Maryam Radjavi : Nous reprendrons l’Iran
Discours au rassemblement pour un Iran libre à Achraf 3
Avec mes meilleurs vœux pour la célébration de la naissance de l’Imam Reza, 8e Imam chiite, défenseur de l’islam progressiste face aux tyrans, (qui a vécu en Iran et a été enterré à Machad, dans la province de Khorassan, en l’an 818).
Chers compatriotes,
Chers Invités et personnalités honorables,
Achraf 3 vous souhaite à toutes et à tous la bienvenue.
Il y a 20 mois, il n’y avait ici que des arpents de terre totalement vides. Mais à la force des bras des Moudjahidine du peuple et au prix d’innombrables efforts, Achraf 3 est sortie de terre pour s’épanouir.
Cependant notre cap est Téhéran. Téhéran libéré de l’occupation des mollahs.
Même si les mollahs ont ravagé notre pays, nous reprendrons l’Iran et nous reconstruirons le plus beau des pays.
Nous avons commencé ce voyage le 30 juin 1981, quand Massoud Radjavi a forgé une résistance tenace et profondément enracinée contre la tyrannie religieuse. Il a fondé le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et l’Armée de libération nationale iranienne (ALNI).
A présent Achraf 3 prolonge ce voyage qui du début à la fin n’a été que commencement, reconstruction et renaissance.
Durant ce voyage, nous avons traversé dix années de persévérance sanglante à Achraf sous blocus et quatre années de résistance dans l’abattoir qu’était le camp Liberty.
Nous sommes désormais dans un nouveau chapitre de la grande marche vers un Iran libre, vers une destination glorieuse mais dont la route est semée de souffrances et où coule comme un torrent le sang de nos martyrs.
Lors du premier anniversaire de la révolution, Massoud Radjavi avait déclaré : « quand notre résistance sera victorieuse, elle supprimera un des plus grands obstacles aux révolutions contemporaines, voire même le principal facteur de leur déviation et de leur destruction qui sont les violations du sanctuaire sacré des libertés sous les prétextes les plus divers. Ressusciter la notion de la liberté, c’est raviver l’humanité et les révolutions qui ont échoué.
Pour qu’un peuple comprenne la valeur de sa propre liberté, c’est à lui qu’il revient en dernier lieu de se libérer.
Chacun est le seul à pouvoir se libérer des chaines de la contrainte et de l’oppression. C’est exactement pour cette raison que nous sommes responsables de faire avancer le front du soulèvement général pour la liberté de notre peuple et de notre patrie. »
Chers amis,
Quarante années de régime des mollahs sont synonymes pour le peuple iranien d’un massacre tous azimuts.
Depuis les centaines d’exécutions par nuit au centre de torture d’Evine en passant par le massacre des prisonniers politiques dans la première décennie de ce régime, jusqu’au massacre de la production et de l’économie, de l’environnement et de la culture, de l’art et de la civilisation de l’Iran.
Le fascisme religieux est désormais arrivé au bout du chemin et se débat dans la crise de son renversement.
Une économie en ruine, la fermeture de plus de 70% de la capacité industrielle, le système bancaire en faillite, la fuite mensuelle de près de 3 milliards de dollars de capitaux et la chute continue de la monnaie, il ne peut rien maitriser.
Le régime des mollahs n’a pas d’issue de secours, ni devant ni derrière lui. Il n’a pas la capacité de négocier ni celle d’abandonner le terrorisme et ses ingérences dans la région et il n’a plus la vaste marge de manœuvre que lui offrait la politique de complaisance.
Khamenei affirme que les négociations avec les Etats-Unis sont du poison, et qu’en particulier les négociations avec le gouvernement actuel sont un double poison.
Mais pourquoi donc ? Parce que selon ses propres termes, changer de comportement revient justement à changer de régime et que « chaque pas en arrière entrainera une succession sans fin de calices de poison à avaler ».
Aujourd’hui la question est de savoir où se dirige la dictature religieuse ?
