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03 Août 2022

Bilan effroyable de violations des droits humains pour la première année de présidence de Raïssi en Iran

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Bilan effroyable de violations des droits humains pour la première année de présidence de Raïssi en Iran

521 exécutions, des châtiments horribles comme aveugler les yeux, amputer les mains, exécuter en public, et montée de la répression des femmes

Ebrahim Raïssi, connu comme le bourreau du massacre de 1988, a achevé sa première année de présidence avec un sombre bilan de violations flagrantes et systématiques des droits humains. Sous son mandat, le régime a connu une montée sans précédent des exécutions et de la répression pour sauver la théocratie de l’explosion de la colère du peuple et retarder son inévitable renversement.
Un an après le début de sa présidence, qui a débuté le 3 août, au moins 521 prisonniers ont été exécutés, dont 21 femmes et six mineurs au moment du délit présumé. Les dix derniers jours de juillet, 33 prisonniers ont été pendus et les exécutions publiques ont repris. Au moins sept détenus ont été tués sous la torture au cours de l’année écoulée. La plupart des victimes étaient accusées de trafic de drogue, alors que le Corps des pasdarans et le Hezbollah contrôlent le trafic massif de drogue et son transit hors d’Iran.
Au cours de la même période, un prisonnier est mort d’une grève de la faim et plusieurs sont décédés en raison du retard de leur traitement médical. De nombreux autres détenus, dont un religieux sunnite, sont morts dans des circonstances suspectes. Des prisonniers ont été exécutés après avoir enduré des années de détention, dans certains cas jusqu’à 20 ans.

Hier, le 2 août, les agences de presse officielles ont annoncé que la Cour suprême du régime avait confirmé l’horrible verdict d’arracher les yeux d’une femme et de deux hommes. Les victimes ont été envoyées à Téhéran pour l’application du verdict. En juin et juillet, des bourreaux du régime ont amputé des doigts deux prisonniers accusés de petits vols.

Les exécutions se poursuivent sans relâche. Sur la base de documents secrets obtenus au sein de l’appareil judiciaire du régime, la commission de sécurité et du contreterrorisme du CNRI avait annoncé dans un communiqué le 16 mai 2022 que 5370 prisonniers se trouvaient dans le couloir de la mort en Iran.

Le guide suprême du régime, Ali Khamenei, avait qualifié la nomination de Raïssi, le 3 août 2021, de « mesure tout à fait significative », ajoutant : « de nouvelles personnes ayant de nouvelles initiatives entrent sur le terrain. » À l’occasion du Nouvel An iranien (21 mars 2022), il avait également évoqué la nomination de Raïssi comme l’une des « douceurs » de l’année iranienne écoulée, qui « ravivait les espoirs ».

Le bilan d’un an de Raïssi réaffirme que Khamenei le considère comme la solution finale pour faire face à une société en crise et explosive. Ce qu’entend Khamenei par « l’étape significative », des « nouvelles initiatives » et des « douceurs de l’année dernière » revient à toujours plus d’exécutions et de répression pour préserver le régime chancelant.
Commentant le bilan d’un an du régime clérical, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que la poursuite et l’intensification des effusions de sang et des crimes contre l’humanité n’empêcheront pas et ne pourront empêcher la théocratie d’être renversée. Bien au contraire, cela renforce la détermination du peuple iranien et de sa Résistance dans leur lutte pour la liberté.

Elle a réaffirmé que dialoguer avec un régime qui viole de manière flagrante tous les principes et normes internationaux reconnus de droits humains n’est ni légitime ni justifié. Elle a exhorté les Nations Unies et tous les défenseurs des droits humains, ainsi que l’Union européenne et ses Etats membres à condamner les crimes de ce régime médiéval et à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie de milliers de condamnés à mort. Le dossier des violations des droits humains en Iran doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Khamenei, Raïssi et les autres dirigeants du régime doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité, a ajouté Mme Radjavi.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 août 2022

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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