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Biographie de Maryam Radjavi

 

Date de naissance : 4 décembre 1953
Lieu de naissance : Téhéran en Iran
Formation : Ingénieure métallurgique de l’Université de technologie Charif à Téhéran

Parcours politique :
• Responsable au sein du mouvement étudiant affilié à l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) opposée au régime du chah (1973-1979)
• Responsable au sein du département social de l’OMPI (1979-1981), chargée avec d’autres d’organiser des protestations sociales contre la répression, notamment la répression des femmes.
• Candidate aux législatives de 1980
• Codirigeante de l’OMPI de 1985 à 1989
• Secrétaire générale de l’OMPI de 1989 à 1993.
• Présidente de la République élue du Conseil national de la Résistance iranienne, le parlement en exil depuis 1993.

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Qui est Maryam Radjavi ?

Maryam Radjavi est née dans une famille de classe moyenne à Téhéran. L’un de ses frères, Mahmoud, est un membre vétéran de l’OMPI qui a été prisonnier politique sous le régime du chah.
Sa sœur aînée Narguesse a été tuée par la police secrète du chah, la Savak, en 1975. Une autre de ses sœurs, Massoumeh, étudiante en génie industriel, a été arrêtée par le régime des mollahs en 1982. Enceinte à l’époque, elle a été exécutée après avoir été violemment torturée. Le mari de Massoumeh, Massoud Izadpanah, a aussi été exécuté.
Maryam Radjavi est ingénieure en métallurgie diplômée avec mention de la prestigieuse Université de technologie Sharif.
Elle rejoint l’OMPI pour prendre part à la résistance populaire contre les deux dictatures corrompues du chah et des mollahs. Dans les années 1970, durant ses études universitaires, elle organise des protestations étudiantes contre le chah. Après la révolution antimonarchique de 1979, elle se présente aux premières législatives à Téhéran en 1980. Mais, en raison de la fraude électorale généralisée du nouveau régime intégriste, pas un des candidats de l’opposition n’entre au parlement. Malgré tout, Maryam Radjavi reçoit plus de 250.000 votes.
Elle est une éminente organisatrice du mouvement étudiant et de ses manifestations après le renversement du chah. Elle joue un rôle clé dans l’adhésion des lycéens et étudiants au mouvement pour la liberté. Elle est une des architectes de deux grandes manifestations pacifiques à Téhéran en mai et juin 1981 contre la dictature montante.

