Raids sauvage des pasdarans contre les prisons de Sepidar et de Shiban Sept prisonniers tués
L’attaque brutale des forces répressives contre les prisonniers de Sepidar et de Shiban dans la ville d’Ahwaz (sud-ouest de l’Iran) et leurs familles a fait de nombreux morts, blessés et disparus.
Le 30 mars 2020, les pasdarans ont ouvert le feu sur les prisonniers, faisant au moins sept morts. Il s’agit de Mohammad Tamoli, Mohammad Lefteh, Mohammad Salamat, Ali Khafaji, Majid Zubidi, Shahine Zahiri et Seyed Reza Khorsani (Moghinemi). Beaucoup ont été blessés à la prison de Sepidar. Le régime tente de dissimuler ce crime odieux et d’empêcher la divulgation des noms des prisonniers assassinés et de leur nombre.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a demandé l’envoi d’une mission internationale d’enquête en Iran pour inspecter ces deux prisons et s’enquérir du nombre de morts et de blessés et de l’état général des détenus, en particulier des prisonniers politiques.
Le mardi 31 mars 2020, les prisonniers de la prison de Shiban à Ahwaz se sont mutinés contre le refus du régime de les libérer ; ils voulaient éviter de contracter le coronavirus. Les pasdarans et les forces spéciales ont lancé un raid dans la prison et tiré sur les détenus. Des coups de feu ont été entendus de l’intérieur de la prison pendant des heures. Selon des témoins oculaires, après la nuit tombée, des ambulances sont entrées dans la prison et sont ressorti sous escorte emmenant des prisonniers blessés vers des lieux inconnus.
Mme Radjavi a appelé la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran et les autres organes internationaux concernés à prendre des mesures immédiates pour obliger le régime à révéler le lieu et les conditions de détention des blessés et des prisonniers qui ont disparu. Elle a également appelé les familles, les proches et les amis des prisonniers à maintenir le suivi de la situation de ces détenus et à persévérer jusqu’à leur libération inconditionnelle. Le régime clérical doit les libérer tous et c’est la seule façon de les sauver du coronavirus.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 3 avril 2020
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