Session semestrielle du Conseil National de la Résistance iranienne
La session semestrielle de trois jours du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) s’est tenue du 23 au 25 janvier sous la houlette de la présidente élue du CNRI, Mme Maryam Radjavi. Les participants ont honoré la mémoire de ceux qui ont perdu leur vie lors de la révolte de la journée d’Achoura, le 27 décembre 2009, en Iran.
Mme Radjavi a salué le courage des manifestants et leur détermination, particulièrement la bravoure des femmes qui restent à la pointe de l’insurrection, face à la répression brutale. Elle a rendu hommage à la résistance des détenus politiques dans les prisons, lors des simulacres de procès et face aux menaces d’exécution sur accusations de “mohareb” (ennemi de Dieu) et les contacts avec l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI). Elle a aussi salué la persévérance des Achrafiens qui incarnent la résistance au régime des mollahs.
Mme Radjavi a souligné que le sang versé et la ténacité des militants à Achraf comme à Téhéran constituent la plus grande preuve de légitimité de la résistance du peuple iranien, et c’est la promesse d’une victoire pour la liberté et la démocratie.
Il y a huit mois, a-t-elle ajouté, les gouvernements et de nombreux acteurs politiques et experts étaient convaincus de la stabilité du régime et ne s’attendait pas à une explosion de la société iranienne. La théocratie, ses alliés et les partisans de la complaisance et des négociations avec le régime se posaient des questions sur la force et la durée des manifestations. Mais aujourd’hui, il est clair que la situation ne reviendra pas en arrière.
Mme Radjavi a rappelé que le soulèvement du peuple iranien, en particulier le jour de l’Achoura avec son slogan de «A bas le principe du guide suprême », a ébranlé tout l’édifice du régime, ce qui explique pourquoi certains dans la faction vaincue ont commencé à prendre leurs distances avec le mouvement du peuple.
A la fin des remarques de Mme Radjavi, Reza Olia, sculpteur et artiste iranien, a présenté un buste de Neda Agha Soltan, assassinée au cours d’une manifestation par les agents de sécurité dans la rue le 20 juin 2009. Elle est devenue un symbole du soulèvement national.
Au cours des trois jours de délibération, les membres du CNRI ont abordé la persistance et l’évolution de l’insurrection, du 13 juin 2009, à l’annonce du résultat de la mascarade électorale, jusqu’au 27 décembre, lors de la révolte de l’Achoura.
Ils ont ainsi abordé l’évolution de la situation à Achraf, qui a servi de cible pour les attaques des alliés des mollahs et leurs agents en Irak, où résident 3400 membres de l’opposition iranienne, l’OMPI.
La session du CNRI a également rendu hommage et exprimé sa gratitude au Comité international des juristes pour la défense d’Achraf, le Comité international pour l’Application de la justice, le Comité arabo-islamique en défense d’Achraf, la Société des juristes irakiens en défense d’Achraf, et 16 comités parlementaires de divers pays pour leur leur soutien admirable pour la protection des résidents d’Achraf.
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