La direction de l’OMPI : Une nouvelle ère de la lutte des femmes

En 1984, elle est la première femme de l’histoire moderne de l’Iran à diriger une organisation politique de premier plan. Elle devient codirigeante de l’OMPI avant d’en être élue quatre ans plus tard secrétaire générale.
Au cours de cette période, sous sa direction, une génération de femmes va occuper des postes de direction difficiles, engendrant un changement historique au sein de l’OMPI. Les cadres féminins des Moudjahidine du peuple ont dû mener l’une des batailles politiques les plus complexes de l’histoire contemporaine contre une dictature religieuse cruelle. Au cours des trois dernières décennies, des femmes compétentes ont été élue à la tête de l’OMPI et c’est toujours une femme qui est à la tête de l’organisation.
Maryam Radjavi lors d’une table ronde à l’occasion de la Journée internationale des femmes (en mars 2017) intitulée « Le leadership des femmes, l’expérience de la Résistance iranienne » a déclaré : « la lutte des femmes iraniennes pour la liberté et l’égalité dure depuis un siècle et demi. Les historiens iraniens et occidentaux qui ont étudié les événements de ces 150 dernières années en Iran, attestent clairement de ce fait. De plus, durant toute cette période, malgré les tyrannies politiques, la culture en vigueur et la misogynie, des femmes d’avant-garde ne se sont pas laissées intimider, se sont dressées et ont fait la démonstration de leur compétence dans divers domaines. Le critère le plus important de ce phénomène d’avant-garde se trouve dans leur présence courageuse dans la lutte contre la dictature religieuse en Iran et les tyrannies qui l’ont précédée. C’est l’indicateur le plus élevé et le plus complet du progrès d’une société.
C’est à l’aune de ce critère que l’on peut mesurer l’avancée du développement et des progrès véritables d’une société. C’est avec le degré d’efforts déployés en faveur de la liberté et de l’égalité d’une société que l’on peut apprécier ce problème. Sans égalité, tout progrès politique, économique et social s’avère d’abord inefficace, ensuite provisoire et certainement réversible.
De ce point de vue, les révoltes qui ont conduit au renversement de la dictature du chah en 1979 ont marqué un bond en avant en Iran et constitué une expérience avec un phénomène émergent, à savoir la participation remarquable des femmes à une échelle massive dans les manifestations de rue, par millions. Cela traduisait l’immense aspiration au progrès de la société iranienne (…)
Dans le face-à-face avec le régime du guide suprême, la participation massive des femmes a été un bouleversement majeur, et ce bouleversement a posé les fondements de la résistance face à ce régime.
La participation des femmes dans cette lutte a été étendue dès le départ en termes quantitatif, et extrêmement impressionnante, efficace et dévouée en termes qualitatifs.
Je dois dire que dans la lutte contre ce régime intégriste, des dizaines de milliers de femmes ont été torturées et exécutées. Ces événements se sont produits surtout dans les années 1980.
Si les femmes n’avaient pas eu de motivation puissante, elles auraient certainement abandonné face aux tortures et aux tueries que leur faisaient subir les pasdarans du régime du guide suprême. Une tuerie d’une rare cruauté dans le monde contemporain.
Or, plus cette répression augmentait, plus elle rendait les Iraniennes déterminées à lutter, à résister et à continuer le combat.

Dans les événements qui ont suivi la révolution iranienne, le rôle des femmes s’est rapidement développé. Elles sont devenues la force axiale du mouvement et de la lutte contre la dictature religieuse.

Aujourd’hui, les femmes occupent la plupart des positions clés et directrices du mouvement de la résistance, et forment plus de 50% des membres du parlement en exil de la Résistance. »

Participation active et égale des femmes au leadership politique

« Notre expérience (au sein du mouvement de résistance) c’est qu’il est impossible de briser le sceau de l’inégalité sans une mutation. Il faut confier sans la moindre crainte les fonctions de la direction aux femmes les plus compétentes.
En tant que bouleversement structurel, l’hégémonie des femmes dans cette résistance, leur a ouvert la voie aux responsabilités dans tous les domaines. Sous l’effet de cet élan, elles ont réussi à acquérir des valeurs nouvelles et à se débarrasser de valeurs obsolètes et rétrogrades ; en premier lieu, elles ont cru en elles-mêmes et en leurs capacités.
Et alors qu’elles saisissaient combien leur rôle responsable était nécessaire pour faire progresser la lutte contre la tyrannie religieuse, elles ont abandonné le monde de l’irresponsabilité et de la résignation, un monde où les femmes ne tirent leur crédibilité qu’en dépendant d’un autre, pour passer dans le monde des femmes responsables qui dirigent une lutte avec toutes ses conséquences.

