Les unités de résistance et les jeunes insurgés avivent les flammes du soulèvement de novembre 2019
Discours de Maryam Radjavi pour l’anniversaire du grand soulèvement de novembre 2019
J’adresse depuis ici mes salutations les plus cordiales et les plus ardentes aux insurgés dans les villes d’Iran et aux Iraniens épris de liberté à travers le monde.
Nous sommes réunis pour l’anniversaire du grand soulèvement de novembre 2019 en Iran et saluons le courage des insurgés qui l’ont engendré. Le feu qu’ils ont allumé ne s’éteindra pas tant que la dictature religieuse ne sera pas réduite en cendres.
Gloire aux fiers martyrs de novembre, sacrifice du peuple iranien pour la liberté, dont le sang pur bouillonnera jusqu’au jour de la libération. Je salue les milliers de jeunes insurgés emprisonnés qui ont enduré des tortures sauvages pour ouvrir la voie vers la liberté.
Les villes insurgées
Chers compatriotes,
Les flammes du soulèvement de novembre ont soudain embrasé plus de 200 villes de 29 provinces. Le régime clérical a vu un grand nombre de ses centres de répression pris d’assaut par les insurgés, et le monde a vu que les mollahs au pouvoir ne sont qu’une infime minorité cernée par les flammes de la colère de la société iranienne.
Le soulèvement de novembre n’était pas une rébellion aveugle, ni un mouvement sans lendemain.
Il n’était affilié à aucune faction du régime, ni à aucun pouvoir ou gouvernement dans le monde.
Au contraire, le soulèvement de novembre a jailli de la volonté indépendante et libératrice du peuple iranien. C’était un véritable modèle de soulèvement et de lutte pour renverser le régime. Un modèle dans lequel la jeunesse éveillée et démunie est la force de combat, un modèle qui s’inspire des unités de résistance et un modèle qui matérialise la stratégie des Moudjahidine du peuple (OMPI), c’est-à-dire la stratégie des unités de résistance et des villes insurgées.
Les insurgés de novembre sont descendus dans l’arène avec les mains pratiquement nues, mais armés d’une colère débordante qui a enflammé les centres de pillage et de répression du régime. Ils ont offert leur vie pour la liberté.
Gloire aux villes insurgées !
Gloire à Chiraz, capitale de l’insurrection et de la révolution !
Gloire à Mahshahr et aux jeunes combattants des batailles des quartiers, des fourneaux, de Khor-Moussa et de Bessat !
Gloire à Islamshahr, où les insurgés se sont emparés de la principale base des gardiens de la révolution et ont en pris les armes.
Gloire à Shahriar, dont la jeunesse intrépide a détruit et piétiné une statue représentant la bague de Khomeiny.
Gloire à Behbahan qui a allumé le soulèvement de novembre !
Gloire à Sirjan, Ispahan, Khorramchahr, Arak, Téhéran, Karadj, Fardisse, Robat-Karim, Ahwaz, Qaleh-Hassan-Khan, Kermanchah, Marivan, Sadra et les autres villes du pays, dont les combattants ont visé ou se sont emparés d’au moins 80 centres des pasdarans et de la milice du Bassidj et commissariats de police.
Et gloire à ces villes insurgées qui durant le soulèvement de novembre ont brisé la domination des mollahs. Elles ont gouté à la liberté et se préparent pour les batailles à venir et pour la liberté.
1500 âmes passionnées et flamboyantes
Saluons la mémoire des 1500 martyrs de novembre, dont chacune et chacun sont l’incarnation admirable de la volonté du peuple iranien de parvenir à la liberté.
Quel témoignage plus objectif, sincère et résolu de la détermination du peuple iranien à renverser le régime que ces martyrs?
Quel témoignage plus réel et plus clair de la fin de ce régime que ces martyrs?
Oui, en novembre 2019, le massacre des insurgés a commencé dès le début. Avec l’ordre de Khamenei le 17 novembre, le soulèvement a pris de l’ampleur. Il a appelé les organes de répression et de tuerie à “faire leur devoir” face aux insurgés. Il s’agissait d’un ordre de massacre barbare.
Ils ont visé les gens dans la rue à la tête et au cœur.
Ils ont empêché de soigner les blessés, ils ont utilisé les centres de soins pour piéger et arrêter les blessés.
Ils n’ont même pas hésité à tuer des enfants et en ont assassiné des dizaines.
Selon les médecins, les gardiens de la révolution ont utilisé des munitions de guerre contre la population.
