Appel à demander des comptes à Raïssi pour le massacre de 1988 en Iran
Maryam Radjavi : Le bourreau Raïssi ne représente pas le peuple d’Iran. Il doit être traduit en justice – Washington – 20 septembre 2021
Chers compatriotes et sympathisants de la Résistance iranienne,
Je vous adresse mes sincères salutations.
Vous vous êtes réunis au moment même où se déroule l’Assemblée générale de l’ONU pour transmettre le désir de liberté du peuple iranien. Et pour dire qu’Ebrahim Raïssi est un meurtrier de masse. Il ne représente pas le peuple iranien et doit être traduit en justice.
Vous transmettez le message de dizaines de millions d’Iraniens éveillés et unis qui demandent le renversement du fascisme religieux.
Environ 435.000 personnes ont perdu la vie pendant la pandémie à cause des politiques criminelles de Khamenei, comme le refus d’acheter des vaccins aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Accablé par de nombreuses crises, Khamenei a choisi le bourreau du massacre de 1988, Ebrahim Raïssi, comme président du régime. Raïssi était membre de la commission de la mort à Téhéran, chargée de mettre en œuvre la fatwa de Khomeiny en exécutant les partisans des Moudjahidine du peuple d’Iran -OMPI/MEK) qui restaient fidèles à leurs convictions. 30 000 personnes ont été massacrées, dont 90 % étaient des membres ou sympathisants de l’OMPI.
Chers amis,
Raïssi a nommé une panoplie d’assassins, de pasdarans et de terroristes à son gouvernement.
Son ministre de l’Intérieur est un ancien commandant de la force terroriste Qods. Son ministre des Affaires étrangères a été l’assistant du maître de la terreur, Qassem Soleimani. Son vice-président a été le commandant en chef des pasdarans.
Avec une telle bande de criminels, Khamenei cherche à empêcher les protestations populaires et à accélérer son projet d’armement nucléaire.
Aujourd’hui, l’inflation est supérieure à 50 %. Une grande partie de la classe moyenne a été poussée sous le seuil de pauvreté. Et des millions de personnes ont perdu leur emploi ces deux dernières années. L’Iran a connu six soulèvements à l’échelle nationale depuis décembre 2017.
Sous ces pressions écrasantes, les mollahs intensifient la répression et leurs politiques agressives dans la région. Ils ont mobilisé toutes leurs ressources pour obtenir des armes nucléaires.
Le régime a adopté une politique de chantage pour dissuader la communauté internationale et gagner du temps pour faire avancer son projet nucléaire. La communauté internationale doit adopter une politique de fermeté avec l’Iran, une politique qui réponde au désir du peuple iranien et qui soit vitale pour la paix et la tranquillité régionales et mondiales.
Les projets nucléaires et de missiles des mollahs et leur exportation du terrorisme et de la guerre dans la région font partie d’une même politique qui repose sur les violations des droits humains.
Nous demandons instamment aux États-Unis, à l’Union européenne et à ses États membres de soumettre le dossier des violations des droits humains en Iran au Conseil de sécurité des Nations unies. Cette mesure permettra à l’ONU d’organiser des poursuites internationales contre Khamenei, Raïssi et d’autres dirigeants du régime pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Nous voulons que le monde reconnaisse le droit du peuple iranien à renverser ce régime.
Nous voulons qu’il reconnaisse son droit à instaurer la liberté et la démocratie et une république fondée sur la séparation de la religion et de l’État.
Le régime clérical en Iran est à son point le plus faible. Raïssi n’obtiendra rien en lançant des attaques de drones et de missiles, en accélérant le programme nucléaire et en intensifiant la répression à l’intérieur du pays.
Il ne fait aucun doute que le peuple iranien renversera ce régime grâce à ses soulèvements et à sa grande armée de la liberté.
Je vous remercie
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