17 Août 2024

Rassemblements de protestation d’infirmières à travers l’Iran

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Rassemblements de protestation d’infirmières à travers l’Iran

Saluant les infirmières qui manifestaient, Mme Radjavi a déclaré que le peuple iranien trouvera la voie du salut face à l’oppression et l’injustice en se soulevant pour renverser ce régime
Dans le cadre de la vague de protestation des infirmières ces dernières semaines en Iran, ce samedi 17 août, les infirmières de l’hôpital « Imam Reza » de Machhad se sont rassemblées dans la cour du complexe pour protester, scandant notamment : « L’inflation est en dollars, nos salaires sont en rials ». La nuit précédente, elles avaient été menacées de subir des conséquences si elles manifestaient. Aujourd’hui, au lieu de répondre à leurs demandes, le régime leur a envoyé des forces répressives sur le lieu de leurs protestations. Les infirmières ont annoncé que leur grève et leur mouvement se poursuivraient jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.
La grève des infirmières a commencé le 2 août 2024 à Chiraz et Karadj. Le personnel infirmiers de Karadj a fait grève dans les hôpitaux Kossar, Imam Ali et Shariati. À Chiraz, les infirmières de neuf hôpitaux se sont mises en grève le 2 août. Par la suite, les protestations se sont étendues aux villes de Darab dans la province de Fars, Nourabad Mamassani, Tangan de Bouchehr, Kermanchah, Fassa, Jahrom, Mazandaran, Islamabad-e-Gharb, Abadeh de Chiraz, Lammard de Fars, Tabriz, Zandjan, Arak, Yazd, Machhad, et Yassoudj.
Lors de leurs rassemblements de protestation, les infirmières ont scandé des slogans tels que : « assez de promesses, nos tables sont vides » ; « où sont nos tarifs ? Dans vos poches » ; « infirmières, unissez-vous ! » ; « infirmières, criez vos droits » ; « l’inflation est en dollars, nos salaires sont en rials » ; « sans infirmières, l’hôpital est fermé » ; « nous ne voulons pas de votre charité à 20 tomans » ; « responsables incompétents, démissionnez » ; « nous avons combattu le coronavirus, nous n’avons vu aucun soutien ».
Le dimanche 11 août, le quotidien officiel Hammihan écrivait : « 90 % des infirmières des hôpitaux de Chiraz ont cessé de travailler. Au lieu des directeurs d’hôpitaux et des infirmières en chef, ce sont les organes de sécurité qui les ont contactées, les menaçant de licenciement, de les ficher et de les convoquer. »
Mohammad Sharifi Moghaddam, secrétaire de la Maison des Infirmières, a déclaré : « Au cours des derniers mois, les infirmières de tout le pays ont été soumises à une pression intense de la part du ministère de la santé en raison de leurs protestations contre les conditions de travail, notamment l’application incomplète de la loi sur les tarifs et les heures supplémentaires obligatoires […] Chaque année, 12 000 étudiants en soins infirmiers entrent dans les universités du pays, mais seul un petit pourcentage de ces diplômés est employé et travaille en Iran. Un grand nombre d’infirmières employées partent également pour les pays européens, l’Amérique et les pays du Golfe persique quelques années plus tard, au sommet de leur expérience et de leur préparation en tant qu’infirmières qualifiées et expertes ». (Quotidien officiel Shargh – 15 août).
La même source écrit : « Le Centre d’études stratégiques de la présidence a récemment indiqué dans un rapport que 73 % des médecins et des infirmières considéraient que les effets de l’inflation sur leur désir d’émigrer étaient “très élevés” ». Le secrétaire de la Maison des Infirmières a également souligné : « Le salaire de certains médecins, basé sur la performance, atteint jusqu’à un milliard de tomans ! Pendant ce temps, les infirmières doivent couvrir leurs frais de subsistance avec un salaire mensuel de 13 à 15 millions de tomans. Les infirmières devraient recevoir trois fois plus que leurs salaires actuels. »
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué les infirmières dévouées et travailleuses qui, malgré leur labeur épuisant 24/24 heures et leur service sincère à leurs compatriotes malades, souffrent de la négligence du régime prédateur des mollahs, des bas salaires et des privations sévères. Elle a déclaré que les infirmières ont entamé une grève dans plusieurs villes parce qu’elles ont atteint leur point de rupture en raison des heures supplémentaires obligatoires, des conditions de travail difficiles et des bas salaires.
Les infirmières, les médecins et autres personnel médical qui prennent soin de leurs compatriotes de manière responsable élèvent haut et fort leurs voix pour protester contre le fascisme religieux au pouvoir, à l’unisson avec les autres travailleurs. Le peuple iranien trouvera la voie du salut contre l’oppression, la discrimination et l’injustice en se soulevant et en renversant le régime infâme des mollahs.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 aout 2024

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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