Iran : Douze exécutions le 12 décembre et 26 exécutions en huit jours
Nouvelle vague d’exécutions pour attiser le climat de terreur
Maryam Radjavi : Il faut renvoyer le bilan des crimes du régime, le plus grand violateur des droits humains dans le monde, devant le Conseil de sécurité de l’ONU et traduire ses dirigeants en justice
Dans les derniers jours de son existence, Khamenei, redoutant la poursuite du soulèvement national, verse le sang avec toujours plus de férocité. Parallèlement à l’exécution des jeunes insurgés Mohsen Shekari et Majidreza Rahnavard, en huit jours il a fait exécuter du 7 au 14 décembre, au moins 24 autres prisonniers. Les pendaisons ont eu lieu dans les prisons de Hamedan, Arak, Qazvine, Khorramabad, Zahedan, Gorgan, Adelabad de Chiraz, Tayabad, Saravan, Makou, Gohardacht de Karadj, Gorgan et Qom. Douze de ces prisonniers ont été exécutés dans la seule journée du 12 décembre.
Ce mercredi 14 décembre, deux prisonniers nommés Mehdi Khoshbakht et Hamed Nobakht ont été pendus à la prison de Hamedan. Le lundi 12 décembre, cinq prisonniers ont été pendus à Arak, deux prisonniers à Qazvine, deux prisonniers à Khorramabad, un prisonnier à la prison d’Adel Abad de Chiraz, un prisonnier à la prison de Zahedan et un prisonnier à la prison de Gorgan.
Le mardi 13 décembre, un détenu a été pendu à la prison de Gorgan, le dimanche 11 décembre, un détenu à la prison de Tayabad, le samedi 10 décembre, trois détenus à la prison de Saravan et un détenu à la prison de Zahedan, le jeudi 8 décembre, un détenu à la prison de Makou, et le mercredi 7 décembre, trois prisonniers dans les prisons de Gohardasht à Karadj et de Qom.
Mme Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que Khamenei tentait en vain d’échapper à son renversement inévitable par l’exécution et les tueries. Ces innombrables effusions de sang ne font qu’attiser la colère du peuple iranien et la détermination de la jeunesse insurgée. Elle a souligné que ce régime, qui est aujourd’hui le plus grand violateur des droits humains dans le monde et la honte de l’humanité contemporaine, doit être mis au ban de la communauté internationale. Il faut soumettre son bilan de graves violations systématiques des droits humains au Conseil de sécurité de l’ONU et traduire en justice ses dirigeants pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 décembre 2022
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