Maryam Radjavi : la baronne Boothroyd, grande amie du peuple iranien et de sa résistance, entre à jamais dans l’histoire de l’Iran

Toutes mes condoléances pour la mort de la baronne Betty Boothroyd, ancienne présidente de la Chambre des communes du Royaume Uni, grande amie de longue date du peuple iranien et de sa résistance, à sa famille, les gens qui l’aimaient, aux Britanniques, et au Parlement de ce pays. Ces condoléances s’adressent en particulier à ses amis du Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran et du Comité international des parlementaires pour un Iran démocratique. Une grande dame, courageuse et éprise de liberté qui m’a toujours impressionné par sa sincérité et son extraordinaire ouverture d’esprit.

La baronne Boothroyd avait qualifié le massacre des prisonniers politiques sur ordre de Khomeiny en 1988, comme le plus grand crime resté impuni après la Seconde Guerre mondiale. Elle avait ajouté qu’un jour viendra où nous verrons rendre la justice dans cette affaire.
Elle n’a cessé de défendre les droits des femmes, et lors du dernier contact que j’ai eu avec elle, elle a rendu hommage aux sacrifices des femmes et des jeunes en Iran. Elle a souhaité la victoire aux jeunes insurgés et aux combattants de la liberté qui se battent dans les rues.

Elle a toujours appelé le gouvernement britannique à se tenir du bon côté de l’histoire et à reconnaître le Conseil national de la Résistance iranienne et la lutte du peuple iranien pour renverser la dictature religieuse.
Les Britanniques ont perdu une voix qui les représentait dignement et le peuple iranien et sa résistance ont perdu une grande amie inoubliable. Le nom de la baronne Boothroyd, qui s’est tenue aux côtés des combattants de la liberté et des femmes d’avant-garde de l’OMPI dans l’une des périodes les plus sombres de l’histoire iranienne, est entré à jamais dans l’histoire du peuple d’Iran.