Discours à la onférence international des femmes

leadership of women

La Présidente-élue du CNRI

Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) est un parlement en exil, créé en 1981 à Téhéran dans le but de renverser le régime des mollahs et d’établir une république fondée sur le suffrage universel, laïque et non nucléaire. En tant que coalition politique la plus ancienne de l’histoire de l’Iran, le CNRI est considéré comme une menace pour la survie de la dictature religieuse au pouvoir en Iran.
En 1993, dans sa réunion annuelle, le Conseil national de la Résistance iranienne, constitué de plusieurs organisations de l’opposition iranienne et de personnalités de premier plan, a élu Maryam Radjavi présidente de la République pour la période de transfert du pouvoir au peuple iranien.
En tant que Présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi représente un défi politique, social, culturel et idéologique extraordinaire pour les mollahs au pouvoir en Iran. Sous sa direction, les femmes accèdent à des postes clés dans la Résistance. Plus de la moitié des membres du CNRI sont des femmes. Elles occupent diverses positions politiques, diplomatiques, sociales et culturelles dans la Résistance. Elles sont devenues une voix importante dans l’opposition au régime misogyne au pouvoir. Il s’agit d’un développement historique capable de changer le cours du Moyen-Orient.
Au fil des ans, Mme Radjavi est intervenue dans des centaines de conférences internationales. Elle a été l’invitée d’honneur de nombreuses réunions et a pris la parole lors d’auditions au Congrès américain et de grandes conférences dans les principaux parlements d’Europe. Elle a rencontré de nombreuses personnalités politiques de premier plan, notamment des parlementaires, des diplomates, des chefs d’État et des défenseurs des droits humains des États-Unis, du Canada, d’Europe et du Moyen-Orient.

Contre l’intégrisme

Maryam Radjavi a prononcé de nombreux discours sur le véritable message de l’islam, à savoir l’islam tolérant et démocratique par opposition à une interprétation intégriste et extrémiste de l’islam. À son avis, l’une des démarcations les plus importantes entre ces deux points de vue complètement opposés est la question des femmes.
« L’islam, les femmes et l’égalité », « Les femmes, la force du changement » et « Les femmes contre l’intégrisme », « non au voile obligatoire, non à la religion obligatoire, non au gouvernement obligatoire » font partie des ouvrages rédigés par Maryam Radjavi.
En 1994, lors d’un discours prononcé à l’Hôtel-de-ville d’Oslo, elle a mis en garde contre la pieuvre de la tyrannie religieuse et de l’intégrisme islamiste dont le cœur bat à Téhéran. « Le fondamentalisme est devenu la plus grande menace pour la paix dans la région et dans le monde, affirme-t-elle. Les mollahs au pouvoir en Iran poursuivent leur programme expansionniste et l’exportation des crises et des tensions en exploitant les convictions religieuses de plus d’un milliard de musulmans. »

Dans un discours le 21 juin 1996 intitulé « Les femmes, la voix des opprimés » lors d’une conférence à Earls Court à Londres, Maryam Radjavi a déclaré : «la question des femmes et le mouvement de l’égalité sont liés à la lutte contre l’idéologie réactionnaire et l’intégrisme. Car les femmes ne sont pas seulement des pionnières du mouvement pour l’égalité, mais aussi la principale force de progrès, de paix et de justice sociale. À mes yeux, l’humanité ne pourra se débarrasser du phénomène funeste des conceptions réactionnaires et de l’intégrisme que lorsque les femmes assumeront leur rôle dirigeant dans cette campagne mondiale et emploieront l’ensemble des formes de la lutte démocratique pour fermer la porte à toute forme de complaisance et de compromis avec les mollahs misogynes et inhumains en Iran. »
Dans un discours prononcé à l’occasion de la Journée internationale des femmes en mars 2013 à Paris, Maryam Radjavi a appelé à la création d’un front contre l’intégrisme :
« Le temps est venu pour les femmes de développer le plus possible au niveau international, le front contre l’intégrisme et le front contre la dictature religieuse, pour la libérer les peuples de la région du fléau de l’intégrisme (…) Par conséquent, avant que ce régime puisse lui-même se développer, il faut développer notre front contre l’intégrisme.