Sur le plan intérieur, c’est le repli sur soi, ainsi que la répression, la diabolisation et le terrorisme contre la Résistance en tant que principal danger et ennemi, une résistance qui veut un changement de régime et remplacer la souveraineté du guide suprême par la souveraineté populaire et le suffrage universel. Une résistance qui lutte depuis 40 ans contre ce régime, qu’on ne peut faire disparaitre en la massacrant, ce qui au contraire la fait se développer, selon les termes du dauphin déchu de Khomeiny.
Et sur le plan international, les mollahs ont compté sur l’inaction et le laisser-faire de l’Occident pour lancer leurs opérations terroristes et leur belligérance dans les pays de la région. Ils croient qu’au moins jusqu’aux élections américaines cela ne va rien leur couter.
Ils se disent qu’ils doivent attendre encore 16 mois, que les Etats-Unis auront peut-être alors un nouveau président avec lequel ils pourront à nouveau obtenir toutes les concessions de l’accord nucléaire.
Ici, je souhaiterai rappeler que la Résistance iranienne, avant et après l’accord nucléaire et durant les négociations, le 24 novembre 2013, n’avait cessé de lancer des avertissements comme quoi il ne fallait pas contourner les six résolutions du Conseil de sécurité.
Nous avons appelé en particulier à l’arrêt de l’enrichissement, à l’acceptation du protocole additionnel et à l’accès libre des inspecteurs aux centres des pasdaran et aux installations suspectes du régime.
Avant la signature de l’accord nucléaire, en avril 2015, j’ai annoncé dans une réunion au Sénat français que « l’expérience de la Résistance a montré que les mollahs comprennent uniquement le langage de la force et de la fermeté. »
Et j’ai souligné que « le temps est venu pour que les grandes puissances cessent la complaisance et les concessions à la tyrannie religieuse, banquier central du terrorisme et détentrice du record du monde des exécutions. Elles doivent reconnaitre le droit du peuple iranien de résister pour la liberté. »
Le jour de l’accord, le 14 juillet 2015, nous avons déclaré : « un accord qui ignore les droits humains des Iraniens et qui n’insiste pas dessus, ne fera qu’encourager ce régime à réprimer et exécuter sans répit, et à piétiner les droits du peuple iranien, la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Charte des Nations Unies… car le peuple d’Iran est la principale victime de ce programme atomique funeste. »
Un regard sur les événements
A présent regardons ce qui s’est passé ces deux derniers mois. Le 29 mai, dans une référence implicite aux opérations terroristes de Fujaïrah, en Arabe saoudite, et en Irak, Khamenei a déclaré : « si on utilise comme il le faut les leviers et les instruments de pression, les Américains réduiront ou cesseront leurs pressions. Mais si on se laisse duper par « l’invitation aux négociations » avec les Américains et qu’on n’utilise pas les leviers de pression, ce sera un échec assuré. »
Il a menacé d’augmenter les réserves d’uranium ainsi que le niveau d’enrichissement au-dessus du seuil autorisé et a affirmé que « nous ne nous arrêterons pas à ce niveau et à l’étape suivante, si nécessaire, nous utiliserons d’autres leviers de pression ».
L’attaque contre le pétrolier japonais, qui plus est, lors de la visite à Téhéran du Premier ministre japonais venu en médiateur et l’attaque contre un drone américain, sont quelques-uns des leviers dont parle Khamenei. Rohani lui aussi, en bon courtisan, n’a pas manqué de dire qu’il embrassait les mains des pasdaran qui avaient mené ces attaques.
Ces jours-ci, le régime a annoncé avoir augmenté le degré d’enrichissement d’uranium à 4,5% et a menacé de passer à l’étape suivante.
