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01 Août 2024

Conférence en présence de Rudy Giuliani, ancien maire de New York, pour l’anniversaire de l’attaque du gouvernement irakien inféodé à Khamenei contre la cité d’Achraf

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Conférence en présence de Rudy Giuliani, ancien maire de New York, pour l’anniversaire de l’attaque du gouvernement irakien inféodé à Khamenei contre la cité d’Achraf

Maryam Radjavi : il est nécessaire de changer la politique internationale vis-à-vis du régime des mollahs

Monsieur le Maire Rudy Giuliani,
Chère Dr Ryan,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,

Je suis heureuse de vous accueillir aujourd’hui à la Maison de la Résistance iranienne. Le maire Rudy Giuliani est un grand ami des jours les plus difficiles de la résistance.
Le nom des Moudjahidine du peuple (OMPI) dans l’histoire contemporaine reflète la bataille pour la liberté et la libération de l’Iran des dictatures du chah et des mollahs. C’est pour cette raison qu’ils ont toujours été la cible de tuerie et de répression. Le sujet reste et a toujours été qu’il faut faire partir la dictature religieuse et instaurer en Iran la liberté, la démocratie et l’égalité.

Hommage aux martyrs de l’attaque de juillet 2009 contre Achraf

Ce 27 juillet marque le 15e anniversaire de l’attaque du gouvernement irakien inféodé à Khamenei et du massacre d’Achraf. Cette attaque s’est produite juste après le soulèvement de 2009. Khamenei voulait éteindre la source d’inspiration de la jeunesse insurgée. Nous n’oublierons jamais ces chers martyrs : Amir Kheiry, Hanif Emami, Mehrdad Niksir, Siavash Nezam ol-Molki, Alireza Ahmadkhah, Hamid Zamani, Mehrdad Rezazadeh, Mohammad Reza Bakhtiari, Hossein Mahmoudi, Shaaban Souri, Hamdollah Rahmani, Asghar Yaghoubpour et Mohammad Tata’i.
Saluons-les ! Durant ces deux journées, plus de cinq cents personnes ont été blessées et 36 autres prises en otages, déclenchant une grève de la faim de 72 jours qui a bouleversé le monde.
Et nous n’oublierons jamais les prises de position du maire Rudy Giuliani et de ses amis, et combien ils ont protesté contre l’assassinat des Achrafiens ce jour-là.
Je me souviens, Monsieur le Maire, à quel point vous aviez été choqué lorsque vous avez vu les forces américaines quitter Achraf et la livrer aux criminels de Maliki. Et vous avez critiqué à plusieurs reprises le gouvernement américain pour avoir négligé sa responsabilité dans la protection d’Achraf. Vous avez crié à plusieurs reprises : Honte à la complaisance avec le régime criminel des mollahs !
Oui, durant les années où les Moudjahidine du peuple étaient en Irak, face aux attaques des forces [du premier ministre] Maliki, Rudy Giuliani a condamné à chaque fois ces tueries,
De même, j’ai été témoin de scènes inoubliables quand il s’est opposé à Kobler, le représentant de l’ONU en Irak, dans ses discours en face de l’ONU ou ici en présence d’autres personnalités.
Il a lutté contre l’étiquette de terroriste collée à ce mouvement, et lorsque la politique mondiale était dominée par la complaisance avec le fascisme religieux, il a défendu la volonté du peuple iranien de renverser ce régime et d’établir la liberté et la démocratie.
Le peuple et les insurgés en Iran apprécient ces soutiens et ces positions contre le régime criminel des mollahs. Ce que disent le peuple iranien et ses amis sont simplement et clairement que le temps de la dictature religieuse en Iran est révolu. L’époque où il était possible de sauver ce régime putrifié générateur de guerre au Moyen-Orient, en sacrifiant des dizaines de milliers d’innocents dans cette région, est révolue. Les conditions dans lesquelles il était possible de trouver un moyen d’échapper au soulèvement et au renversement par des exécutions quotidiennes en Iran, la répression des femmes, le crime et le pillage sont révolues.