Lors d’une audition au Congrès américain le 29 avril 2015, Maryam Radjavi a déclaré à propos de l’intégrisme islamiste : « Aujourd’hui, l’extrémisme et l’intégrisme islamistes, sous le nom de Daech ou de groupes paramilitaires chiites, ont lancé une attaque brutale contre des territoires allant de l’Asie de l’Est jusqu’aux rives méridionales et orientales de la Méditerranée, n’épargnant ni les Etats-Unis ni l’Europe.
L’extrémisme et l’intégrisme islamistes ont émergé comme une menace à la paix et la tranquillité régionales et mondiales après l’arrivée au pouvoir en Iran en 1979 de la dictature religieuse (fondée sur le principe du pouvoir absolu du guide suprême religieux). Depuis lors, le régime de Téhéran a agi comme la force motrice et l’épicentre de ce phénomène inquiétant régional et mondial (…) L’expérience de ces trois dernières décennies montre qu’en l’absence de politique de fermeté avec le régime de Téhéran, le monde devra faire face à des conséquences destructrices. »

Dans un autre discours à l’occasion de la Journée internationale des femmes à la salle de la Mutualité à Paris en 2016, Maryam Radjavi a déclaré : « Tout ce qui est contrainte et obligation et tout ce qui rejette le vote et le libre choix populaire, non seulement ce n’est pas l’islam mais c’est contraire à l’islam. Et tout ce qui nie l’égalité des droits des femmes, n’a pas sa place dans l’islam. Face à l’extrémisme, l’obscurantisme et l’instrumentalisation de la religion, nous défendons l’islam démocratique. Nous voulons avec ce mot émancipateur d’égalité et en particulier de participation active et égale des femmes à la direction politique, faire de ce siècle, le siècle des femmes, une ère de libération des femmes et de l’Humanité. Les femmes iraniennes doivent être libres ! Elles doivent elles-mêmes choisir leurs opinions, leurs vêtements et leur vie. Et nous répétons : Non au voile obligatoire ! Non à la religion obligatoire ! Non à un gouvernement obligatoire ! »

La troisième voie

En décembre 2004, dans un discours à une réunion au Parlement européen à Strasbourg, présentant « la troisième voie », elle a donné une perspective claire de la crise iranienne qui alimente les inquiétudes du monde.
En réponse à la crise iranienne, a-t-elle souligné, « il y a généralement deux options. L’une est le compromis avec le régime clérical dans le but de le freiner ou de le modifier progressivement. Cette politique a été menée par les pays occidentaux ces deux dernières décennies. L’autre option est de renverser les mollahs par une guerre étrangère, comme ce qui s’est passé en Irak, et personne ne veut le répéter en Iran. Je suis venue aujourd’hui pour dire qu’il existe une troisième voie : le changement de régime par le peuple iranien et sa résistance. Et c’est le seul moyen d’empêcher une guerre étrangère. Faire des concessions aux mollahs n’est pas une alternative à la guerre étrangère et ne les détournera pas de leurs objectifs funestes. »

Le plan en 10 points pour l’Iran libre

Maryam Radjavi a présenté un plan en 10 points pour l’Iran libre demain.

Encourager la solidarité mondiale en faveur de la Résistance iranienne

Aujourd’hui, parmi les Iraniens, Maryam Radjavi est à l’avant-garde de la lutte pour le changement démocratique en Iran. Elle dirige un mouvement mondial qui comprend des personnalités politiques et sociales des plus importantes, des responsables politiques et militaires, des parlementaires et personnalités politiques allant de l’Amérique du nord à l’Europe et l’Australie. Ce mouvement mondial a acquis un prestige et une légitimité sur la scène internationale dans son soutien la Résistance iranienne et sa section organisée à Achraf-3 pour défendre la nécessité d’un changement de régime ainsi que l’instauration de la liberté et de la démocratie en Iran. Il a aussi remporté de grands succès en dénonçant les crimes du régime contre le peuple iranien, son programme d’armes nucléaires et de missiles, ainsi que ses activités destructrices dans l’exportation du terrorisme et de l’intégrisme.

