Augmentation des exécutions criminelles parallèlement à la présentation du gouvernement de Pezeshkian
51 exécutions en une semaine
29ème semaine de la « campagne des mardis Non aux exécutions » avec la grève de la faim des prisonniers politiques dans 18 prisons d’Iran
Maryam Radjavi : les exécutions croissantes de prisonniers renforcent la colère générale contre le régime. L’inaction de la communauté internationale encourage la dictature religieuse à poursuivre ses crimes en Iran et son terrorisme et bellicisme à l’étranger
Parallèlement à la présentation du gouvernement de son nouveau président et à l’escalade de la guerre des loups entre les factions au pouvoir, Khamenei a accéléré les exécutions afin de créer un climat de terreur et d’empêcher le peuple de se soulever. Ce mardi 13 août, les bourreaux ont pendu un prisonnier nommé Farajollah Jamal Zahi à Kerman et deux prisonniers à Rafsandjan.
Samedi 10 et lundi 12 août, outre les exécutions annoncées dans le communiqué du 12 août, sept autres prisonniers ont été pendus. Lors de ces exécutions, Ayat Biranvand, 22 ans, et un autre condamné ont été pendus lundi. Milad Hadipour, Shirzad Reshadat ont été exécutés samedi à Khorramabad et Ali Mahdovian, 32 ans, a été pendu avec deux autres détenus à Tabriz. Ainsi, 51 prisonniers ont été pendus en une semaine, du 6 au 13 août.
D’autre part, mardi 13 août, les détenus de 18 prisons à travers le pays ont mené la 29ème semaine de la « campagne des mardis Non aux exécutions » avec leur grève de la faim.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré qu’en tuant de plus en plus de prisonniers chaque jour, Khamenei cherche à sauver la dictature religieuse des impasses où elle est embourbée et du renversement qui l’attend. Mais ces effusions de sang sans compter ne font qu’aviver la colère du peuple et de la jeunesse en Iran pour renverser ce régime.
Elle a une fois de plus appeler à une action internationale urgente pour sauver les condamnés à mort en Iran et arrêter la machine à exécuter du régime des mollahs. Elle a souligné que non seulement le silence et l’inaction encouragent la dictature religieuse à poursuivre ses crimes et ses tueries en Iran, mais aussi à poursuivre son terrorisme et sa belligérance au Moyen-Orient et dans le monde.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 13 aout 2024
- Étiquettes : Droit de l’homme, exécution, mollahs en Iran, prisonniers politiques