Iran: Les décès dus au coronavirus dépassent 10.900 dans 219 villes
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé dans l’après-midi du 24 mars 2020, que le nombre de décès dus au coronavirus a dépassé le chiffre choquant de 10 900 dans 219 villes d’Iran. Le nombre de victimes dans la province de Guilan est au moins de 1050, dans celle de Khorassan-Razavi de 900, dans celle de Mazandaran de 820, dans celle de Golestan de 570, dans celle de Yazd de 152 et dans celle de Khorassan du nord de 28, auxquels il faut ajouter les chiffres des autres provinces.
Aujourd’hui, le représentant du ministère de la Santé des mollahs, a déclaré dans son compte-rendu quotidien truffé de mensonges que « le nombre de morts à Téhéran a augmenté de 13% ». Il a ajouté que ces dernières 24 heures, 1762 nouvelles personnes ont été contaminées, ce qui représente l’augmentation quotidienne annoncée la plus élevée depuis le début.
Alireza Zali, chargé du fonctionnement du Centre de lutte contre le coronavirus à Téhéran, a déclaré hier : « Le nombre de personnes contaminées et de malades décédés va au-delà des estimations précédentes et il est nécessaire de revoir le scénario. »
Abdolkari Hossein-Zadeh, député du Majlis a écrit au président de ce parlement : « L’Iran est juste à deux doigts d’une catastrophe historique et humanitaire. Des députés comme moi, sont fatigués de supplier que soient mises en place des quarantaines et des mesures nécessaires et nous n’espérons plus de mesures de fermeté et efficaces (…) Avant qu’il ne soit trop tard, il faut au plus vite adopter de toute urgence la fermeture totale des frontières pour un mois afin de protéger la vie de nos concitoyens du virus mortel du coronavirus. »
C’est dans ces circonstances que le régime des mollahs a expulsé d’Iran l’équipe de Médecins sans Frontières (MSF) composée de 9 spécialistes venus à Ispahan avec deux avions de matériel pour monter un hôpital de campagne. Le régime ne veut pas que le monde connaisse le nombre véritable de malades ni de morts dus au coronavirus, ni que soient révélées ses dissimulations et son incompétence. Ali-Reza Vahab-Zadeh, conseiller du ministre de la Santé du régime, n’a pas hésité à écrire à ce sujet : « avec la mise en œuvre de la mobilisation nationale dans la lutte contre le coronavirus et avec l’utilisation de tous les moyens sanitaires des forces armées, il n’est pas nécessaire d’utiliser les moyens d’une force étrangères. »
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : l’expulsion d’Iran de Médecins sans Frontières qui s’étaient naturellement rendus à Ispahan avec un accord et une coordination préalables, montre que les mollahs insistent pour poursuivre leurs dissimulations criminelles, en particulier sur le nombre de malades décédés. Cela montre que le problème essentiel de l’Iran est une dictature corrompue qui ne pense qu’à se maintenir au pouvoir et pour qui la vie des gens n’a pas de valeur. Les seules aides que ce régime accepte, sont celles qu’il peut mettre à la disposition des gardiens de la révolution et de ses dirigeants sans la moindre surveillance.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 mars 2020