Campagne internationale pour sortir l’OMPI des listes noires

Entre 1997 et 2012, en raison de la politique de complaisance, des gouvernements ont accepté la demande du régime d’inscrire l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran sur leur liste des organisations terroristes et ont sévèrement restreint ses activités politiques. Aux yeux des Iraniens, il s’agissait non seulement d’une action dirigée contre une organisation politique mais aussi contre la résistance du peuple iranien pour la liberté et en faveur du régime des mollahs.
Mener une campagne mondiale massive pour retirer l’OMPI des listes terroristes en Europe et aux États-Unis, et dénoncer des marchandages secrets visant à satisfaire le régime des mollahs, a été un autre terrain de lutte de Maryam Radjavi. Le résultat a été le retrait de l’OMPI de la liste des organisations proscrites au Royaume-Uni en 2008, de la liste terroriste de l’UE en 2009, le rejet des accusations de terrorisme dans l’affaire du 17 juin 2003 par la justice française, et la révocation de la désignation de terroriste aux États-Unis en septembre 2012.

Campagne internationale pour la défense des membres de l’OMPI à Achraf et Liberty

En 2009, le gouvernement américain a transféré la protection et la sécurité de plus de 3000 membres de la résistance du camp d’Achraf au gouvernement irakien. Sur les ordres du guide suprême des mollahs Ali Khamenei, le Premier ministre irakien d’alors Nouri al-Maliki a lancé des attaques sur le camp d’Achraf en juillet 2009, avril 2011 et septembre 2013, faisant plus de 100 morts et plus d’un millier de blessés. À la suite de ces attaques, les Moudjahidine du peuple à Achraf ont été transférés au camp Liberty sous les auspices de l’ONU. Ils y ont été attaqués plusieurs fois par des tirs de roquettes qui ont causé la mort de dizaines de personnes et fait de nombreux blessés. L’objectif du régime des mollahs et de son gouvernement fantoche en Irak était d’éradiquer complètement la Résistance iranienne.
Maryam Radjavi a mené une campagne internationale en faveur des membres de l’OMPI à Achraf et Liberty, avec des centaines de déclarations des organisations des droits humains, de nombreux rapports et déclarations d’organisations affiliées aux Nations Unies, et des déclarations de milliers de parlementaires dans le monde, en plus de multiples résolutions de parlements et d’institutions internationales. Les efforts déployés aux États-Unis ont conduit à l’adoption d’une résolution en 2015 au Congrès appelant à assurer la sécurité des Moudjahidine du peuple au camp Liberty.

Ces efforts couplés aux campagnes politiques et internationales incessantes ont finalement abouti au transfert en toute sécurité et dans un cadre organisationnel, des Achrafiens, membres de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, depuis l’Irak vers l’Albanie et d’autres pays européens le 6 septembre 2016. Ce transfert a aussi fait voler en éclat les intrigues et les plans du régime des mollahs pour anéantir l’OMPI.

Le mouvement pour la justice des victimes du massacre de 1988

En aout 2016, dans un appel au peuple iranien et à sa Résistance, Maryam Radjavi a annoncé la formation du mouvement pour la justice en faveur des victimes du massacre des prisonniers politiques de l’été 1988. Parmi les demandes du mouvement figurent la révélation des noms de chaque décideur et auteur de ce massacre, la condamnation de tous les responsables et exécutants du massacre de 1988 et la publication des noms, identités et lieu d’inhumation de l’ensemble des victimes.
Le mouvement pour la justice, s’est rapidement développé en Iran et à l’étranger, et le dossier du massacre des prisonniers politiques est devenu le sujet du jour après 28 ans de tabou dans la société iranienne. Ce mouvement a contraint les dirigeants du régime à briser un silence de trois décennies et de se prononcer sur ce grand massacre. L’accueil réservé par les familles des victimes à ce mouvement et leurs efforts pour la publication des noms des martyrs et les documents de ce crime contre l’humanité a soulevé une vague à l’intérieur de l’Iran. Sur le plan international également, l’organisation par la résistance iranienne et des juristes de multiples conférences, a entrainé la condamnation internationale de ce grand crime et un appel à traduire en justice ses responsables.