À Chiraz, des hélicoptères de la police ont tiré sur des manifestants.
À Mahshahr, ils ont tiré sur les gens à la mitrailleuse lourde.
À Gorgan, les gardiens de la révolution ont tué un jeune rebelle en lui tirant dessus à bout portant et à coups de hache dans la rue sous les yeux ahuris de la population.
La Résistance iranienne a jusqu’à présent obtenu et publié les noms de 828 martyrs. Mais le nombre réel est sans aucun doute de plusieurs milliers. Tout le monde sait que le régime a nié le nombre de tués, et c’est la Résistance iranienne qui a pu faire annoncer le chiffre d’au moins 1 500 martyrs au niveau international.
Mais ce qui s’est passé est un massacre, quels qu’en soient les chiffres. Ce qui s’est passé est un crime contre l’humanité. Khamenei, Rohani, Shamkhani, les commandants des pasdarans, de la milice du Bassij et de la police doivent être jugés pour cette tuerie.
La férocité de Khamenei et de ses pasdarans n’avaient aucune limite. Mais toute cette tuerie, cette répression et ce climat de peur n’ont pu vaincre le feu du soulèvement et de la révolution. Et les insurgés
sont descendus dans l’arène portant un long étendard
Ils ont fleuri des forêts sans printemps
Et fait fructifier des arbres sans racines
Ils ont chanté la gorge ensanglantée
fort d’un engagement robuste
Et ils ont prononcé leur dernier mot : liberté !
Le 8 janvier 2020, Khamenei a clairement accusé les Moudjahidine du peuple rassemblés dans un pays européen d’avoir planifié le soulèvement. Mais est-ce que les mollahs ne disaient pas dit qu’ils avaient vieilli et qu’ils étaient finis ? Vraiment, comme l’a chanté Marjan la rebelle [célèbre chanteuse récemment décédée], que ferez-vous des bourgeons de la jeunesse qui éclosent ?
Le soulèvement continue jusqu’au renversement
Chers compatriotes,
Ce moment fascinant de l’histoire contemporaine de l’Iran, qui a surgi dans les 48 heures de bataille et de révolte de novembre 2019, n’est pas un météore éphémère. Il incarne une détermination ardente qui durera jusqu’au renversement de la dictature religieuse.
La déclaration annuelle du Conseil national de la Résistance iranienne l’a parfaitement résumé en 10 points :
1 – Le soulèvement a pris forme rapidement.
2 – Les slogans sont vite devenus radicaux et ont visé la tête du pouvoir, Khamenei.
3 – La nouvelle génération née sous ce régime et constamment exposée à sa propagande, notamment contre la Résistance, a formé le noyau central du soulèvement.
4 – Le rôle des femmes comme avant-garde et leaders de ce soulèvement était très significatif et influent.
5 – Dans ce soulèvement, tous les centres gouvernementaux, militaires et affiliés au régime ont été attaqués et détruits par le peuple. Aucun équipement ou lieu appartenant aux particuliers n’a été endommagé. Ce sont les agents du régime qui ont endommagé les véhicules et les équipements de la population.
6 – La faction des soi-disant « réformateurs » a soutenu sans sourciller l’autre faction, dite « dure », pour réprimer le peuple. Dans ce soulèvement, la carte des « réformateurs » a complètement brûlé.
7- Dans les rues, il n’y avait aucun signe de partisans du chah ou d’autres prétendants appelant à « éviter de s’opposer à la violence des forces répressives ».
8 – La stratégie des unités de résistance et des villes insurgées, a fait ses preuves sur le terrain.
9 – Tactiquement, les unités de résistance ont commandé de la meilleure manière sur le terrain.
10 – Aucun des individus, groupes et médias, qui critiquent depuis des années la résistance iranienne, sa stratégie et ses positions, n’a su reconnaitre quelle stratégie s’exprime désormais dans les rues d’Iran.
C’est pour cette raison qu’il est impossible d’effacer les conséquences du soulèvement de novembre 2019. C’est pour cette raison que pour son anniversaire, le soulèvement de novembre, dans une immense préparation sociale, a relevé la tête pour renverser le régime dans son intégralité.
Un régime paralysé et discrédité
Chers compatriotes,
Aujourd’hui, la dictature religieuse se trouve dans une situation sans précédent depuis 40 ans.