La réalité la plus importante de la société iranienne

Aujourd’hui, la dictature religieuse, qui sent plus que jamais le danger de la situation, a nommé comme président quelqu’un qui pourrait retarder le soulèvement par la tromperie. Mais la situation interne et externe de la théocratie est si désastreuse qu’il n’y a plus de place dans la société iranienne pour répéter les simulacres de réformes, pas plus qu’il n’y a de motivation de la part des réformistes.
Le boycott massif et sans précédent des farces électorales des législatives et de la présidentielle du régime a montré la réalité la plus importante de la société iranienne d’aujourd’hui : le peuple veut le renversement du régime dans sa totalité. Près de 90 % de la population a participé à ce boycott et a rejeté l’intégralité de la théocratie.
Cette réalité est si dure que Khamenei l’a admis pour la première fois, et le président du parlement des mollahs a déclaré que l’abstention d’une « partie significative du peuple » aux scrutins « est un fait, et ses conséquences sur le système de gouvernance et le sort général de la société sont si lourds que nous ne pouvons simplement pas l’ignorer ».
Oui, la seule solution au problème iranien est le renversement de ce régime par le peuple iranien et sa résistance. Les unités de résistance et la jeunesse insurgée se battent avec leurs activités croissantes dans tout le pays pour réaliser la volonté du peuple de renverser ce régime et d’établir une république démocratique.
C’est pour cette raison que le régime judiciaire a ouvert un simulacre de procès contre les Moudjahidine du peuple et des membres de la résistance afin de les empêcher d’attirer la jeune génération, à coups de propagande, de menaces et d’intimidation.
Récemment, en réaction au grand rassemblement pour un Iran libre, il a menacé de poursuivre en justice et de faire extrader vers l’Iran les participants aux manifestations et rassemblements de la résistance qui se déroulent à des milliers de kilomètres de là. Mais plus ils déploient d’efforts, plus les gens rejoignent l’OMPI et la résistance.

Le message du boycott massif de la farce électorale

Le nouveau président du régime ne manque aucune occasion de dire qu’il est venu mettre en œuvre la politique de Khamenei et qu’il n’a pas d’autre programme que celui de son guide suprême. Il fait l’éloge de la politique et des prises de positions de Khamenei, qui sont odieuses aux yeux du peuple iranien, en parlant de « la vision de notre guide », qualifie le bourreau du massacre de 1988 Ebrahim Raïssi de « serviteur profondément dévoué et respecté » et a mentionné à plusieurs reprises l’héroïsme de l’auteur du massacre des Moudjahidine du peuple à Achraf et bourreau des peuples de la région, Qassem Soleimani. Mais sa déclaration la plus importante, qui reflète la situation réelle de l’ensemble du régime, est la suivante : « Je suis venu parce que j’ai vu le système en danger ».
Bien entendu, le peuple iranien n’a pas prêté attention au changement de visage. Il dit que c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Le boycott massif de la farce électorale dit clairement que le peuple vote pour le renversement de ce régime.
Certes, une partie des lobbies, salariés réguliers du régime, favorisent quiconque est mis en place – de Raïssi, bourreau du massacre de 1988, à n’importe quel autre criminel cruel – et leur conclusion constante est qu’il n’y a pas d’autre solution que de continuer à accorder des concessions au régime.

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Complaisance, guerre et terrorisme

