«La cause de toute l’humanité éprise de progrès»

Dans l’agressivité du fascisme religieux qui veut, avec une cruauté sans pareille, effrayer le monde entier, la persévérance de cette résistance et des Moudjahidine du peuple, offre des horizons lumineux à l’avenir et ravive la flamme de l’espoir dans le cœur d’une société opprimée.

De telle manière que les mollahs ont été contraints de produire des séries télévisées pour contrer la vague de sympathie de la jeunesse pour la résistance.

Ils n’ont pas le courage de dire que toutes ces allégations et ces mises en scène sur la fin de la résistance ont été un échec et ils ont peur de dire que tous ces montages de dossiers judiciaires et accusations fallacieuses contre la Résistance ont fini à la décharge. Par conséquent, ils ont eu recours à une propagande hystérique. Mais même s’ils hurlaient 24h/24h dans leur radiotélévision et dans leurs journaux contre cette Résistance, ils ne pourraient pas sauver la dictature religieuse de son renversement.

Tout le monde sait que les coups politiques et militaires les plus durs se sont abattus sur ce mouvement, du désarmement aux bombardements, en passant par la rafle du 17 juin 2003. Des coups si puissants, que si un centième, je le répète, un centième de ces coups avait été porté contre la dictature religieuse, elle se serait sans aucun doute disloquée. Mais ce mouvement est sorti du cœur de cette tourmente, encore plus fort et plus fier, posant une menace encore plus grande au régime des mollahs.

Quel est donc le secret de cette Résistance et des Moudjahidine du peuple ?
Où puisent-ils donc cette persévérance ? Comment à l’image d’un phœnix ils ont su renaitre du cœur de la souffrance et des flammes ? Et comment alors que les partis les plus puissants du monde sont en proie à des tensions et des divisions, les membres de cette Résistance ont su conserver leur unité et leur développement intérieur ?

En plus du sacrifice, de la sincérité et d’un leadership compétent, ce secret traduit une démocratie avancée dans les relations internes édifiées sur un choix conscient et libre de chacun des membres de ce mouvement. Ce choix libre constitue la pierre d’angle de la fraternité et de l’unité interne et cela les remplis de créativité, de sens des responsabilités et de qualités humaines.

C’est pourquoi ce mouvement apporte au peuple iranien la bonne nouvelle du libre choix et des élections libres. Dès le premier jour, Massoud (Radjavi) a dit que les Moudjahidine du peuple sont venus se sacrifier pour que le peuple iranien puisse exercer son libre choix.

Ce secret réside aussi dans le fait qu’ils croient au plus profond d’eux-mêmes dans la victoire, mais ils n’ont pas acquis leur foi dans le triomphe et n’ont passé leur vie dans la victoire ou des chemins y menant, sinon ils n’auraient jamais été capables de résister face au monstre de l’intégrisme religieux.

C’est pourquoi, comme l’a dit la Pasionaria : « Parlez à vos enfants ! Dites-leur comment, franchissant les océans et les montagnes, passant les frontières hérissées de baïonnettes, épiés par des chiens dévorants avides de déchirer leur chair, ces hommes sont arrivés. Ils abandonnèrent tout, leurs amis, leur village, leur maison, leurs biens, père, mère, épouse, frères, sœurs et enfants et vinrent nous dire : « Nous voici. Votre cause est la nôtre. C’est la cause de toute l’humanité éprise de progrès. » »
Oui c’est une cause née des justes désirs les plus purs et les plus fondamentaux de la nation iranienne, et pour laquelle 120.000 de ses meilleurs enfants et des symboles comme mes chères sœurs Neda et Sedigheh ont donné leur vie. Leur souvenir et leur héroïsme resteront à jamais gravé dans nos cœurs.