29 Juin 2024

Discours de Maryam Radjavi au Sommet mondial 2024 pour un Iran libre Vers une république démocratique

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Discours de Maryam Radjavi au Sommet mondial 2024 pour un Iran libre  Vers une république démocratique

 

 

 

Chers compatriotes,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,

Votre manifestation massive à Berlin aujourd’hui est la prolongation du triomphe du peuple iranien dans son boycott national de l’élection de Khamenei.
C’est le cri du peuple iranien pour que le monde entende que la dictature religieuse est condamnée à être renversée et que la liberté, la démocratie et l’égalité seront établies en Iran, tout comme la paix au Moyen-Orient.
Nous saluons les Moudjahidine de la liberté à Achraf 3, l’avant-garde de la lutte, de la Résistance et du soulèvement contre la dictature religieuse.
Nous saluons aussi les insurgés et les manifestants dans l’ensemble des villes et villages d’Iran et nous rendons hommage aux détenus qui résistent dans les prisons de la dictature religieuse.
Je salue également les chères personnalités présentes à ce sommet.

La mascarade électorale, reflet de l’impuissance des mollahs

La mascarade électorale des mollahs est le résultat des impasses et des défaites majeures qui assaillent le régime car :

1- Le peuple iranien a déclaré de la manière la plus claire qu’il vote pour le renversement, qu’il n’y a pas de place pour des élections dans ce régime et que c’est le temps de la révolution.
Le jour où Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, a été tué, l’explosion de joie du peuple a exprimé le véritable vote du peuple iranien.
2- Ce scrutin reflète l’impuissance politique et stratégique totale de la dictature religieuse.
Un mollah sanguinaire et cinq pasdarans criminels qui incarnaient avant tout les poches vides d’un régime en phase terminale. Les chiffres, y compris le nombre de votes nuls, trahissent le néant de la base sociale du régime.

La surveillance et l’observation directe du début à la fin de cette mascarade depuis l’ouverture à 8h à la fermeture à 24h dans plus de 14.000 bureaux de vote par les sympathisants de l’OMPI, montrent l’énorme coup de massue du boycott assené au régime et que 88% des Iraniens ont boycotté la mascarade électorale ; 12% des électeurs ont voté, soit moins de 7.400.000 personnes. Qu’il s’agisse de ceux qui ont voté librement, de ceux qui ont été contraints à voter par divers moyens et de ceux qui ont déposé des bulletins nuls ou blancs.

C’est un énorme « non » à la dictature religieuse, le vote sans appel du peuple iranien pour son renversement, et le message de la victoire d’un Iran libre avec une république démocratique.

3 – Même en tenant compte des chiffres gonflés par le régime, le taux de participation est inférieur à celui de l’élection de Raïssi. Le fait même que le travail de Khamenei et ses élections se soient déroulées en deux temps, traduit la faiblesse et la confusion de la situation dans laquelle ils se trouvent.

Quoi qu’il en soit, le prochain président qui arrive, signale la poursuite de la stratégie de Khamenei. C’est un milicien du Bassidj de longue date, endurci par quatre décennies de répression et de guerre, fidèle d’entre les fidèles d’Ebrahim Raïssi le bourreau du massacre de 1988, et représentant des criminels connus sous le nom de Ansar Hezbollah. De plus il est au service du programme de fabrication de bombes de Khamenei. Lundi dernier, Khamenei, n’a pas hésité à dire avec une arrogance extrême, que même un soupçon de divergence (à son égard) lui sera inacceptable.

4- Les réformateurs au sein de ce régime irréformable, qui ont mendié deux ou trois sièges au parlement, selon les termes de leurs propres dirigeants, ont été utilisés pour faire monter le taux de participation au scrutin. Cependant, lorsque leur candidat a été interrogé sur son programme, il a répondu que c’était Khamenei qui déterminait son programme et sa politique et que s’en écarter était pour lui une ligne rouge.

5- Aujourd’hui, la situation où le pouvoir clérical se trouve au bord de son renversement, transparait dans plusieurs grands dilemmes, comme :

– Le danger des immenses soulèvements qui s’annoncent.

