Cérémonie de Norouz, la nouvelle année 1400 iranienne, avec un discours de Mme Maryam Radjavi
Messages de prisonniers politiques et d’unités de résistance
Discours et messages de 84 parlementaires et personnalités politiques de 20 pays
Dans son discours de Norouz, Mme Maryam Radjavi a déclaré :
• Il ne fait aucun doute que le peuple iranien est prêt à renverser le régime des mollahs, et la farce électorale de la présidentielle de ce régime se heurtera à un boycott déterminé.
• Le grand progrès de la Résistance iranienne l’an dernier a été le soutien massif de la jeunesse courageuse iranienne à l’OMPI et le développement du réseau de ses partisans dans les villes d’Iran.
• L’Allemagne, la Belgique et la France doivent publier tous les documents saisis sur le diplomate terroriste du régime et les noms de tous les des agents et contacts du régime et de son ministère du renseignement
La célébration du Nouvel An iranien, Norouz 1400, a eu lieu en présence de la Présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), Mme Maryam Radjavi, et de tous les partisans et amis de la Résistance iranienne dans le monde. Cette magnifique célébration, diffusée en direct sur la télévision par satellite de la Résistance iranienne dans tout l’Iran, a connecté en ligne des milliers d’endroits en Amérique du Nord, en Europe et en Iran aux Moudjahidine du peuple à Achraf-3, envoyant un message de révolte et de renversement à la dictature religieuse pour l’année 1400. Un message annonciateur de liberté et d’instauration d’une république démocratique, indépendante et fondée sur la séparation de la religion et de l’État dans un Iran libre.
Mme Maryam Radjavi a adressé ses meilleurs vœux à l’ensemble du peuple iranien dans un discours depuis sa résidence à Auvers-sur-Oise en France. Le tic-tac de l’heure annonçant l’arrivée de la nouvelle année, a-t-elle dit, retentit dans les pas des insurgés qui aspirent à renverser la tyrannie religieuse et à instaurer une république démocratique, indépendante et fondée sur la séparation de la religion et de l’État. Pour un Iran libre sans chah ni mollahs et qui ne s’appuie pas sur la tyrannie. Aujourd’hui, la dictature religieuse connait une situation désastreuse comme jamais au cours des 40 dernières années; le gouvernement de Rohani est littéralement paralysé. Khamenei a besoin de contracter le pouvoir pour en faire un seul bloc. Il en a besoin pour la survie de son régime et préserver sa propre hégémonie. C’est pourquoi il doit éliminer la faction soi-disant réformatrice qui fonctionne comme un fusible. Donc, cela démontre clairement le bien-fondé de la solution offerte par la Résistance iranienne, à savoir la stratégie du renversement par des soulèvements populaires.
Madame Radjavi a ajouté : La Résistance iranienne a toujours boycotté les farces électorales de la théocratie ces 40 dernières années. A chaque fois, de plus en plus de groupes, de partis et de couches sociales ont compris la justesse de cette position et ont rejoint le boycott. La prochaine farce électorale de la présidentielle sera également confrontée à un boycott généralisé. Ce boycott national est l’autre face du soulèvement et une autre réponse aux meurtres de 1 500 manifestants en novembre 2019. Le peuple iranien a dit non et continue de dire non au régime des mollahs, non au fascisme religieux, non au despotisme, à l’oppression et au pillage. Et oui à la liberté et aux élections libres et oui à une république démocratique.
Comme la Résistance iranienne l’a annoncé au début de l’épidémie de coronavirus, pour protéger leur régime du danger du soulèvement et du renversement, Khamenei et Rohani ont adopté la stratégie des morts massives en envoyant les gens sur les champs de mines du coronavirus. Une politique criminelle qui à ce jour a coûté la vie à plus de 235 000 de nos compatriotes. Si Khamenei avait, comme nous l’avions proposé, allouer dans la lutte contre le coronavirus les 100 milliards de dollars de sa fortune et une partie de ce qu’il dépense en Irak, en Syrie, au Yémen, à Gaza et au Liban, la catastrophe aurait revêtu une ampleur bien moindre. Or il est vrai que le coronavirus et le virus de la dictature religieuse sont des alliés.
