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08 Sep 2023

Grève de la faim des prisonniers politiques après leur transfert d’Evine à la prison de Ghezelhessar

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Grève de la faim des prisonniers politiques après leur transfert d’Evine à la prison de Ghezelhessar

Maryam Radjavi appelle l’ONU à une action immédiate afin de libérer les prisonniers politiques et leur sauver la vie

Un groupe de prisonniers politiques transférés d’Evine à la prison de Ghezelhessar dans la matinée du dimanche 3 septembre est confiné dans deux cellules de zone de quarantaine pour les condamnés en attente d’exécution. Ces cellules sont extrêmement réduites, avec peu d’espace pour dormir, ce qui oblige plusieurs prisonniers à s’allonger dans le couloir et près de la zone d’ablution pendant la nuit.
Ces détenus ont entamé une grève de la faim depuis leur arrivée à la prison. Ceux qui ont été transférés directement de la prison de Gohardacht à Ghezelhessar il y a quelques semaines, sont également en grève de la faim.
Ces prisonniers ont été tabassés, menottés et transférés d’Evine à Ghezelhessar dimanche. Les gardiens ne les ont pas autorisés à emmener leurs affaires, et celles-ci ont été détruites ou volées dans le quartier 8 de la prison d’Evine.
Par ailleurs, Arman Sanghi, un prisonnier politique de Baneh qui avait été libéré il y a trois mois, est mort dans des circonstances suspectes le 2 septembre. Son corps sans vie a été découvert dans son appartement à Chiraz samedi. Le régime a officiellement attribué sa mort à un arrêt cardiaque, une explication courante dans les cas de meurtres politiques, bien qu’il n’ait eu aucun antécédent de maladie cardiaque avant son arrestation. Arman Sanghi avait été arrêté par le ministère du renseignement au printemps 2021, puis transféré à la prison de Kahrizak. Il a finalement été libéré après avoir purgé sa peine de deux ans.
Par ailleurs, Azam Gholami, une manifestante du récent soulèvement, arrêtée en octobre 2022 et ancienne prisonnière politique dans les années 2010, a été condamnée à une peine de 16 ans de prison par la justice du régime de Machhad.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a appelé les Nations unies, en particulier le Conseil des droits de l’homme et son Haut-Commissaire, à prendre des mesures immédiates pour obtenir la libération des prisonniers politiques et leur sauver la vie, en particulier les grévistes de la faim. Ces prisonniers ont enduré des années de captivité sous des tortures physiques et psychologiques. Même en ce moment, ils subissent les conditions les plus dures, sans moyens élémentaires. Mme Radjavi a souligné que les mollahs au pouvoir ont intensifié la répression, la torture et les assassinats par crainte de soulèvements imminents. Il est essentiel de reconnaître que le silence et l’inaction ne font qu’encourager ce régime à persister dans ses crimes et ses atrocités.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 septembre 2023

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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