– L’impact létal de la mort d’Ebrahim Raïssi et le coup irrémédiable qu’il porte à la stratégie de la dictature religieuse.

– Le piège du bourbier de la guerre dans la région.

– Le défi de la succession de Khamenei et du manque d’avenir du régime.

– Et la faillite d’une économie qui sombre.

Résultat : avec cette élection, Khamenei voulait résoudre le problème de sa succession et de la survie du régime après sa propre mort. Mais il échoué dans cet objectif et le régime s’est rapproché d’un pas de géant de son renversement. Cette élection était prévue pour résoudre la succession de Khamenei et préserver la pérennité du système, mais elle le laisse sans successeur.
Des jours plus sombres sont à venir pour le pouvoir clérical. Le compte à rebours est déclenché.

Vers un Iran libre

La Résistance iranienne est prête à tourner la page la plus noire de l’histoire de l’Iran. Ce mouvement organisé, qui entrera bientôt dans sa 60e année, n’a cessé de lutter contre les dictatures du chah et des mollahs. Un mouvement qui a enduré dans ses luttes sans répit, la torture, la prison, les exécutions et l’exil forcé.

Mais il n’a pas faibli dans sa quête de liberté, en maintenant fermement ses principes et en faisant preuve de compétences politiques et historiques pour mener une transformation significative vers un Iran libre et une république démocratique.

La souffrance et le sacrifice de celles et ceux qui ont été torturés et massacrés renforcent les principes invincibles et les lignes de démarcation de la Résistance iranienne contre toute forme de tyrannie.

En effet, la génération de Massoud Radjavi a démontré qu’en affrontant la dictature religieuse de Khomeiny et de Khamenei, et même face aux pelotons d’exécution et aux potences, l’islam de l’OMPI est une religion de liberté. La liberté est l’essence qui redonne vie à l’humanité et dynamise les révolutions.

Maryam Rajavi-FreeIran2024-onwards to victory

 

Le règne absolu du guide suprême

Khomeiny était le véritable prince héritier du chah, mais avec un turban pour infliger plus de tortures et faire couler plus de sang sous le couvert de la religion, durant sa « monarchie absolue » à vie, selon sa propre expression.

C’est pourquoi depuis le premier jour, sous la dictature religieuse, les termes de « république » et de « président de la République » n’ont strictement aucun sens. C’est une énorme tromperie. Depuis le premier jour, selon la constitution du régime du guide suprême, la guerre et la paix, le corps des gardiens de la révolution, l’armée, le pouvoir judiciaire, la radio et la télévision d’État, le Conseil des gardiens et la formulation des politiques nationales sont tous contrôlés par un mollah médiéval. Dans ces conditions, comment peut-on parler de président ou d’élection présidentielle ? Ne s’agit-il pas plutôt d’un féodalisme clérical ?

Par conséquent, quiconque souhaite une république et la souveraineté populaire, quiconque souhaite la liberté et la démocratie, doit d’abord renverser les dictatures du chah et des mollahs. Sous le régime du chah, la Constitution déclare que la monarchie est un don divin et que, dans les générations futures, elle appartient exclusivement aux successeurs mâles du chah – jamais aux femmes. De même, en vertu de la constitution du régime clérical, « le guide de la nation, tuteur absolu de toutes les affaires » contrôle les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Les femmes sont interdites de tutelle, de leadership, de présidence et de magistrature.

De fait, quelle est la substance et le sens de la réforme de ce régime si ce n’est le démantèlement du principe de l’autorité religieuse et de ses clans militaires, économiques et politiques enracinés ?

Pourquoi l’OMPI est-elle devenue le nom le plus tabou dans le système politique des mollahs et de leurs alliés, proches ou lointains ? Parce que nous avons boycotté le régime du guide suprême et la Constitution de la dictature religieuse féodale. Parce qu’au lendemain du 20 juin 1981, nous nous sommes levés pour renverser la tyrannie religieuse, en affirmant clairement que la solution était de faire tomber ce régime, de renverser la monarchie en turban sous le couvert de la tyrannie du guide suprême.

