conséquent, en plus des individus qui sont jugés par ce tribunal aujourd’hui, il est temps que les dirigeants de ce régime soient aussi jugés.
Mme Radjavi a ajouté: « Comme je l’ai déclaré dans mon témoignage qui a duré sept heures, la décision de l’attentat à la bombe contre la réunion annuelle de la résistance iranienne à Villepinte a été prise au conseil suprême de sécurité nationale présidé par Hassan Rohani et approuvée par Khamenei en personne. » Le ministère du Renseignement (VEVAK) a été chargé de mettre en œuvre cette décision en coopération avec le ministère des Affaires étrangères. Khamenei, Rohani, Zarif et Alawi, le ministre du Renseignement des mollahs, doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crime et de terrorisme.
Elle a souligné qu’en ce qui concerne le terrorisme et son utilisation comme instrument de pouvoir, il a été démontré une fois de plus qu’il n’existe pas de distinction entre les organes de ce régime, y compris entre le ministère du Renseignement, le ministère des Affaires étrangères, le bureau de Khamenei et le bureau de Rohani.
Le jour de l’arrestation d’Assadi, le ministre des Affaires étrangères du régime, lui-même personnellement impliqué dans ce complot terroriste, a tenté de blanchir son diplomate terroriste en prétendant de manière ridicule qu’il s’agissait d’une « opération de diversion» tout en attribuant le crime à ses victimes.
Aujourd’hui, bien au-delà de ce tribunal particulier, c’est l’ensemble du régime qui est jugé devant la conscience du monde, en particulier des citoyens européens. L’Union européenne et les États membres dont le territoire est devenu le terrain d’action du terrorisme du fascisme religieux au pouvoir en Iran sont jugés par l’opinion publique pour mettre fin à la politique du silence vis-à-vis du terrorisme du régime et pour adopter une politique de fermeté à l’égard du régime médiéval iranien.
Mme Radjavi a rappelé que cette politique de fermeté devrait inclure les éléments suivants:
• Les dirigeants du régime des mollahs doivent être poursuivis et traduits en justice. C’est une mesure nécessaire et dissuasive contre le parrain du terrorisme international dans le monde d’aujourd’hui.
• L’Union européenne doit désigner l’intégralité du ministère du Renseignement et le Corps des gardiens de la révolution comme des entités terroristes.
• Les agents du renseignement, de la force Qods et leurs mercenaires dans les pays européens doivent être jugés, punis et expulsés. Accorder l’asile politique et la nationalité à ces mercenaires dans les pays européens est ouvrir la voie au terrorisme et devrait être considéré comme une ligne rouge.
• Les pays européens doivent fermer les ambassades et centres soi-disant culturels et religieux du régime, qui sont des centres de coordination de terrorisme et d’espionnage.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 novembre 2020