Soutien de la majorité des députés à la liberté en Iran et au plan en dix points de la Résistance iranienne
Maryam Radjavi accueillie à l’Assemblée Nationale de gauche à: Hervé Saulignac, Jean-Pierre Brard, Dominique Attias, Maryam Radjavi, Cecile Rilhac,André Chassaigne, Laurence Rossignol, Jean-François Legaret, Dominique Da Silva, Sébastien Meurant
plus de 290 député.e.s et 76 sénateurs et sénatrices français ont appelé à « soutenir le peuple iranien dans sa quête de changement », et à « des mesures fortes et décisives contre le régime actuel », dans un texte présenté à la presse, mardi 20 juin, par le Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID).
Dans son communiqué, le CPID se félicite de l’annonce de ces signatures d’une majorité de député.e.s pour la déclaration écrite qu’il a initiée depuis quelques mois à l’issue du soulèvement populaire important qui a secoué la dictature religieuse en place, et qui a démontré la volonté des iranien.n.es pour un changement de régime dans ce pays.
Cette déclaration porte notamment les signatures de quatre présidents de groupes politiques : André Chassaigne (PCF), Bertrand Pancher (Liot), Cyrielle Chatelain (écologiste) et Olivier Marleix (LR) ; trois présidents et 15 vice-présidents de Commissions permanentes ; trois président ou secrétaire général de Partis politiques : Eric Ciotti (LR), Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF) ; deux viceprésidents et 21 membres de la Commission des Affaires étrangères ; une vice-présidente et un questeur de l’Assemblée nationale et aussi l’appui de plusieurs anciens ministres. Côté Sénat, figurent les dirigeants du groupe écologiste Guillaume Gontard et des Indépendants Claude Malhuret, ainsi que la vice-présidente de l’institution Laurence Rossignol (PS).
Selon cette déclaration « Alors que plus de 750 manifestants ont été tués et 30 000 arrêtés par le régime des Mollahs, la communauté internationale doit prendre sa part de responsabilité. Cependant, tout changement doit venir du peuple iranien et de sa propre résistance ».
Les signataires déclarent notamment que : « Par ses slogans, le peuple iranien a clairement indiqué qu’il rejette toute forme de dictature, qu’il s’agisse du chah déchu ou du régime théocratique actuel, et rejette donc toute association avec l’un ou l’autre ».
La liste des signataires comportent des membres de toutes les sensibilité politiques de la Représentation nationale qui déclarent partager « les valeurs républicaines telles que, des élections libres, la liberté de réunion et d’expression, l’abolition de la peine de mort, l’égalité des sexes, la séparation de la religion et de l’état, le droit à l’autonomie des minorités ethniques iraniennes et un Iran non nucléaire, qui sont inclus dans le plan en dix points formulé par Maryam Radjavi, la Présidente du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) ».
« Le courageux soulèvement du peuple iranien peut être attribué, d’une part, à l’état explosif de la société iranienne, un produit de la répression, de la pauvreté, de la discrimination et de la corruption du gouvernement, et, d’autre part, à quatre décennies de résistance organisée à l’échelle nationale », selon les signataires qui demandent particulièrement « à la communauté internationale d’affirmer son soutien au peuple iranien dans sa quête de changement, notamment au travers de mesures fortes et décisives contre le régime actuel et de tenir les autorités du régime responsables de leurs crimes contre l’Humanité ».
Rassemblant des membres de l’Assemblée nationale de divers courants politiques, durant quatre législatures déjà, le CPID mène, de multiples actions de sensibilisation sur la situation du peuple iranien victime d’une terrible répression, et accompagne la longue résistance que mène cette nation courageuse face à la dictature religieuse.
A l’instar du soulèvement récent en Iran, le CPID qui refuse toute sorte de dictature en Iran, – y compris toute réhabilitation de la dictature monarchiste déchue en 1979 – est animé par des député.e.s soutenant l’instauration d’un république démocratique et laïque dans ce pays après la chute du régime des mollahs. Le bureau du CPID est présidé par Cécile Rilhac épaulée de 4 vice-présidents : André Chassaigne, Philippe Gosselin,Yannick Favennec et Hervé Saulignac.
A ce jour, plus de 3500 membres de 61 parlements de 40 pays, ainsi que 117 anciens chefs d’Etat et de gouvernements, soutiennent le plan en 10 points de Maryam Radjavi pour l’Iran de demain.
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