La mort de Raïssi, une « coupe de poison » pour Khamenei

A présent, regardons le scrutin d’hier à travers ce prisme : Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, était une figure centrale destinée à combler les brèches au sommet du pouvoir. Il garantissait la stratégie de répression, de terrorisme et de bellicisme du régime et la seule option pour unifier le bureau de Khamenei et le gouvernement. La mort de Raïssi a été pour Khamenei l’équivalent d’une « coupe de poison ». Mais il est clair que l’impasse dans laquelle se trouve le régime ne date pas seulement de la mort de Raïssi. En 2021, Khamenei avait accepté le scandale de placer un bourreau à la présidence parce qu’il avait reconnu que Raïssi était le dernier recours face à la menace imminente de renversement.

Mais une série d’événements majeurs ont entrainé et donné de l’élan au terrain pour le renversement du régime. Depuis décembre 2017 et jusqu’aux soulèvements de 2018, novembre 2019 et septembre 2022, la génération de révolte et de révolution a montré sa détermination sans faille à renverser ce régime. Cette détermination est évidente dans les innombrables martyrs et prisonniers résultant des soulèvements incessants dans plus de 300 villes. Chaque jour, nous assistons à la croissance remarquable, au courage et à l’abnégation de cette génération à travers les actions des unités de résistance dans notre patrie occupée.

L’analyse tirée par Khamenei du soulèvement de 2022, l’a conduit à opérer une grande fuite en avant comme l’a démontré la guerre à Gaza. Il l’avait prévenu à Machhad le 21 mars 2023, sous le titre de « Front de résistance », en indiquant : “Nous annonçons le Front de résistance, et nous le déclarons ouvertement”.

C’est pourquoi nous disons que pour la paix dans la région, il faut viser la tête du serpent du bellicisme. Khamenei est le seul bénéficiaire des souffrances de la population opprimée de Gaza et de la population juive innocente. Selon Mahmoud Abbas, le président du gouvernement palestinien, « son objectif [au régime iranien] est clairement de faire couler le sang palestinien ».

Par conséquent, comme tous les tyrans en phase terminale, le dictateur impitoyable des mollahs a commis trois erreurs stratégiques : les massacres féroces de novembre 2019 et l’automne 2022 ont propulsé le conflit entre la société et le régime à un point de non-retour ; la purge réactionnaire au sein de son régime l’a rendu extrêmement fragile et le fait de s’impliquer dans le bourbier de la guerre au Moyen-Orient l’a dangereusement rapproché de l’abîme. Ainsi s’affirme la phase du seuil de renversement et de chute inévitable du régime.  Oui, les jours sombres du régime clérical approchent, et le compte à rebours a commencé.

Notre vision

Aujourd’hui, le peuple iranien et l’histoire se tournent vers l’alternative démocratique pour voir comment elle peut changer la situation actuelle. Contrairement à Khomeiny et à ses successeurs, qui occultent ou renvoient à un avenir incertain des questions politiques et sociales cruciales en recourant à la tromperie, nous nous efforçons d’exprimer nos points de vue aussi clairement que possible.

Le cap glorieux, la société et les relations que nous recherchons sont une société libérée de l’héritage du chah et des mollahs, une société libérée de la tyrannie, de la dépendance, libérée des discriminations, des pillages et de toutes les formes de coercition et de contrainte. Nous ne cherchons pas à remplacer le pouvoir actuel par un autre. Notre objectif est plutôt de transférer ce pouvoir et cette souveraineté à son propriétaire véritable, le peuple iranien, dans une république.

Les fondements de six décennies de lutte révolutionnaire pleine de sacrifices et de notre résistance, longue et complexe, peuvent se résumer en trois phrases :

La stratégie de notre lutte consiste à nous appuyer inconditionnellement sur notre peuple et sa force combative.

La démarcation avec le chah et les mollahs est le fondement de l’alternative démocratique et indépendante, à savoir le Conseil national de la Résistance iranienne.

La solidarité nationale pour renverser la tyrannie religieuse et établir une république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’État.