Le projet de contraction monolithique du pouvoir se heurte à des problèmes insurmontables. Désormais, Khamenei doit retenir le gouvernement Rohani de toutes ses forces pour qu’il ne tombe pas et entraine tout le régime sous l’onde de choc.
Son gouvernement est paralysé et désintégré.
Sur la scène économique, le système bancaire est au point mort ou en faillite. Depuis le début du mandat de Rohani, la valeur de la monnaie du pays est tombée à un dixième de celle du dollar et au bord de l’extinction.
Le déficit budgétaire est de 70%, l’inflation de 60%, la dette du régime est de 260 milliards de dollars et, plus important que tout, il a perdu la capacité de prendre des décisions et d’influencer dans ce domaine.
Désormais, les experts et les figures du régime reconnaissent les uns après les autres qu’ils sont en fin de course et qu’il n’y a ni solution, ni avenir. Cependant la vérité va bien plus loin : c’est le tocsin du renversement des mollahs qui retentit.
L’état révolutionnaire de la société iranienne
Chers compatriotes,
L’état révolutionnaire de la société iranienne, démontré de manière éclatante lors du soulèvement de novembre 2019, conserve toute sa vigueur. Les conditions explosives, le mécontentement intense et la confrontation entre le peuple et le régime au pouvoir ont atteint leur apogée.
Deux facteurs majeurs ont exacerbé cette situation : d’une part l’épidémie de coronavirus, dans la propagation de laquelle et les pertes de vies humaines les gens voient la politique criminelle de Khamenei-Rohani, et d’autre part l’effondrement économique avec le plongeon d’une grande partie de la société dans la misère et la faim.
Les mollahs veulent protéger leur régime avec la crise du coronavirus. Ils veulent neutraliser le risque de renversement avec une stratégie de morts massives. Des plans inhumains, tels que la dissimulation de l’épidémie, ou l’ouverture des écoles et des centres d’activités, et le refus d’allouer des fonds et des installations pour lutter contre l’épidémie, correspondent tous à cette sinistre stratégie. Mais cette maladie, qui a fait 150.000 victimes, n’a pas pu et ne pourra pas remplir les desseins funestes des mollahs.
Ces derniers ont jeté les bases de la propagation du coronavirus et n’ont fait aucun effort sérieux pour lui barrer la route. C’est pour cela que ce virus est devenue une source de colère et de dégoût cachés contre le régime, et que chaque nouvelle victime fait avancer le compte à rebours de son renversement.
Le prix du pain a monté et la valeur de la vie a baissé
Chers amis,
Un autre facteur majeur dans la montée de la colère populaire est la pauvreté que les mollahs ont imposée à la société iranienne en accumulant une gigantesque richesse pour eux-mêmes. Le chômage frappe 11 millions de personnes et 6,5 millions d’employés ont perdu leur emploi.
La presse du régime a écrit sur le prix du pain: Le prix du pain a monté et la valeur de la vie a baissé. Ceux qui, jusqu’à récemment, jouissaient d’un relatif bien-être au sein de la classe moyenne ont désormais rejoint les pauvres et les démunis, et beaucoup de ceux qui avaient des maisons dans les centres urbains se sont désormais réfugiés à la périphérie des villes et dans les bidonvilles. Et les pauvres d’hier sont aujourd’hui tiraillés par la faim.
Plus de 97% des emplois sont devenus instables et temporaires, et le revenu mensuel est si maigre qu’il ne dure que quelques jours. C’est dans cette situation qu’une fillette innocente de 11 ans se suicide, qu’une femme baloutche opprimée vend son corps pour acheter de l’eau que lui réclament ses enfants assoiffés puis met fin à ses jours et que les pauvres de Chabahar, dont les maisons ont été détruites par les mollahs, font monter leur appel à la justice jusqu’au ciel. Mais toute cette misère et cette faim, et toute cette injustice et cette oppression ne resteront pas sans réponse.
Protestations et mécontentement
Partout où nos regards se tournent, nous voyons une vague de protestations et de mécontentement dans la société iranienne et un désir puissant et vaste de renverser le régime de Khamenei.
Cet esprit de protestation se reflète surtout dans les attaques des jeunes insurgés contre les miliciens du Bassidj.
Cette confrontation se traduit par la résistance qu’opposent les jeunes et les femmes aux pressions répressives des pasdarans, par la colère et la rébellion des femmes de Paveh et les protestations des femmes baloutches, de celles d’Ahwaz et d’Hormozgan
Mais ce qui ouvre la voie, ce sont les unités de résistance et leurs activités quotidiennes, incessantes et source d’espoir contre le régime des mollahs.
