Conférence à la Chambre des Lords britanniques
Maryam Radjavi : Le régime clérical est la source principale de la guerre et le plus grand ennemi de la paix au Moyen-Orient
Le Mardi 12 décembre, une conférence s’est tenue à la chambre des Lords britanniques, sous le titre : « Soutien la lutte du peuple iranien pour les droits de l’homme et la justice ».
Durant cette conférence, de nombreux parlementaires présents des deux chambres, ainsi que des juristes et des militants des droits de l’homme ont pris la parole. Parmi les intervenants on peut citer Lord Alton of Liverpool, Lord Carlile of Berriew, La baronne O’Loan, , et des embres de la chambre des communes, Bob Blackman, Dr. Liam Fox, Steve McCabe, Martyn Day, Jim Shannon.
De même de nombreux avocats, juges, juristes, et défenseurs des droits humains parmi lesquels, Madame McIntyre ancienne eurodéputée, Pr. Sara Chandler, Lauren Lederle, et Jocelynne Scutt étaient presents à cette conférence.
Maryam Radjavi est intervenue en ligne lors de cette conférence. Elle s’est adressée ainsi à l’assistance :
« Aujourd’hui, le problème de l’Iran dépasse ses frontières et ne se limite plus à ce pays ni même au Moyen-Orient. Le régime clérical est engagé dans trois guerres à la fois : une guerre contre la communauté internationale, une autre contre les peuples du Moyen-Orient et, surtout, une guerre contre le peuple iranien. Ces conflits ne sont pas des signes de puissance du régime ; mais ce sont ses réactions désespérées, face à la résistance du peuple iranien qui cherche à renverser cette tyrannie religieuse.
Le régime a réagi d’une part en amplifiant fortement les exécutions des prisonniers. Pour le seul mois de novembre, le régime a exécuté au moins 120 prisonniers, notamment des sympathisants des Moudjahidine du peuple (OMPI) et des manifestants courageux. D’autre part il a augmenté le terrorisme hors des frontières de l’Iran ».
Evoquant les efforts du régime contre l’OMPI et le CNRI, Maryam Radjavi a déclaré :
« Depuis juillet dernier, le régime a beaucoup parlé du procès de 104 membres de l’OMPI en leur absence. Ce simulacre de procès a commencé aujourd’hui à Téhéran.
Il y a deux décennies, la Résistance iranienne a invité Khamenei et d’autres dirigeants du régime à comparaître devant un tribunal international pour présenter toutes leurs allégations contre l’OMPI et la Résistance iranienne.
Mais comme prévu, seuls les criminels du régime qui se font passer pour des juges et des avocats sont autorisés à prendre part.
Qu’est ce qui a poussé le régime à tenir un tel simulacre de procès ?
Tout d’abord, en raison du soulèvement généralisé du peuple iranien.
Deuxièmement, le développement des unités de résistance dans de nombreuses ville d’Iran et l’adhésion de plus en plus forte de la jeune génération vers l’OMPI et le CNRI, la Résistance gagnent en influence politique et sociale.
Troisièmement, il existe un puissant mouvement mondial exigeant que les dirigeants de la dictature religieuse soient jugés pour crimes contre l’humanité.
En octobre dernier, 453 juristes et instituts juridiques internationaux ont publié une déclaration condamnant cette parodie de justice par le pouvoir judiciaire répressif des mollahs.
En outre, 124 anciens leaders mondiaux ont demandé que les dirigeants du régime soient poursuivis pour leurs crimes contre l’humanité ».
Cette conférence s’est poursuivie par les interventions des autres personnalités qui ont pu présenter leurs points de vue et analyses sur la politique adéquate à mener contre le régime des mollahs.
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