Maryam Radjavi : Appel au soutien des grévistes de Haft Tappeh et de l’usine d’acier d’Ahvaz, et à une action urgente pour libérer les personnes arrêtées
Maryam Radjavi, a salué les grévistes de l’usine de canne à sucre Haft Tappeh et de l’usine d’acier d’Ahvaz, et a déclaré : « La population de Suse s’est insurgée avec les cris des ouvriers, et leur a témoigné sa solidarité avec la grève des jeunes, des enseignants et des bazaris. L’ennemi tente en vain de réduire au silence les travailleurs démunis de Haft Tappeh en les réprimant et en les arrêtant, mais le slogan « nous avons faim, nous avons faim » des enfants de Suse, appelle la conscience de tout être humain à se s’insurger contre les mollahs oppresseurs.
Maryam Radjavi a appelé tous les jeunes, en particulier ceux du Khouzistan, à soutenir le soulèvement à Suse des grévistes de Haft Tappeh et de l’usine d’acier d’Ahvaz, et a exhorté les défenseurs internationaux des droits de l’homme ainsi que les syndicats à condamner les mesures répressives de la théocratie au pouvoir en Iran contre les travailleurs et à prendre des mesures urgentes pour la libération immédiate des personnes arrêtées.
Dimanche 18 novembre, la manifestation des courageux travailleurs de l’usine de canne à sucre Haft Tappeh s’est poursuivie pour le quatorzième jour consécutif, avec le large soutien des commerçants, des enseignants, des familles des travailleurs et des étudiants de la ville de Suse. Après le rassemblement des manifestants devant le gouvernorat du régime à Suse, les forces répressives ont arrêté au moins deux représentants des travailleurs. Au moins un des travailleurs a également été blessé par les agents criminels en civil.
Les manifestations massives des travailleurs de l’usine d’acier d’Ahvaz et de l’usine de canne à sucre ont commencé dimanche malgré la présence des forces répressives. Lors du rassemblement de protestation, les commerçants ont fermé leurs kiosques et se sont joints au rassemblement. Les manifestants ont scandé : « Haft Tappeh, usine d’acier d’Ahvaz, nous resterons ensemble jusqu’à la fin ; Usine d’acier d’Ahvaz ; Haft Tappeh, heureuse union ! honorable marchand, soutien, soutien ; ouvrier, enseignant, unité, unité ; à bas l’oppresseur, vive l’ouvrier ! L’ouvrier n’a pas peur de la mort, il n’accepte pas l’humiliation ; N’ayez pas peur, n’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble ; Ni les menaces, ni l’emprisonnement, n’ont plus d’effet ; Nous n’avons pas peur des menaces, nous n’abdiquerons pas ; nous sommes tous ensemble ; nous ne rentrerons chez nous que lorsque nous obtiendrons nos droits ; notre ennemi est ici, ils disent à tort que c’est les États-Unis. »
Les personnes qui ont rejoint les travailleurs avaient des banderoles sur lesquelles il est écrit : « Je suis aussi un ouvrier de Haft Tappeh. »
On pouvait également lire sur les banderoles : Arrêtez les contrats de travail illégaux ; arrêtez d’exploiter les travailleurs ; un ventre affamé n’a point d’oreilles ; je ne suis qu’un travailleur, je ne suis pas un voyou ; j’aime ma patrie ; mais mon enfant a faim.
Mentionnant les menaces des forces répressives, le représentant des travailleurs a déclaré : « Si je meurs aussi, vous ne devez pas m’enterrer. Vous devez amener mon cercueil à la grève. Ma dépouille scandera aussi : « Nous n’avons pas peur des menaces, nous n’abdiquerons pas, nous sommes tous ensemble. » Des foules massives ont répété ce slogan, réitérant leur détermination à poursuivre leurs manifestations.
Parallèlement, les courageux travailleurs de l’usine d’acier d’Ahvaz ont poursuivi leur grève pour la deuxième semaine consécutive en protestation contre le non-paiement de leurs quatre mois de salaires et d’avantages sociaux, et ont exprimé leur solidarité avec les travailleurs de l’usine de canne à sucre de Haft Tappeh. Lors du rassemblement de protestation de l’usine vers le gouvernorat du régime à Ahvaz, ils ont scandé : « Aucune nation n’a jamais connu autant d’injustice ; le premier ministre et le gouverneur sont complices de cette mafia ; Travailleurs de l’usine de canne à sucre Haft Tappeh, nous sommes présents et nous sommes solidaires ; notre pays est un refuge de brigands ; il est unique au monde ; le travailleur n’a pas peur de la mort, il n’accepte pas l’humiliation. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 novembre 2018
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