Une trentaine de maires du Nord et du Pas-de-Calais disent « non aux exécutions » en Iran
Plus de 1 000 maires, dont ceux de Douai, Saint-Léonard ou Villeneuve-d’Ascq, ont lancé un appel pour dire non aux exécutions en Iran où, en trois mois seulement, 386 personnes ont été exécutées.
Neuville-en-Ferrain, Lille, Dimont, Saint-Folquin ou Anzin : plus d’une trentaine de communes du Nord et du Pas-de-CaIais, à travers la signature de leur maire, s’engagent pour dire non aux exécutions en Iran. Le Comité des maires de France pour un Iran démocratique (CMFID) a en effet lancé un appel, vendredi 11 avril, en faveur de l’arrêt des exécutions en Iran, à l’initiative de la mairie du 5e arrondissement à Paris.
Déjà en janvier, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Volker Türk s’était dit profondément préoccupé par la forte augmentation des exécutions en Iran l’année dernière. Au moins 901 personnes auraient été exécutées en 2024, dont quelque 40 personnes en seulement une semaine durant le mois de décembre. Au moins 853 personnes avaient été exécutées en 2023. Cette vague croissante d’exécutions concernait des infractions liées à la drogue, toutefois, plusieurs dissidents et individus associés aux protestations de 2022 avaient également été exécutés. Le nombre de femmes exécutées a également augmenté.
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