Soutien d’une majorité de députés jordaniens
Réunion commune de membres du Parlement européen et du Parlement jordanienUne majorité de députés jordaniens réaffirme qu’il est nécessaire que la Cité d’Achraf soit protégée par la force multinationale-Irak
Le Vice-président du Parlement européen avertit qu’ignorer la décision de justice annulant la désignation de terroriste de l’OMPI pourrait conduire à une crise au sein des institutions de l’UE
Les Amis d’un Iran Libre – A la mi-journée aujourd’hui, une réunion conjointe de députés jordaniens et d’eurodéputés s’est déroulée au Parlement européen à Strasbourg. La réunion était présidée par M. Alejo Vidal-Quadras, vice-président du Parlement européen. Mme Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, était l’invitée spéciale.
Au cours de la réunion, M. Vidal-Quadras, au nom de «Pour l’application de la Justice – Comité européen pour la radiation de l’OMPI », soutenu par 2000 parlementaires de divers États membres de l’UE, a déclaré que suite à l’arrêt du 4 décembre du Tribunal de première instance des Communautés européennes, l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) n’est plus dans la liste terroriste de l’UE. Il a averti le Conseil de l’UE qu’ignorer l’arrêt de la Cour ou faire obstacle à son application mettrait le Conseil en contradiction avec le système judiciaire de l’UE et le Parlement européen, et pourrait conduire à une crise institutionnelle au sein de l’UE.
Au cours de cette réunion, Mme Nariman Roussan, a annoncé au nom du Parlement jordanien, que la majorité des membres de ce Parlement ont signé une déclaration de soutien aux résidents de la Cité d’Achraf, qui abrite les membres de l’OMPI en Irak, demandant la protection de cette ville par la Force multinationale-Irak. La déclaration stipule que les résidents de la Cité d’Achraf sont des réfugiés politiques protégés par la Quatrième Convention de Genève et qu’ils doivent jouir des protections stipulées dans le droit humanitaire international et le droit international et que leur sécurité judiciaire doit être garantie dans ce contexte.
Dans son intervention, Mme Radjavi a déclaré que les Iraniens ont entendu la voix de la conscience de l’Europe dans la décision de la Cour européenne. Elle a ajouté que la justice de l’Europe a dit haut et fort non pas une fois, mais trois fois, que résister à une dictature religieuse ne peut être considéré comme du terrorisme. Il s’agit donc d’une victoire de la justice dans le monde.
Tout en soulignant la présence de membres du Parlement jordanien à cette réunion, Mme Radjavi a déclaré que les mollahs se font passer pour des défenseurs de l’islam en recourant à la tromperie et en exploitant la situation dans la région. Elle a précisé que la véritable démarcation n’est pas entre musulmans et non-musulmans, Arabes et non-Arabes, ou chiites et sunnites. Elle a souligné que les mollahs étaient les plus grands ennemis de l’Islam et des peuples de la région. Elle a averti que l’intégrisme islamique venant de Téhéran était la plus grande menace pour la démocratie et la stabilité en Jordanie.
Le Vice-président du Parlement européen a présenté à Mme Radjavi le rapport d’une visite à la Cité d’Achraf par une délégation du Parlement européen, intitulé « l’opposition démocratique iranienne, visage d’un Iran libre, Cité d’Achraf ».
Dans une lettre au Secrétaire général des Nations Unies, les participants à la réunion ont rappelé la nécessité de continuer à faire protéger la Cité d’Achraf par la Force multinationale en Irak.
- Étiquettes : CNRI, Maryam Radjavi, OMPI