Maryam Radjavi : L’Iran est un cri enflammé- Les iraniens rejettent le « Corona » et les mollahs
Une fête déjà enflammé par les souffrances et la colère du peuple iranien.
La jeunesse vaillante de l’Iran et les unités de résistance, vont une nouvelle fois après les soulèvements de novembre dernier, conspuer Khomeiny, Khameneï et Rohani, en mettant le feu à leur portrait.
Ces jours-ci les iraniens sont plongés dans la crise du Coronavirus et souffrent du désastre résultant du comportement criminel du régime vis-à-vis de cette épidémie, mais également du deuil de leurs êtres chéries et du chagrin de leurs compatriotes.
Malgré cela, ils se soulèvent et transforment chaque coin de l’Iran en un terrain de rébellion et de solidarité contre le « Virus » du Guide suprême.
En formant les conseils populaires ils vont secourir les gens du quartier et leurs concitoyens. Au lieu de nettoyage traditionnel avant la fête ; ils contribuent à la désinfection des quartiers. Les enfants distribuent des masques gratuits. Les jeunes préparent des récipients de gels et de produits désinfectants ; ou ils rendent hommage aux personnels médicaux et soignants en distribuant des paquets de gâteaux.
Les médecins et les infirmières dévoués n’hésitent pas un instant en mettant en danger leurs vies.
Les membres téméraires des unités de résistance ne cessent leurs activités pour aider nos compatriotes et certains ont sacrifié leur vie sur cette voie.
Je salue le peuple iranien et sa solidarité face au régime inhumain des mollahs. Toujours en action, sans céder ni lever les bras. Comme aux moments où la population à Chiraz ou au Sistan et Balouchestan étaient encerclés par les inondations. Comme aux moment où nos chers compatriotes à Sarpole-Zahab étaient victimes de tremblement de terre en perdant leurs maisons, ou la population de Guilan encerclé par la neige et les avalanches.
Maintenant, tout le monde a compris que pire que le Coronavirus ou tout autre fléau naturelle, le plus grand fléau c’est le régime du Guide suprême qui massacre la population, en la privant des moyens, en ne plaçant pas les villes en quarantaine, en privant les hôpitaux et ses personnels les équipements de traitement de la maladie et en ne portant pas secours aux gens qui meurent dans un coin de rue.
Des dizaines de médecins et d’infirmières ont été contaminés et ont perdus la vie faute d’avoir des équipements médicaux nécessaires, voir même des masques ou la tenue appropriée au moment de porter des soins aux malades touchés par le covid-19. Ils crient : donnez-nous des moyens pour nous empêcher de mourir.
Honte à vous mollahs malfaiteurs qui avez fait pire que ce qu’a fait le Corona ou le choléra et la peste avec ce pays et son peuple. Mais la parole du peuple iranien et ses avant-gardes est que ni les souffrances, ni les pendaisons, ni les pelotons d’exécutions et les rafales qui feront arrêtés notre cœur, ne nous feront obstacles pour résilier, reprendre le combat et nous soulever une énième fois. Comme l’avait dit Massoud Radjavi, le mot du salut du peuple opprimé, c’est se rebeller contre ce « Virus » du Guide suprême. Pour la victoire, il faut s’insurger et multiplier les combats.
L’Iran est un cri enflammé. Que le Monde l’observe et entende la voix du peuple iranien qui ne veut ni le Corona, ni les mollahs. Que les quartiers et les rues soient pleines de cris et de chants de liberté.
Formez rapidement les conseils de résistance populaire dans chaque quartier, villes et villages.
Les conseils populaires doivent prendre en mains les services de soins et les moyens dans chaque quartier et répondre aux besoins de la population.
Les équipements médicaux devraient être retirés des mains du régime et mise à la disposition de la population. Les hôpitaux des Gardiens de la révolution et les centres médicaux des représentants du Guide suprême qui disposent des meilleurs moyens et équipements médicaux, soient ouverts pour tous les malades et accessible pour l’ensemble de la population.
Oui, par le soulèvement et le combat, le régime criminel de la dictature religieuse s’effondrera et l’hiver sombre et glacial des mollahs laissera sa place au grand printemps de liberté.
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