Iran: le coronavirus fait au moins 3650 morts dans 160 villes
Mme Radjavi : Pour empêcher l’aide internationale d’être pillée, il faudrait la mettre directement à la disposition de la population sans l’intervention du régime
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé dans l’après-midi du 12 mars que le nombre de décès dus au coronavirus est d’au moins 3650 dans 160 villes d’Iran. Selon les informations de témoins oculaires, des centaines de personnes sont décédées du coronavirus ces dernières 24 heures, et le nombre de victimes en province est de 230 en Alborz, 300 au Mazandaran, 296 au Golestan, 348 au Khorassan-Razavi, 91 au Markazi, 102 au Lorestan, 58 en Azerbaïdjan oriental, 21 en Ardebil, 15 en Azerbaïdjan occidental, 12 au Kerman, 10 au Hormozgan, 15 au Semnan, 10 au Khorassan du nord et 7 au Chaharmahal-Bakhtiari.
Le gouverneur de Khaf, une ville de la province de Khorassan-Razavi, a ordonné au maire de creuser des dizaines de tombes d’une profondeur de 4 m pour enterrer collectivement les victimes du coronavirus.
Le Dr Khaloo, chef de l’unité de soins intensifs de l’hôpital Ali-Asghar de Chiraz, a demandé que la ville soit à moitié éclairée et que des drapeaux soient mis en berne pour pleurer les victimes. S’adressant au gouverneur, il a déclaré : « De nombreuses autorités ne savent pas ce qui nous attend. Mettez de côté la politique (…) publier les statistiques n’est pas mauvais du tout, ce qui est mauvais, c’est la mort de notre peuple à cause de cette maladie. »
Le quotidien officiel Entekhab, citant le vice-président de l’université des sciences médicales d’Ispahan, Behrouz Kalidari, a écrit : « Ispahan est classée première en termes de vitesse de propagation de l’épidémie (…) La situation à Kachan est complexe. Le nombre de décès dans cette ville de près de 450 000 habitants équivaut au nombre de décès pour une ville de quatre millions et demi d’habitants. Il se peut donc que le personnel médical y soit insuffisant. Dans la province d’Ispahan, le nombre de malades graves qui ont besoin de soins intensifs à l’hôpital augmente avec les nouvelles admissions. Aucune des villes de la province d’Ispahan n’est à l’abri de l’épidémie de coronavirus. »
Défiant le président du régime Hassan Rohani, le sinistre chef de l’appareil judiciaire Ebrahim Raïssi a rappelé aujourd’hui que sur la base de l’accord d’Ali Khamenei, un « comité de lutte contre le coronavirus » devait être convoqué au plus haut niveau du pays dans le bureau du président, et « par conséquent, ma demande est qu’au lieu d’une fois par semaine, le président (Rohani) fasse des réunions une fois par jour si nécessaire ». Hassan Rohani, rejetant l’accord de Khamenei d’assumer la responsabilité du comité, avait proposé une seule réunion hebdomadaire.
Le quotidien officiel Vatan, associé au guide suprême du régime, Khamenei, a également écrit : « Corona disparaîtra tôt ou tard, mais les effets de la faiblesse du gouvernement Rohani ne seront pas oubliés. »
Au même moment, la dictature religieuse a exigé un prêt de 5 milliards de dollars du Fonds monétaire international sous prétexte de lutter contre le Coronavirus.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a réaffirmé que l’aide internationale devrait être fournie directement aux hôpitaux et à la population sans l’intervention du régime prédateur des mollahs. La dictature funeste des mollahs n’a pas la compétence ni la capacité de faire face au coronavirus. Les installations et les ressources médicales sont principalement au service des gardiens de la révolution et des autorités gouvernementales. Tout l’argent donné à ce régime sera pillé et rien ne sera fait pour la population.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 mars 2020
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