Oui, la preuve la plus matérielle et la plus claire de l’état révolutionnaire de la société est le fait que, contrairement aux attentes du régime, l’exécution de héros tels que Navid Afkari et Mustafa Salehi a suscité les protestations et la résistance de l’opinion publique.
Et l’emprisonnement de manifestants et de braves membres d’unités de résistance ont contribué à renforcer l’esprit combattif de la jeunesse.
Oui, les flammes du soulèvement de novembre sont bien vivantes avec les unités de résistance et les jeunes insurgés.
Les mollahs en formation de guerre contre le peuple iranien
C’est en raison de cette situation que sur l’ordre direct de Khamenei, le régime a eu recours à ce qu’il appelle l’exhibition des condamnés dans les rues, c’est la raison pour laquelle il torture des jeunes en place public sous les yeux de la population.
C’est pourquoi les gardiens de la révolution ont torturé et tué Mehrdad Sepehri, un jeune de Machad, dans la rue à coups de shocker électrique et de gaz poivré.
A Esfarayen, Abbas Minabashi a été abattu par balles et à Abadan, Bahar a été harcelée et agressée.
Oui, ces scènes horribles sont la politique délibérée du régime pour intimider une société qui à tout moment peut engendrer un soulèvement plus important que celui de novembre 2019. C’est le cauchemar des mollahs au pouvoir. Les organes répressifs sont effrayés par le fait que les jeunes tabassent les pasdarans criminels.
Les forces de sécurité disent avec effroi que les jeunes se sont procurés des armes. Les médias d’Etat ont rapporté à plusieurs reprises la découverte d’armes à Ahwaz, Hamedan, Ispahan, Lorestan, Ilam, Fars et Karaj. La police est désespérée par l’esprit de contestation de la société. La transcription de ses communications sans fil, qui sont parfois publiées par la Commission de sécurité et du contreterrorisme du CNRI, est très révélatrice à cet égard.
Alors que le nombre d’agents des forces de sécurité se monte à environ 250 000, le commandant de la police se plaint qu’ils ne sont pas assez et qu’il leur faudrait atteindre le demi-million de personnes.
Le nombre de commissariats de police à Téhéran est de 86. Mais le vice-gouverneur de la capitale dit qu’il en faudrait 200.
De nombreuses unités de police ont reçu pour instruction de faire retentir les sirènes dans les rues toutes les cinq minutes pour semer la panique dans la population. Mais c’est la sirène de la peur qui étreint l’ensemble du régime.
Le commandant des pasdarans a annoncé un plan de recherche « maison par maison » sous prétexte d’identifier les malades du covid-19.
Le chef du judiciaire du régime a déclaré que les quartiers de Téhéran étaient devenus peu sûrs pour le régime.
A Téhéran, une base de lutte contre les jeunes a vu le jour.
Une autre base a été mise en place sur ordre direct de Khamenei par les pasdarans sous couvert de contrôles des prix pour en fait contrôler la situation.
Et les mollahs se sont déployés en formation de guerre contre la société iranienne.
Mais à quoi bon, puisque le soulèvement de novembre 2019 et ses conséquences politiques et sociales ont avancé comme une forte vague tout au long de l’année écoulée, ébranlant la terre sous les pieds des mollahs.
On ne peut répéter la politique de complaisance
Les mollahs n’ont aucun moyen de sortir de cet état de renversement. Ils attendent avec impatience un changement de politique aux États-Unis et rêvent de tirer leur épingle du jeu. Ils ignorent qu’ils ont maintenant atteint un point qui finira par aggraver les crises de l’ensemble de leur régime et qui ne dénouera pas le nœud des problèmes de leur dictature religieuse putride et corrompue.
Tout comme lorsque le moment de renverser du régime du chah est arrivé, et bien qu’il n’ait pas eu de sanctions et qu’il bénéficiait de tout l’argent et du soutien des États-Unis et de l’Europe, il n’a pu résister au soulèvement du peuple iranien.
A nos yeux, et aux yeux de notre peuple, le moment est venu de renverser la dictature religieuse. Et comme Massoud Radjavi, dirigeant de la Résistance iranienne, l’a dit un jour en reprenant Victor Hugo, rien n’est plus puissant qu’une cause dont l’heure est venue.
