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17 Nov 2021

68e résolution de l’ONU condamnant les violations des droits humains en Iran

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68e résolution de l’ONU condamnant les violations des droits humains en Iran

Maryam Radjavi : Le bilan de quatre décennie de violations des droits humains, de crimes contre l’humanité et de génocide de ce régime doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité de l’ONU, et Khamenei, Raïssi et Ejeï être jugés par une Cour internationale de justice

Tout en saluant l’adoption de la 68e résolution de la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la violation brutale et systématique des droits humains en Iran, Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : Bien que cette résolution ne reflète qu’une petite partie des crimes du fascisme religieux au pouvoir en Iran, elle ne laisse aucun doute sur le fait que ce régime est toujours en tête des violateurs des droits humains dans le monde.

Le bilan de quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide commis par ce régime, notamment le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 et le massacre de 1500 manifestants en 2019, doit être soumis au Conseil de sécurité de l’ONU pour que les dirigeants de ce régime, notamment Ali Khamenei, Ebrahim Raïssi et le chef du judiciaire Gholam Hossein Mohseni-Eje’i soient jugés par un tribunal international. Il faut expulser ce régime de la communauté internationale et mettre fin à l’impunité de ses dirigeants criminels.

La résolution “se déclare vivement préoccupée par la fréquence alarmante de l’imposition et de l’exécution de la peine de mort”, le “recours généralisé et systématique aux arrestations et à la détention arbitraires”, le fait de “refuser délibérément aux prisonniers l’accès à des traitements et à des fournitures médicales adéquats” et “les actes effroyables commis par les gardiens de la prison d’Evin”, le “harcèlement, à l’intimidation et à la persécution, y compris à l’enlèvement, à l’arrestation et à l’exécution, des membres de l’opposition politique, des défenseurs des droits humains“, les faits d’ “arrestation et de détention arbitraires, ou de torture ou autre peine ou traitement cruel, inhumain ou dégradant contre des manifestants pacifiques”, l’ “utilisation de la torture pour soustraire des aveux, ou de mort suspecte en garde à vue”.

“Réitérant qu’il importe de mener des enquêtes crédibles, indépendantes et impartiales dans tous les cas de violation grave des droits humains (…) notamment les disparitions forcées, les exécutions extrajudiciaires et la destruction d’éléments de preuve en lien avec de telles violations”, la résolution appelle à “mettre fin à l’impunité dont jouissent les auteurs de ces violations”.

Dans son rapport à la session actuelle de l’Assemblée générale, le Secrétaire général de l’ONU avait écrit sur “une série de mesures qui ont été signalées et dont l’objectif serait de détruire les preuves de l’exécution de dissidents politiques à cette époque ainsi que de harceler et de poursuivre au pénal les familles des victimes qui exigent que la vérité soit faite et que les responsabilités”.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 novembre 2021

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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