1988 Massacre Iranian Resistance

La campagne contre le coronavirus

Depuis le début de l’épidémie de coronavirus en Iran, la Résistance iranienne a dénoncé la politique de dissimulation du régime sur les chiffres et l’épidémie dans le pays. Maryam Radjavi a dénoncé dans diverses conférences le comportement de la dictature religieuse. Notamment lors de la réunion intérimaire du Conseil national de la Résistance iranienne :
Sans les politiques inhumaines des mollahs, ces pertes auraient pu être bien moindres. Tout comme il aurait été possible d’éviter à des millions de personnes de perdre leur emploi et à des millions d’autres d’être la proie de la pauvreté.
Le régime a ouvert la voie à la propagation de l’épidémie dans le pays et il s’est abstenu de prendre des mesures de base pour lutter contre la maladie. Il a refusé de dépenser une partie de la fortune de mille milliards de dollars des institutions contrôlées par Khamenei pour combattre le coronavirus. Khamenei a empêché l’importation de vaccins.»

Rencontres et conférences internationales

Au cours des trois dernières décennies, Maryam Radjavi a participé à des centaines de conférences internationales, européennes et arabes, et a rencontré de nombreux dirigeants et personnalités politiques, culturelles et religieuses. Notamment :

• Parlement de Norvège – 8 novembre 2006
• Participation à la réunion du Groupe PPE au Parlement européen – Décembre 2006
Réunion au Parlement allemand – 23 mars 2010
Réunion au Parlement de Finlande le 13 mars 2010
Réunion au Parlement européen – 1er décembre 2010
Réunion au Parlement italien – 6 juillet 2011
Réunion de la Commission des droits humains du Parlement espagnol – 18 décembre 2012
Rencontre internationale au siège des Nations Unies à Genève – 19 septembre 2013
Sénat belge – 3 décembre 2013
Réunion au Parlement italien – 18 décembre 2013
Réunion à la commission des Affaires étrangères du Parlement norvégien – 26 février 2014
Audition au Parlement du Canada – Sous-comité des droits internationaux de la personne de Commission des affaires étrangères du Parlement du Canada – 15 mai 2014
Conférence au siège de l’ONU à Genève sur la responsabilité des Nations Unies à propos des massacres – 13 août 2014
Conférence au Parlement européen à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme – 10 décembre 2014
• Conférence au Sénat français – 5 mai 2015
Cérémonie du 70e anniversaire de la libération d’Auschwitz au Conseil de l’Europe à Strasbourg – 26 janvier 2015
Visite de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg et discours à la réunion officielle du Groupe du Parti populaire européen, réunion officielle de l’Union des libéraux et démocrates – 26 janvier 2015
Rassemblement pour la Journée internationale des femmes avec la participation de plus de 100 personnalités féminines des cinq continents à Berlin – Mars 2015
• Audition au Congrès américain – 29 avril 2015
Conférence au Parlement européen – 2 mars 2016
Conférence à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme au Parlement européen – 6 décembre 2017
Réunion officielle des groupe du Parti populaire européen (le plus grand groupe), des Libéraux démocrates européens et de l’Alliance de la gauche européenne à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg – 24 janvier 2018
Conférence à l’Assemblée nationale française – 21 février 2019
Conférence au parlement européen – 23 octobre 2019

