Vidal-Quadras incarne une protestation historique contre la politique de complaisance

Le 29 février 2024, Maryam Radjavi a réservé un accueil chaleureux à Alejo Vidal-Quadras, président du Comité international In search of Justice (ISJ), et ancien vice-président du Parlement européen pour son premier déplacement près de Paris après l’attaque terroriste du régime iranien dont il a été victime.

Les membres et sympathisants de l’OMPI et du CNRI l’ont salué avec des brassées de fleurs, aux cris de « Vive Alejo » !

Accueillant M. Vidal-Quadras et son épouse, Amparo, Maryam Radjavi a souligné dans son discours:

Au nom de tous les Moudjahidine du peuple et de tous les membres de la Résistance iranienne, je vous souhaite la bienvenue et nous sommes très heureux de vous avoir parmi nous aujourd’hui. C’est pour nous tous, un grand honneur et un beau moment de joie.

Pour notre résistance, le Dr Alejo Vidal-Quadras est celui qui a joint la politique à l’honneur. Il n’a jamais abandonné et a été le précurseur d’une bonne politique contre l’intégrisme islamiste au pouvoir en Iran.

Il incarne une protestation historique contre la politique de complaisance avec le fascisme religieux.

Les mollahs, dans leur cruauté, ont fait de lui la cible de coups de feu. Mais ils ont échoué. Ils veulent éliminer du terrain ceux qui témoignent de la réalité de cette époque. Mais à présent, dans un beau miracle, et comme disent les Espagnols, le « miracle de Quadras », Alejo Vidal-Quadras se tient parmi nous. Oui, c’est un martyr vivant.

S’adressant à Amparo, l’épouse de M. Vidal, Maryam Radjavi a ajouté : Vous avez ressenti les dangers de continuer sur cette voie. Mais vous avez choisi de vous battre. C’est le secret de tous les héros invisibles mais qui déterminent le sort de la bataille.

Dans sa conclusion, Maryam Radjavi a rappelé : Demain, le régime organise un simulacre d’élections. Mais depuis la répression de la manifestation massive du 20 juin 1981 à Téhéran, le peuple iranien et sa résistance n’accordent pas la moindre légitimité à ces farces électorales et votent pour le renversement de la dictature religieuse. Cerné de crise, Khamenei a éliminé dans ce semblant de scrutins non seulement la faction dite des réformistes au sein de son régime mais aussi une grande partie de sa propre faction. Il veut ainsi, en refermant son système et en intensifiant au maximum la répression, sauver son régime du feu du soulèvement et de la résistance.

Nous sommes convaincus que ce régime n’a aucun avenir. L’avenir appartient aux défenseurs de la liberté et à ceux qui sont prêts à payer le prix de la liberté.

Ce fut ensuite au tour d’Alejo Vidal-Quadras, président du Comité ISJ de prendre la parole :

Mon message au régime iranien est le suivant : vous suiviez deux buts. L’un était de se débarrasser de moi et l’autre était d’effrayer les politiciens en Europe et aux Etats-Unis pour qu’ils cessent de soutenir Mme Radjavi et la Résistance iranienne. Mais vous n’avez atteint aucun de ces objectifs. Je suis vivant et ces politiciens ont redoublé d’activités en faveur de la résistance iranienne. Mon sang s’est désormais mêlé au sang des martyrs de cette résistance.

Lors de cette cérémonie, M. Struan Stevenson, ancien eurodéputé et membre du directoire de l’ISJ, est intervenu en déclarant : Ce qui n’a pas manqué de me choquer c’est qu’entre la vie et la mort, Alejo a désigné le régime iranien. Je dis à Alejo que le fait qu’il soit vivant est une victoire pour l’OMPI et une grande défaite pour les mollahs et que partout où il y a de l’injustice, nous continuerons à nous battre.