Iran: les décès dus au Covid-19 dépassent les 39.800 dans 314 villes
Le ministère de la Santé du régime : la situation au Khouzistan est fragile et instable.
Le patron de l’hôpital Razi à Ahwaz : La situation est si grave qu’un patient sur deux doit être hospitalisé.
Maryam Radjavi : La situation au Khouzistan est le produit de la politique criminelle de Khamenei et Rohani. Encore une fois, les gens dévoués, surtout les jeunes, doivent voler au secours des malades et des nécessiteux, tout en respectant les directives médicales.
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé le 7 mai 2020 que le nombre de décès dus au coronavirus dans 314 villes d’Iran avait dépassé les 39 800. Le nombre de victimes dans les provinces de Téhéran est de 6650, de Qom 3290, de Guilan 2690, d’Azerbaïdjan occidental 1215, de Sistan-Balouchistan 1091, de Lorestan 1005, de Hamedan 985, de Khorassan du Nord 433 et de Khorasan du Sud 135.
Après le retour forcé au travail, la situation dans la province du Khouzistan s’aggrave de jour en jour. Un porte-parole du ministère de la Santé a déclaré aujourd’hui : « nous sommes actuellement confrontés à une situation fragile et instable dans la province du Khouzistan. »
Aujourd’hui, le quotidien officiel Entekhab, citant le patron de l’hôpital Razi à Ahwaz, a écrit : « le coronavirus se développe largement au Khouzistan ; la situation est si mauvaise qu’un patient sur deux doit être hospitalisé. Une soixantaine de patients souffrant de détresse respiratoire se trouvent dans l’unité de soins intensifs, et leur état est extrêmement grave (…) Cette maladie est horrible et sauvage (…) Nous n’avions pas autant de patients auparavant, mais ces derniers jours, nous avons eu beaucoup de malades. La situation au Khouzistan devient critique. »
La situation dans d’autres provinces est également désastreuse. Le 6 mai 2020, l’agence IRNA a cité le vice-gouverneur du Khorassan du nord affirmant : « notre province est toujours dans une situation rouge en termes de propagation du coronavirus. » Hier, un autre quotidien officiel, Aftab News, a cité le vice-président de la faculté des sciences médicales disant : « la situation actuelle de la province en termes de propagation du coronavirus est six fois pire que celle du 19 mars 2020, et la plupart des cas se sont produits au cours des quatre derniers jours. »
Pendant ce temps, Hassan Rohani s’est tourné vers des mensonges éhontés à propos du marché boursier, un autre moyen d’escroquer la population, de dissimuler la crise et de détourner l’attention du public. Pourtant, un nouveau député, Ahmad Naderi, a été cité aujourd’hui par le quotidien Ressalat, affirmant : « la bulle boursière va éclater et je suis inquiet des répercussions sociales et sécuritaires qui vont bientôt se faire sentir. Des émeutes majeures, encore plus importantes que celles de 2017 et 2019 et certainement plus importantes que celles des années 1990, se profilent à l’horizon. »
Le journal Jahan Sanat a averti aujourd’hui que « si le gouvernement ne reconsidère pas sa politique, les gens vont exploser comme des volcans ». Un autre quotidien Arman Melli, a écrit : « nous devons tous être vigilants pour ne pas être pris au dépourvu par l’armée des insurgés affamés. »
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a réagi aux conséquences du retour au travail des personnes sans défense et à l’aggravation de la crise au Khouzistan. Elle a déclaré que la situation dans la province était le produit de la politique criminelle de Khamenei et Rohani. Ils ont refusé de payer les salaires des salariés, même temporairement, à partir des richesses de la nation, qu’eux-mêmes et les pasdarans contrôlent. Au lieu de cela, ils ont envoyé les gens à l’abattoir du coronavirus sans leur fournir de soutien médical ni les produits de première nécessité.
Mme Radjavi a ajouté : une fois de plus, les gens dévoués, surtout les jeunes, doivent voler au secours des malades et des nécessiteux tout en respectant les directives médicales.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 7 mai 2020
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