Rencontres

• Le Roi Hussein de Jordanie – Septembre 1994
• Yasser Arafat – juillet 1996 – Juin 1996
• Yehudi Menuhi
• Rencontre avec François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste français – Juillet 2003
Rencontre avec une délégation multipartite de haut niveau de parlementaires britanniques
• Rencontre avec Ahmad Jarba, Président de Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution syrienne à Paris – 23 mai 2014
Rencontre avec une délégation de parlementaires et personnalités britanniques conduite par David Jones, ancien ministre à Auvers-sur-Oise – 13 février 2016
Rencontre avec George Sabra, membre de la Coalition nationale syrienne et l’un des dirigeants du Parti démocratique du peuple syrien, à Auvers-sur-Oise – 12 mai 2016
Rencontre avec une délégation de haut rang de la résistance syrienne – 11 juin 2016
Rencontre avec Gérard Deprez, ministre d’Etat belge et vice-président de la Commission budgétaire du Parlement européen – 11 novembre 2016
Rencontre avec le sénateur John McCain, président de la commission des forces armées des Etats-Unis, au siège de l’OMPI à Tirana – 14 avril 2017
Rencontre au siège de l’OMPI à Tirana avec une délégation de haut niveau du Sénat américain, composée du sénateur Roy Blunt, vice-président du groupe républicain au Sénat, membre des commissions des crédits, de l’information, de la législation, de l’administration, du commerce, des sciences et des transports ; le sénateur John Cornyn, chef de la majorité au Sénat, membre des commissions judiciaire, de l’information et des finances ; et le sénateur Tom Tillis, membre des commissions des forces armées, judiciaire, bancaire, du logement et des affaires urbaines, et de l’armée, le 10 août 2017.
Rencontre avec le Rudy Giuliani, ancien maire de New York à Achraf 3 en Albanie – 11 juillet 2019
Rencontre avec une délégation du Congrès américain, Dana Rohrabacher, représentant de l’Etat de Californie et Président de la Sous-commission Europe, Europe-Asie et les menaces émergentes ; et le juge Ted Poe, représentant de l’État du Texas et président de la sous-commission de l’anti-terrorisme, la non-prolifération nucléaire et le commerce à la Chambre des Représentants – 6 mars 2018
Rencontre avec le président albanais Ilir Meta – 16 septembre 2019
Rencontre avec le général américain James Jones, premier conseiller à la sécurité nationale du président Barack Obama et ancien commandant en chef du Grand quartier général des puissances alliées en Europe (SACEUR) – 17 novembre 1998
Rencontre avec David Jones, éminent député britannique, ministre du Pays de Galles dans le gouvernement de David Cameron et ancien ministre du gouvernement de Theresa May dans les négociations avec l’Union européenne – 6 avril 2019

Assassinats neutralisés : le régime effrayé contre-attaque

Au cours des trois dernières décennies, Mme Radjavi a été la cible des sinistres complots terroristes du régime des mollahs, notamment :
• Simultanément au grand rassemblement iranien à Dortmund, en Allemagne en juin 1995, le ministère du Renseignement des mollahs avait organisé un complot terroriste contre Mme Radjavi
• En 1996, le régime des mollahs a eu l’intention de bombarder le domicile de Mme Radjavi à Auvers-sur-Oise en France avec un mortier de 320 mm conçu à cet effet. Le mortier a été découvert et saisi dans le port belge d’Anvers
• En mars 2018, le régime des mollahs a planifié un important attentat à la bombe contre le rassemblement de l’OMPI de Norouz (le nouvel an iranien) en Albanie, où Mme Radjavi devait prendre la parole. L’attentat a été découvert et neutralisé à la dernière minute. L’ambassadeur du régime et trois diplomates ont ensuite été expulsés de ce pays.
• Un tentative d’attentat à la bombe contre le rassemblement annuel du Conseil national de la Résistance iranienne le 30 juin 2018 à Villepinte, en banlieue parisienne, où Maryam Radjavi était l’oratrice principale. Une heure avant l’opération, les terroristes ont été arrêtés et la bombe a été désamorcée. Le 1er juillet 2018, un haut diplomate iranien, Assadollah Assadi, a été arrêté. Il avait remis en mains propres les explosifs aux agents du ministère du Renseignement. Le diplomate terroriste a été condamné à 20 ans de prison et trois de ses complices terroristes à 15 à 18 ans de prison.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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