Alors que les mollahs sont assiégés par le peuple iranien et sous les coups des unités de résistance, ce régime continue d’utiliser la politique de complaisance pour repousser sa situation de renversement.
Cette politique fonctionne dans plusieurs domaines importants :
Premièrement, elle tente d’exercer des pressions pour limiter la résistance du peuple iranien.
Deuxièmement, sous la protection de la politique de complaisance, les mollahs se sont retrouvé les mains libres pour leur belligérance dans la région.
Troisièmement, cette politique a ouvert la voie au régime pour utiliser les marchés des pays occidentaux, les médias de ces pays et même les cercles gouvernementaux en vue de faire avancer ses politiques bellicistes et répressives.
Les tentacules terroristes du régime sont actifs dans toute l’Europe, en Allemagne, en Angleterre, aux Pays-Bas, en France et dans d’autres pays, et se sont également étendus à l’Amérique.
Nous avons vu que le gouvernement allemand a finalement été contraint avec un grand retard de fermer 53 centres terroristes du régime dans son pays. Bien que le principal centre terroriste du régime soit ses ambassades à travers le monde.
Je dois dire que tant que ces gouvernements ne changeront pas leur politique actuelle et ne soutiendront pas le renversement du régime par le peuple iranien, ils ne disposeront d’aucun barrage fiable ni de défense contre le terrorisme, les prises d’otages et la criminalité du régime.
Ce principe de base s’applique également à la crise actuelle dans la région. Le feu que répand le régime au Moyen-Orient et ses activités visant à déstabiliser toute la région n’ont d’autre solution que son renversement par le peuple iranien et sa résistance.

Le fruit de la complaisance

Lorsque nous parlons de complaisance, cela veut dire de fermer les yeux sur les violations des droits humains et pire encore, la participation à la répression du mouvement de résistance au profit du régime.
La création de l’Armée de libération nationale iranienne (ALNI) a été le fruit de torrents de sang versé et d’innombrables souffrances du peuple iranien. C’était une réponse patriotique et populaire et surtout une réponse ferme à l’équation du renversement de la dictature religieuse.
Le bombardement et le désarmement de l’ALNI,par les États-Unis à la demande des mollahs, constituent leur plus grande erreur dans la politique liée à l’Iran.
L’inscription sur la liste des entités terroristes de l’OMPI et plus important encore la violation du pacte de protection des habitants d’Achraf, et le feu vert à la force terroriste Qods et aux affidés de Khamenei en Irak pour lancer des attaques sauvages contre la cité d’Achraf et le camp de Liberty ont été les plus grandes erreurs de la politique de complaisance aux Etats-Unis qui ont fait pencher l’équilibre des forces dans la région du côté du fascisme religieux.
Nous n’oublions pas qu’au plus fort du soulèvement de 2022, le gouvernement américain négociait secrètement avec le gouvernement de Raïssi. Et juste le jour anniversaire du soulèvement, il a conclu un accord avec les mollahs sur l’échange de prisonniers et l’envoi d’argent au fascisme religieux. Le fruit de cet accord est tout d’abord, le bellicisme du régime à Gaza, puis les 200 attaques des Gardiens de la révolution, sous le couvert de leurs mandataires, contre les forces américaines en Irak et en Syrie, les attaques des Houthis de Khamenei dans la mer Rouge et d’autres conflits qui se poursuivent encore aujourd’hui.
Ces attaques ne montrent pas la force de ce régime ; elles sont le fruit de la complaisance. S’il n’y avait pas eu de politique de complaisance ces dernières décennies, Khamenei n’aurait pas osé tirer une seule balle. Tous ces conflits et tensions sont générés par Khamenei pour échapper au soulèvement du peuple iranien.
Par conséquent, les effets de la complaisance avec ce régime nuisent avant tout au peuple et aux insurgés en Iran.
Cependant, tout comme la dictature du chah n’a pas pu échapper au soulèvement et à son renversement malgré le soutien de taille des gouvernements occidentaux, la dictature religieuse ne pourra échapper au soulèvement ni à son renversement malgré toutes les concessions et encouragements de l’Occident.
Heureusement, il existe désormais une tendance croissante à soutenir le peuple iranien et sa résistance au niveau international.
Les déclarations de 4 000 parlementaires, dont des majorité de membres de 34 parlements du monde, et les déclarations de 137 anciens chefs d’État, ex-chefs de gouvernement, anciens ministres, ambassadeurs et anciens dirigeants d’organisations internationales, publiées en soutien au programme en 10 points de la Résistance iranienne, vont dans ce sens. Nous appelons le monde à soutenir cette solution.
Je vous remercie

 

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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