Rencontre de Maryam Radjavi avec Guy Verhofstadt, ancien premier ministre belge, et une délégation allemande

Le samedi 7 décembre, Maryam Radjavi a rencontré M. Guy Verhofstadt, Premier ministre belge de 1999 à 2008, ainsi qu’une délégation allemande composée de la Pr. Margot Käßmann, évêque et ancienne présidente de l’Église protestante d’Allemagne, M. Carsten Müller, député au Bundestag, l’ambassadeur Hans-Ulrich Seidt, ancien chef de l’inspection au ministère des Affaires étrangères allemand, le Dr Rudolf Adam, ancien président de l’Académie fédérale de politique de sécurité, M. Leo Dautzenberg, président du Comité allemand de solidarité pour un Iran libre et ancien député au Bundestag, et M. Martin Patzelt, ancien député au Bundestag.
Evoquant les violations brutales des droits humains en Iran et la montée en flèche des exécutions, Maryam Radjavi a déclaré que pour dissimuler la guerre majeure de 45 ans qu’il mène contre le peuple iranien, le régime des mollahs s’est tourné vers l’agression extérieure et le terrorisme. Cependant, au cours de l’année écoulée, et en particulier face aux événements en Syrie, il en est sorti perdant et se retrouve confronté à une crise aigüe. Dans ce contexte, la politique de complaisance a toujours agi comme un soutien essentiel pour ce régime.
M. Verhofstadt a déclaré : J’ai parlé à plusieurs reprises au Parlement européen avec le responsable de la politique étrangère de l’Union européenne de l’impact destructeur de la politique de complaisance, et j’ai demandé comment peut-on faire confiance à un tel régime ? Après la guerre en Ukraine et le conflit au Moyen-Orient, il n’y a aucune raison de poursuivre cette stratégie de complaisance. Sanctionner 200 individus ne résout rien ; des mesures beaucoup plus fondamentales doivent être prises contre ce régime.
Il a évoqué les événements en Syrie en déclarant : Le prochain domino est important. Cela peut se produire rapidement. La question n’est pas de savoir si le régime sera renversé, mais quand il tombera à Téhéran.
M. Leo Dautzenberg a souligné la nécessité de punir les responsables des crimes commis en Iran, en ajoutant : Le musée situé à Achraf-3 rassemble tous ces documents.
Comme l’a également rappelé M. Müller, il est impératif de mettre ce sujet à l’ordre du jour.