La politique de complaisance ne peut plus être répétée et ne guérit plus les maux. Le temps de se tenir aux côtés des mollahs est terminé et n’engendre que des préjudices. D’un autre côté, les mollahs n’ont pas oublié qu’ils ont reçu les plus grands coups sur la scène internationale de la part de la Résistance pendant la période agréable de la complaisance, notamment avec le retrait des listes terroristes américaines, de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, du Conseil national de la Résistance iranienne et de l’armée de libération. Tout comme le transfert de l’OMPI hors d’Irak et des griffes des criminels irakiens de ce même régime. Deux coups dont la tyrannie continue de souffrir depuis.
Ces grandes victoires ont été obtenues en s’appuyant sur la glorieuse persévérance des Moudjahidine du peuple à Achraf et Liberty en Irak, avec tous les martyrs, les blessés et les malades qui ont souffert du siège cruel, et grâce au travail acharné nuit et jour des membres et des partisans de cette résistance, des soutiens d’Achraf et des insurgés aux quatre coins du monde.
C’est cela un peuple et une résistance qui s’appuient sur leur propre volonté. Un peuple et une résistance qui reposent sur leur force de sacrifice et qui puisent leur force dans leur capacité de transformation pour aller de l’avant. C’est une force formidable qui forge l’histoire.
Comme l’a dit Massoud (Radjavi) : « Dans les calculs de Khamenei, il n’y a pas de place pour l’élément principal et clé qu’est le peuple et l’armée des affamés et des démunis. Mais il se trompe lourdement, même si, comme le chah, il a avec lui les États-Unis, l’Europe, la Chine et les autres, il sera renversé de toutes les façons. »
« Ce régime est dans une impasse et une crise dans tous les domaines. Le dernier mot reviendra au peuple iranien. Le destin est écrit par l’avant-garde, les insurgés et l’Armée de la liberté. Nous écrivons notre propre destin, celui de notre peuple et de notre patrie. » Ainsi donc « le sort de l’Iran est écrit par le soulèvement de ses enfants courageux dans le domaine du sacrifice et de la lutte. Oui, nous ne dépendons de personne. Ce sont les insurgés qui forgent la victoire. »
La liberté et l’avenir vous appartiennent
Chers compatriotes,
De janvier 2018 à novembre 2019, et au cours de cette année, ce qui a émergé, a été prouvé et a brillé, c’est la stratégie victorieuse de soulèvement et de renversement, tracée par le commandant de l’Armée de la liberté et qui a guidé la force de combat contre le régime, vers sa grande destination.
Le résultat clair et définitif des événements d’une année après le soulèvement de novembre est la confrontation fondamentale et irréversible de la société iranienne avec la tyrannie religieuse. Politiquement, c’est le début de la destruction des fondements du régime par le peuple, qui se terminera par de futurs soulèvements menés par la grande armée de la liberté.
Et enfin, je dis au peuple héroïque et à la jeunesse insurgée d’Iran que les mollahs au pouvoir ont peur de votre force.
Toutes ces arrestations, ces tortures de garçons et de filles dans les rues, cette pauvreté omniprésente et l’abandon des gens dans les griffes mortelles de la pandémie, ne sont rien d’autre que la peur des mollahs de votre volonté de vous lever pour les renverser.
Les mollahs criminels et lâches ont peur de votre force. Ils ont peur de votre solidarité. Et ils sont terrifiés par votre détermination à les renverser.
Alors ne doutez pas un seul instant de votre capacité à les renverser. Ne permettez à aucun moment au désespoir de percer et de dire : « On n’y peut rien »
Et n’hésitez pas un instant à aider et à accompagner les unités de résistance et les jeunes insurgés.
Votre amour et votre espoir dans la liberté sont votre capital dans la lutte contre Khamenei et le règne pervers de la dictature religieuse.
En cet anniversaire du soulèvement de novembre, ses fiers martyrs, ces 1 500 âmes passionnées et flamboyantes, et les 120.000 martyrs de la liberté, appellent à un soulèvement pour le renversement du régime.
Levez-vous ! La liberté et l’avenir vous appartiennent.
Oui, les rebelles remporteront la victoire
sans s’accorder une seule seconde de répit
pour ramener l’amour, le pain et la liberté dans leur patrie.
Les insurgés drapeau à la main
les yeux brillant d’espoir
foncent sans peur vers le pic de la victoire.
Les insurgés remporteront la victoire et apporteront le changement.
Gloire aux martyrs !
Vive la liberté !
Vive le grand soulèvement du peuple iranien pour la liberté !
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