La semaine dernière, Rohani a manié le chantage. En raillant les pays européens, il a déclaré : « nous reviendrons aux conditions préalables en ce qui concerne le réacteur d’Arak, c’est-à-dire aux conditions (…) que vous estimiez être dangereuses et pouvant produire du plutonium. »
Au fait, avec toutes ces menaces, où sont donc passées ces déclarations ridicules prétendant que le fascisme religieux tenait les armes atomiques pour interdites et que Khamenei avait donné une fatwa à ce sujet ? Est-ce que ces déclarations ne visaient pas à se moquer des médias et des opinons publiques ? Et ce jeu du chat et de la souris continue…
Division et instabilité
Il est clair qu’avec toutes ces tensions, le régime veut repousser la communauté internationale. Il veut dissimuler la crise de son renversement derrière un écran de fumée. Il veut à nouveau remplacer la fermeté par la politique de complaisance. Il veut maitriser la peur des miliciens du Bassidj et des pasdaran et conserver son équilibre interne.
Un ancien conseiller de Rohani a déclaré que dans le problème de la politique étrangère, deux lignes s’affrontent désormais au sein du régime : la confrontation et faire le dos rond. Fin mai, Khamenei, dans l’intention de rendre son régime monolithique, avait donné l’ordre de « préparer le terrain à l’avènement d’un gouvernement jeune et hezbollahi ».
Mais le fait est que la division et l’instabilité sont des signes de la phase terminale et que le régime des mollahs ne pourra échapper au sort qui l’attend.
Le baptême du banquier central du terrorisme
Dans le cadre de la politique de complaisance avec le fascisme religieux ces trente dernières années, ceux qui étaient du côté du régime, ont fermé les yeux sur ses crimes en Iran et à l’étranger. Ils ont porté le banquier central et le plus grand soutien du terrorisme international sur les fonts baptismaux.
Au lieu de viser le régime, ils ont visé son antithèse – à savoir la Résistance – avec une foule de dossiers judiciaires montés de toutes pièces. Au lieu de mettre Khamenei et les gardiens de la révolution sur la liste noire, ils y ont mis l’OMPI et l’Armée de libération nationale iranienne.
Naturellement, nous sommes sortis la tête haute de vingt et quelques procès et pas un seul document n’a été trouvé contre l’OMPI. Une ancienne légende de l’histoire de l’Iran raconte comment le héros Siavoch a traversé sain et sauf l’épreuve du feu dans laquelle les calomniateurs l’avaient poussé.
La dictature religieuse, source de guerre
A présent, les voiles s’écartent les uns après les autres. Tout le monde peut voir clairement que la dictature religieuse est une source de guerre. Comme l’a dit la Résistance iranienne dès le début, lutter contre ce régime, c’est assécher la source de la guerre et du chaos et c’est synonyme de réclamer la paix.
Il était un temps où les partisans du régime disaient que si les mollahs étaient renversés, l’Iran plongerait dans la guerre, le chaos et le morcellement. Aujourd’hui tout le monde peut voir que tant que ce régime ne sera pas renversé, les guerres et les crises se poursuivront dans la région et s’intensifieront.
Par conséquent, tous ceux qui veulent la liberté pour l’Iran, tous ceux qui veulent sauver l’Iran de la destruction et du chaos, et tous ceux qui veulent la paix et la stabilité pour la région et pour le monde, doivent se lever pour le renversement du régime des mollahs.
L’énorme supercherie des partisans de la complaisance
Les partisans de la complaisance veulent faire passer la fermeté vis-à-vis du régime iranien pour de la belligérance, mais c’est une énorme supercherie. Tout délai donné aux mollahs ne fera que les pousser à se déchainer davantage. Il faut leur barrer la route. L’Albanie en est un bon exemple. En décembre dernier, le gouvernement albanais après les complots terroristes du régime iranien et de son ambassade dans ce pays, a expulsé l’ambassadeur et le chef de son antenne d’espionnage et de terrorisme. En réaction, le président des Etats-Unis a rendu hommage au gouvernement albanais pour s’être opposé au régime iranien et à ses activités déstabilisatrices visant à faire taire ses opposants. Il a voulu montrer au régime en Iran que ses activités terroristes en Europe et dans le monde avaient de graves conséquences pour lui.
L’essentiel se trouve au cœur de ce point majeur : contrairement au passé, le régime des mollahs peut voir désormais que chacune de ses actions a de graves conséquences.
