Rencontres internationales en soutien à la Résistance iranienne

Auvers-sur-Oise a vu défiler des personnalités politiques venues des États-Unis et de toute l’Europe, jeudi 9 et samedi 11 janvier. Ces sommités internationales se sont rendues au siège du Conseil national de la Résistance iranienne (Cnri), rue des Gords, pour rencontrer ses représentants et Maryam Radjavi, sa présidente élue.
Jeudi, c’est Mike Pompeo, l’ancien secrétaire d’État américain (2018 m 2021) et ex-directeur de la Cia, qui a fait le déplacement sur les bords de l’Oise. Ce dernier a appelé la communauté internationale m soutenir la Résistance iranienne et m reconnaître le Conseil national de la Résistance iranienne comme la meilleure alternative au régime actuel.
1 000 exécutions
Samedi, une conférence diffusée sur les réseaux sociaux a réuni d’autres personnalités m Auvers : les ex-Premiers ministres Liz Truss (Royaume-Uni), Janez Janša (Slovénie), Ioulia Timochenko (Ukraine) ; John Bercow, Président de la Chambre des communes du Royaume-Uni (2009-2019), David Jones, ministre d’État pour le Brexit (2016-2017), Ola Elvestuen, ministre du Climat et de l’Environnement de la Norvège (2018-2020), le général Tod Wolters, Commandant suprême des forces alliées en Europe de l’Otan (2019-2022) et le général James Jones, conseiller m la sécurité nationale du président Obama (2009-2010).
Ces rencontres ont mis en lumière les atrocités en Iran, notamment près de 1 000 exécutions en 2024. Tous les participants ont convenu que 2025 sera une année déterminante pour l’Iran. « Le régime iranien est plus faible et plus vulnérable qu’il ne l’a été depuis des décennies », a rappelé le général Keith Kellogg, futur envoyé spécial de Donald Trump pour l’Ukraine et la Russie.
Maryam Radjavi a réaffirmé l’importance de la reconnaissance internationale du Cnri. « Reconnaître la Résistance iranienne n’est pas un choix parmi tant d’autres ; c’est la seule solution pratique et viable pour affronter le fascisme religieux au pouvoir en Iran », a-t-elle déclaré avant de réitérer sa vision d’une république iranienne démocratique et pluraliste, fondée sur l’égalité des sexes et la séparation de la religion et de l’État.