Maryam Radjavi a salué les enseignants en grève à travers le pays
Dimanche 14 octobre, des enseignants des quatre coins du pays se sont mis en grève et ont refusé de se rendre dans les classes à travers tout le pays pour protester contre leurs conditions de vie déplorables, la répression et le climat peu sécuritaire des écoles, et pour faire respecter leurs droits bafoués.
La grève et la protestation des enseignants, en plus de Téhéran, se sont étendues aux provinces d’Alborz, d’Ispahan, de l’Azerbaïdjan oriental et de l’Azerbaïdjan occidental, de Fars, de Khorasan Razavi, du Nord Khorasan, du Kurdistan, de Kermanchah, de Semnan, de Qazvin, de Mazandaran, de Hamedan, de Yazd, de Markazi, du Lorestan, d’Ilam, de Bouchehr, de Chahar Mahal et de Bakhtiari, ainsi que Kohgiluyeh et Boyer Ahmed.
Les enseignants grévistes protestent entre autres contre le bas niveau de leurs salaires et des avantages sociaux, le fait qu’ils vivent en dessous du seuil de pauvreté, contre l’inflation, les prix excessivement élevés et le faible pouvoir d’achat, l’emprisonnement des enseignants, la privation du droit d’affiliation à des syndicats indépendants, le manque d’assurance efficace et complète, le pillage des fonds de réserves des enseignants, le défaut d’application de la loi sur la gestion de la fonction publique de 2016, l’échec de la mise en application du plan de notation sur les trois dernières années et l’échec de la mise en application du régime des enseignants à plein temps. Ils appellent à la sécurité des militants syndicaux, à la libération des enseignants emprisonnés, à l’abolition des règles internes sur les militants syndicaux et au retour au travail des syndicats et des militants culturels.
Les grévistes du sit-in s’opposent également à la violation du droit à l’éducation gratuite pour tous, aux écoles atypiques et précaires, à la chute brutale de la qualité de l’éducation dans le pays, à la pauvreté du contenu des manuels scolaires, à la densité et au nombre élevé des élèves et au manque de financement nécessaire à l’éducation dans le pays.
Maryam Radjavi, a salué les nobles enseignants qui ont organisé des sit-in contre la tyrannie du régime théocratique : « La situation catastrophique des enseignants en service et des retraités est le produit des politiques répressives du régime anti-culturel des mollahs, et tant que ce régime sera au pouvoir, la situation ne fera qu’empirer. »
Elle a appelé l’opinion publique, en particulier les jeunes, à manifester leur solidarité aux enseignants qui sont confrontés à une grande diversité de discriminations et de problèmes, affirmant que la grève des enseignants et des universitaires à la suite de la grève des conducteurs de camions et des commerçants la semaine dernière a montré une poussée de mécontentement et d’aversion populaire envers un régime qui n’a apporté que la torture et l’exécution, la guerre et le terrorisme, la pauvreté et le chômage, la corruption et le vol à la population iranienne.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne – Le 14 octobre 2018