Oui, un régime dont les crimes et la belligérance sont dénoncés chaque jour davantage, doit s’attendre à des conséquences bien plus importantes.
La mission historique de la Résistance : briser le tabou de la dictature religieuse
La Résistance iranienne, forte d’une compréhension profonde de la nature de la dictature religieuse et de son incapacité à se réformer, insiste depuis quarante ans sur la nécessité de son renversement et sur un changement de régime. Elle a mis en avant les dangers de ce régime pour la paix et la tranquillité dans le monde et a demandé des sanctions généralisées contre le fascisme religieux.
Au fait, si la nature réactionnaire de Khomeiny et des mollahs n’avait pas été dénoncée,
– Si les Moudjahidine du peuple n’avaient pas souffert et versé leur sang dans la lutte contre les pasdaran et les sbires des mollahs,
– Si Khomeiny n’avait pas été contraint de boire le calice de poison du cessez-le-feu dans la guerre Iran-Irak,
– Si les Moudjahidine du peuple n’avaient pas résisté pour maintenir leurs positions, au prix d’un massacre,
– S’il n’y avait pas eu la persévérance à Achraf et Liberty,
– Si le régime des mollahs n’avait pas été condamné 65 fois par l’ONU pour ses violations des droits humains
– Si la Résistance n’avait pas publié des livres et des documents explicatifs dans ces domaines,
– Si le terrorisme des pasdaran n’avait pas été dénoncé, avec en particulier les noms de 32.000 salariés de la force Qods en Irak,
– Si les projets et les installations nucléaires secrètes du régime à Natanz et Arak n’avaient pas été révélés,
– Et si la Résistance iranienne avec une centaine de révélations exactes et documentées en un quart de siècle n’avait pas réveillé et alerté le monde sur la fabrication secrète de la bombe atomique par les mollahs, la situation aujourd’hui serait totalement différente.
Les mollahs, armés de la bombe atomique, domineraient l’empire et le califat auxquels ils aspirent et l’auraient stabilisé.
Oui, c’est le peuple iranien et sa résistance qui ont payé le prix de tout ceci. Sinon, jamais il n’y aurait eu de raisons de vouloir les inscrire sur la liste noire. Oui, la Résistance iranienne, sous la direction de Massoud, a rempli sa mission historique en brisant le tabou de la dictature religieuse et de ses gardiens du chaos et du crime et n’a pas permis au califat maléfique des mollahs d’avoir un avenir.
La solution définitive : le renversement du régime des mollahs
La solution définitive, ultime et certaine, reste le renversement de la totalité du régime des mollahs par le peuple iranien et sa Résistance, j’insiste, le renversement par le peuple iranien et sa résistance.
Ceux qui ont des intérêts dans la poursuite de ce régime, faisaient des promesses chimériques de réforme et de modération, et aujourd’hui encore plus qu’avant, font retentir les tambours de la diabolisation et des fake news contre l’OMPI et la Résistance et veulent jouer les sauveteurs de ce régime. L’an dernier, uniquement sur Twitter, 11.500 comptes fabriqués de toutes pièces et mensongers du régime ont été fermés.
Ils veulent dire que ce régime n’a pas d’alternative et qu’il faut s’y résoudre. Mais peut-on arrêter l’avancée de l’histoire ou la faire revenir en arrière ? Bien sûr que non.
Le régime et ceux de son camp, opposés au peuple iranien, disent que la Résistance n’a pas de base en Iran. Nous, nous disons et nous répétons que si le régime dit vrai, qu’il nous laisse durant un jour, un seul jour, faire des rassemblements et des manifestations pacifiques dans tout l’Iran. Bien sûr, il ne l’a pas fait et ne le fera pas. Pourquoi ? Parce qu’il sait bien qu’il sera rapidement balayé.
