Une délégation du Parlement européen encontre la dirigeante de l’OMPI à Tirana
Maryam Radjavi a rencontré une délégation de haut rang du Parlement européen à Tirana. La rencontre a porté sur la situation des membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) en Albanie et sur les derniers événements en Iran.
La délégation d’eurodéputés était composée de MM. Tunne Kelam, membre de la commission des Affaires étrangères et Vice-président du groupe interparlementaire des Amis d’un Iran libre au Parlement européen, Jaromir Stetina, Vice-président de la sous-commission de la Sécurité et de la Défense et membre de la commission des Affaires étrangères, ainsi que de Struan Stevenson, coordinateur de la « Campagne pour un changement en Iran », ancien eurodéputé et ex-Président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec l’Irak (2009-2014).
Evoquant la déclaration signée par 150 europarlementaires qui condamnent les violations des droits humains en Iran et les complots terroristes de l’Iran en en Europe, La délégation du PE a déclaré son soutien à l’Organisation des Moudjahidine du peuple.
Les signataires de la déclaration appartiennent aux six principaux groupes politiques du Parlement européen qui représentent 27 Etats membres de l’Union Européenne. Quatre anciens Vice-présidents du Parlement européen figurent parmi eux, ainsi que 14 présidents de commissions et de délégations.
Les signataires de la déclaration ont exprimé leur préoccupation face à la dégradation de la situation des droits humains en Iran et la répression des femmes. Les eurodéputés ont souligné que l’Iran “continue de détenir le plus haut nombre d’exécutions dans le monde par nombre d’habitant sous la présidence du soi-disant ‘modéré’ Hassan Rohani.”
Maryam Radjavi a remercié les eurodéputés pour la fermeté de leurs positions vis-à-vis du régime de Téhéran et leur soutien à la Résistance iranienne.
Maryam Radjavi a rappelé la nécessité d’imposer des sanctions globales au système bancaire et au transport des cargaisons pétrolières du régime iranien, et d’expulser de Syrie, d’Irak et des autres pays de la région le corps des gardiens de la révolution et ses milices. Elle a aussi appelé à l’adoption de mesures immédiates pour tenir le régime responsable des vastes exécutions politiques en Iran, particulièrement le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988. Maryam Radjavi a demandé la mise en place d’une commission d’enquête sur ce grand crime contre l’humanité et la traduction en justice les auteurs de ce crime.
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