En 2022, lors de ce soulèvement monumental, les forces du camp du peuple ont affiché leur unité à travers le slogan « mort au tyran, qu’il soit chah ou mollah ».

Il y a deux semaines, l’agence de presse officielle du régime s’est étonnée : « elles (les militantes de l’OMPI) lancent le slogan de la liberté de porter ou non le voile alors qu’elles-mêmes portent le voile » !

Le régime souffre lorsque nous affirmons : « Non au voile obligatoire, non à la religion obligatoire et non au gouvernement obligatoire. »

Il souffre lorsque nous proclamons que les femmes sont « la force du changement » et lorsque que nous défendons le slogan « femmes, résistance, liberté ».

La question du hijab et le conflit « voilée », « non voilée », « mal voilée » sont fabriqués par les mollahs, instrumentalisés à des fins de répression, de division et d’intimidation. Néanmoins, les Iraniennes ont déclaré sans équivoque : « Avec ou sans hijab, en avant vers la révolution ».

La réponse finale du peuple iranien

Les soulèvements en Iran ces dernières années ont montré à la fois la stratégie du « soulèvement pour le renversement » et la force motrice qui la propulse.

Laissez faire ceux qui dénoncent comme « violentes », la juste lutte et la juste résistance du peuple iranien et de ses enfants courageux, tout en célèbrant hypocritement les anniversaires de héros tels que Majidreza Rahnavard, et d’autres qui ont châtié les agents criminels du régime avant d’être exécutés.

En effet, quel meilleur cadeau pour Khamenei que de dénoncer la lutte contre son régime comme de la violence ? N’est-ce pas le condensé des milliers de pages examinées par le simulacre de procès à Téhéran de 104 membres de la Résistance iranienne au cours de l’année écoulée ?

Bien entendu, le peuple iranien apportera la réponse finale et nécessaire au tyran Khamenei avec la massue du soulèvement et du renversement.

Maryam Rajavi-FreeIran2024-onwards to victory

La politique de complaisance encourage le régime

Le régime moribond est assiégé par la société iranienne, mais les gouvernements occidentaux persistent dans leur politique de complaisance. Il est donc nécessaire de mettre un terme à cette politique.

Prenons les événements récents : Aux États-Unis, des décisions ont été prises pour verser des plus de cent milliards de dollars d’actifs iraniens dans les coffres du régime, ouvrir la voie à des ventes de pétrole bénéficiant au financement des gardiens de la révolution et de leurs mandataires et répondre à leur bellicisme par des tactiques d’apaisement.

En Belgique, ils ont remis aux mollahs un diplomate terroriste porteur de bombe, bien qu’il avait averti que le régime le récupérerait en prenant des otages.

En Suède, bien qu’un tribunal ait condamné ferme un meurtrier de masse à la prison à vie, le gouvernement l’a rapidement gracié dans un conseil ministériel, et remis en mains propres au régime qui l’a accueilli en l’honorant d’une couronne de fleurs autour du cou. N’est-ce pas là une moquerie du droit, de la démocratie et de la justice ?

Pour contrer le plan du ministère du renseignement dans cette affaire, les sympathisants de la Résistance ont organisé des manifestations et des rassemblements de protestation pendant deux ans et deux mois, endurant des conditions difficiles telles que des températures de 20 degrés en dessous de zéro, de la neige, du vent et de la pluie. Je salue ces amis et soutiens indéfectibles de la Résistance iranienne !

Je serai claire : Messieurs ! Il vous est possible de pardonner pour le sang versé de nos héros, mais le peuple iranien, lui, ne pardonnera ni n’oubliera jamais.

En France, pour complaire au régime et à sa demande, ils remplissent les pages de leurs journaux de mensonges et de calomnies. Ils présentent des mercenaires du ministère du Renseignement comme des “enfants” de la guerre du Koweït, d’il y a 34 ans, qui soit dit en passant ont été sauvés par l’OMPI. Peu après les autorités ont tenté de visiter et d’inspecter un bâtiment géré par des partisans de la Résistance sous couvert de contrôle des règles de sécurité, au lieu de contrôler l’ambassade du régime. Incroyable ! Comme par hasard, ce bâtiment avait été pris pour cible à deux reprises l’an dernier par des terroristes armés, fidèles au régime.