Résister, le seul critère sous la répression
Tout le monde sait que dans une période de répression et d’oppression, tant qu’il n’existe pas de possibilité de rassemblement et de manifestation, de sondage et d’élections libres, résister est le seul véritable critère et rien d’autre n’a de valeur. C’est avec le critère de résistance que l’on peut mesurer l’ampleur de l’assise de ce mouvement, avec la détermination des Moudjahidine de la liberté, avec les activités des unités de résistance et avec les efforts et les manifestations des Iraniens et des partisans de la Résistance qui retentissent aux cris de « Nous reprendrons l’Iran ».
Les unités de Résistance
La création des « unités de résistance » et de « conseils de résistance » a brisé une grande impasse qui a révélé son bienfondé dans le soulèvement de décembre 2017/janvier 2018 et les événements qui ont suivi.
Malgré l’étau de répression, cette résistance a pu organiser et développer son réseau à l’intérieur de l’Iran. C’est de cette manière qu’Achraf s’est reproduite au sein de la société et du peuple iranien.
Du point de vue stratégique, les unités de résistance sont une réponse à un régime qui ne peut se réformer ni s’effondrer de lui-même. Avec les Moudjahidine du peuple, les unités de résistance et le peuple iranien, il faut et il est possible de le renverser.
Pour combattre les unités de résistance, le régime a mis en place de nouvelles patrouilles appelée « patrouilles d’axe de quartier » et aussi « razavioun ». Il a même été jusqu’à changer la mission de nombreuses patrouilles de « promotion de la vertu et prohibition du vice » pour arrêter les membres des unités de résistance.
Au printemps de cette année, le mollah Alavi, ministre du Renseignement, a parlé de l’arrestation de 116 équipes de l’OMPI. Ensuite, le directeur général du Renseignement de la province d’Azerbaïdjan de l’Est a parlé de l’arrestation et de l’interpellation de 110 personnes en relation avec l’OMPI dans cette seule province.
Puis il a prononcé la peine capitale et de lourdes peines de prison à leur encontre.
Mais l’ennemi est incapable de briser le moral des résistants en prison tout comme il est incapable de maitriser le mouvement de résistance et les unités de résistance dans les villes.
Oui, chaque jeune qui aspire à la liberté et la justice est un insurgé en puissance.
Comme l’a écrit un membre d’une unité de résistance à Tabriz : « Nous tiendrons jusqu’au bout et traverserons toutes les épreuves. La victoire nous appartient et l’aube se lève. »
Il y a 110 ans après l’héroïsme et le sacrifice de Sattar Khan (héro de la Révolution Constitutionnelle de 1906) et de ses Moudjahidine à Tabriz, la plus grande ville insurgée de l’époque, les Moudjahidine à Racht au nord et à Ispahan au centre, ont marché sur Téhéran et l’ont conquise. Que cette fois aussi, le peuple iranien avec les unités de résistance et la grande armée de la liberté, reprennent Téhéran et l’ensemble de l’Iran et les libèrent de l’occupation des mollahs.
La terre du lion et du soleil accueillera la liberté
Aujourd’hui, deux fronts opposés se sont formés vis-à-vis de l’Iran. L’un avec le régime qui est dans une impasse et l’autre avec le peuple et sa résistance qui luttent pour la liberté.
Oui, il existe une alternative qui veut conduire à la liberté les unités de Résistance, les villes insurgées et l’armée de la liberté.
Cette alternative est capable d’instaurer une république démocratique et pluraliste fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat, sur l’égalité des femmes et des hommes, sur l’autonomie des minorités nationales et un Iran non nucléaire. Le Conseil national de la Résistance iranienne a voté des plans et des programmes précis. Grâce à sa structure organisée et cohérente, il est en mesure de remplacer ce régime et d’opérer le transfert pacifique du pouvoir aux représentants élus du peuple.
Oui, le jour n’est pas loin où la terre du lion et du soleil accueillera la liberté.
Nous allons mettre en œuvre un nouveau plan,
Un plan libéré de la tyrannie, de la duplicité et de la discrimination
Et un plan pour un Iran libre et prospère.
Alors unissons l’ensemble de nos voix dans le chant de la victoire :
Nous reprendrons l’Iran et nous reconstruirons un nouvel Iran.
Oui, nous reprendrons l’Iran.
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