Iran : Passage à tabac, isolement cellulaire, privation de soins médicaux et torture à mort de prisonniers politiques
Maryam Radjavi : Il faut renvoyer devant le Conseil de sécurité de l’ONU le terrible dossier des droits humains en Iran
Les dirigeants de ce régime doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité
Le dimanche 6 juin 2021, le prisonnier politique Sasan Niknafas, 36 ans, est décédé à la prison du Grand Téhéran, faute de soins médicaux et parce qu’on a empêché son transfert à l’hôpital. Il avait été condamné à huit ans de prison par le sinistre juge Abolqasem Salavati en janvier 2020 et souffrait de diabète, d’épilepsie et de dépression.
D’autre part, pour leur arracher des aveux de force, Vahid et Habib Afkari (frères de Navid Afkari), détenus à la prison d’Adel-Abad depuis 2018, sont incarcérés à l’isolement depuis septembre 2020 dans des conditions inhumaines. Navid Afkari, champion de lutte et frère cadet de cette famille, a été exécuté en septembre 2020 pour avoir participé aux manifestations de Chiraz.
Par ailleurs, le prisonnier politique Khaled Pirzadeh, champion national de culturisme, incarcéré depuis juin 2019 pour “insulte à Khamenei”, a entamé une troisième grève de la faim à la prison du Grand Téhéran depuis le 31 mai 2021. Il a subi une opération de la jambe et a été battu à de nombreuses reprises par des gardiens de prison.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a de nouveau exhorté le Secrétaire général des Nations Unies, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et sa Haut-Commissaire, ainsi que les rapporteurs de l’ONU concernés et toutes les organisations internationales des droits humains à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers politiques. Elle a une fois de plus demandé qu’une délégation internationale visite les prisons du régime et rencontre les prisonniers, en particulier les prisonniers politiques. Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se saisir du dossier des terribles violations systématiques des droits humains en Iran. Les dirigeants de la dictature religieuse doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 juin 2021