Ensuite, le chef-adjoint de l’appareil judiciaire des mollahs a reconnu avec arrogance avoir surveillé directement l’opération dans ce bâtiment ! Un hebdomadaire français satirique s’est demandé s’il était branché sur les caméras piétons des policiers français ?[1]. En fait, une fois de plus, le régime a reçu des rançons et des encouragements pour ses prises d’otages.

D’ici je dis aux gouvernements adeptes de la complaisance : Messieurs ! Cette politique encourage le régime dans le terrorisme, les prises d’otages, les exécutions et la répression. La tentative d’assassinat du professeur Alejo Vidal-Quadras en plein jour en novembre dernier à Madrid en est un exemple.

Je le répète ! Messieurs, vous avez aidé ce régime à se rapprocher de la bombe atomique, vous avez ouvert la voie au bellicisme de Khamenei dans la région et vous avez enhardi les mollahs à un tel point qu’il a suscité les protestations du peuple ukrainien.

Pendant des années, vos médias ont propagé le mensonge selon lequel le fascisme religieux n’a pas d’alternative et qu’il faut s’en contenter. Cependant, il est impossible de soutenir ce régime moribond et d’empêcher son inévitable chute.

Heureusement, des milliers de parlementaires et d’élus d’Europe et d’Amérique se sont rangés du côté du peuple iranien et de notre programme pour un Iran libre et une république démocratique.

Je tiens à honorer ici la mémoire du sénateur Joseph Lieberman, qui a incarné l’intégrité en politique. Dans l’un de ses discours, il avait déclaré : « Ce régime est criminel. Selon la Déclaration universelle des droits de l’homme, le peuple iranien a le droit de se révolter contre ce régime. » Respect au sénateur Lieberman.

Résister : la clé de la victoire

Vous avez traversé fièrement la plus grande épreuve de notre histoire : la lutte contre une dictature religieuse. La force de la victoire et de la libération résonne dans votre volonté.

Comme l’a proclamé Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne, a déclaré : « Depuis le 20 juin 1981, nous avons acquis la crédibilité de notre existence – l’existence de notre peuple et de notre révolution – grâce à la formule clé : Mener un résistance révolutionnaire et nationale, et en payer le prix, tout le prix ».

La résistance est le droit légitime d’un peuple opprimé. La résistance est la clé de l’avancée et de la victoire. Dans les ténèbres de la répression brutale, la résistance est la clé pour tenir bon, s’organiser, avancer, revitaliser l’espoir et ouvrir la voie vers la liberté.

Dans cette odyssée, les Moudjahidine du peuple, ces enfants de la patrie, ont mené une résistance inouïe, sacrifiant tout pour la liberté du peuple d’Iran.

C’est avec cette espérance et cette foi que j’en appelle à mes compatriotes :

Toi, peuple d’Iran qui aspire à la liberté,

vous, les femmes courageuses qui avez vaincu la peur,

vous, les jeunes rebelles qui illuminez les nuits sombres du pays par votre combat,

Levez-vous et forgez la victoire par votre lutte et votre résistance !

En avant vers la mère de toutes les destinations, la destination de la liberté et de la libération du peuple iranien, vers la conquête de Téhéran et la libération de l’Iran. L’Iran peut et doit être libéré.

Je vous remercie

[1] Le Canard enchainé du 19 juin 2024

Free Iran 2024 World Summit Onward to a Democratic Republic- Maryam Rajavi

Discours de Maryam Radjavi au second jour du sommet mondial 2024 pour un Iran libre
https://www.maryam-rajavi.com/fr/iran-libre-2024-feuille-de-route-de-la-resistance-iranienne-pour-une-republique-democratique/

Troisième jour du Sommet mondial 2024 pour un Iran libre La catastrophe des droits humains lapidés du peuple iranien
https://www.maryam-rajavi.com/fr/sommet-pour-un-iran-libre-2024-jour-iii-le-peuple-iranien-massacre-des-droits-de-lhomme/

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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