Malgré la maladie, l’an dernier, la population a exprimé à plusieurs reprises sa colère dans les émeutes des prisons, dans les rassemblements et manifestations. Il ne fait aucun doute qu’elle est prête à renverser le régime. Face à ce formidable potentiel explosif, les mollahs ont intensifié la répression, et lancé des vagues d’arrestations et d’exécutions collectives. Le régime s’est mobilisé pour diaboliser l’OMPI et la Résistance iranienne et fomenter des complots terroristes à leur encontre. Il a misé sur la présidentielle américaine. Mais deux mois après l’entrée en fonction du nouveau président américain, il est clair qu’un retour à l’équilibre précédent est impossible. Ses tirs de missiles en Irak et en Arabie saoudite ne résoudront aucun de ses problèmes. Aussi, de quel côté qu’on se tourne, ce qui guette les mollahs est un soulèvement menant à leur renversement. Nous disons à nouveau aux partisans des négociations de se dépêcher de négocier. Mais ils doivent savoir qu’avec ou sans l’accord nucléaire, avec ou sans les sanctions, il n’y a pas d’autre perspective que le soulèvement et le renversement des mollahs. S’ils intensifient la répression, le résultat ne sera pas différent. S’ils reculent et avalent la « coupe de poison » en brisant l’étau de la répression, ce sera bien mieux pour tout le monde. Il y a trois ans, lors d’un rassemblement pour un Iran libre à Villepinte près de Paris, j’ai dit que « nous nous réjouissons de tout pas en arrière des mollahs » et que « mille coupes de poison serviront la cause des mille Achraf, ou bastions de résistance. » Et j’ai souligné que « le renversement, le changement démocratique et l’instauration d’un Iran libre relèvent de notre responsabilité et de celle de notre peuple. »
Évoquant les activités des unités de résistance, Mme Radjavi a déclaré que le grand progrès de la Résistance iranienne l’an dernier a été le soutien massif de la jeunesse courageuse iranienne à l’OMPI et le développement du réseau de ses partisans dans les villes d’Iran. Les vagues d’arrestations et d’intimidations tout comme la publication incessante de livres, de films, de feuilletons et de toutes sortes d’écrits contre l’OMPI en Iran visent tous à contrer la tendance de la jeune génération à se tourner vers l’OMPI. Au niveau international, la résolution bipartite de la Chambre des représentants américaine avec 222 signatures en juin dernier et la 158e résolution du nouveau Congrès en faveur du plan en dix points de la Résistance iranienne et rejetant les dictatures du chah et des mollahs sont très claires. Les deux résolutions déclarent que le peuple iranien rejette la dictature monarchiste et s’oppose à la dictature religieuse.
Le verdict historique du tribunal d’Anvers en Belgique, qui est la culmination du sacrifice des martyrs de la Résistance du peuple iranien face à la politique de complaisance de longue date. En plus des lourdes peines de prison, le verdict a révoqué les passeports et la nationalité des mercenaires du régime, faisant trembler ses agents du renseignement dans toute l’Europe.
Elle a ajouté : au nom de mes compatriotes et des personnalités présents au rassemblement annuel de la Résistance en 2018 qui ont été la cible du complot d’attentat, j’appelle les gouvernements allemand, belge et français à publier sans la moindre considération tous les contenus et documents et noms et adresses obtenus dans les carnets du diplomate terroriste du régime. Aucun document ne doit être classé totalement confidentiel. Afin d’être à l’abri du terrorisme, de l’espionnage et de la campagne de diabolisation du régime, les services européens de divers pays doivent révéler les noms des agents et contacts travaillant avec le régime des mollahs et son ministère du renseignement sous le couvert de l’asile politique ou de la nationalité de ces pays.
Lors de cette cérémonie, des groupes de prisonniers politiques des prisons du Grand Téhéran, d’Evine et de la prison centrale d’Oroumieh ont adressé des vœux au peuple iranien et à sa résistance, ainsi qu’aux unités de résistance. Ils ont réitéré leur détermination à résister au régime clérical. Des unités de résistance ont également adressés leurs vœux de bonne année en direct depuis l’Iran et leur engagement à renverser la tyrannie religieuse en solidarité avec l’OMPI et la Résistance iranienne.
En plus d’Aziz Rezaï, la Pasionaria de la Résistance iranienne et mère des martyrs Rezai, de présidents de commission et de membres du CNRI, 84 parlementaires et personnalités politiques de France, des États-Unis, d’Australie, d’Italie, du Royaume-Uni, d’Allemagne, du Canada, de Pologne, de Roumanie, de Belgique, du Portugal, d’Espagne, de la République tchèque, de Norvège, de Suède, de Finlande, de Slovénie, de Slovaquie, de Lituanie et de Colombie ont pris la parole ou envoyé des messages : Les députés français Michèle de Vaucouleurs, présidente du Comité parlementaire pour un Iran démocratique au Parlement français, Philippe Gosselin, vice-président de la commission des lois à l’Assemblée nationale, et le député Hervé Saulignac, ainsi que Jean-François Legaret, conseiller régional d’Ile de France, Jean-Pierre Muller conseiller général du Val d’Oise, Mgr Jacques Gaillot, le cheikh Dhaou Meskine et le maire Guy Schmidt, ainsi que l’ancien député Michel Terrot et l’ancien sénateur Alain Néri.
Des États-Unis: le général James Jones, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Obama, le gouverneur Tom Ridge, l’ancien secrétaire américain à la sécurité intérieure, l’ambassadeur Bloomfield, l’ancien secrétaire d’État adjoint américain, l’ambassadeur Robert Joseph, et le colonel Thomas Cantwell, premier commandant chargé de la protection du camp Ashraf en Irak.
Du Royaume Uni : Les députés David Jones, ancien ministre du Brexit dans le cabinet de Teresa May, Bob Blackman, David Ames, et Steve Maccabe, Lord Carlile, Baroness Eaton, Lord Maginnis, Baroness Cox, et les anciens députés Alan Meale et Marc Williams.
Les eurodéputés, Milan Zver ancien ministre de l’éducation de Slovénie, Radoslaw Sikorsky, ancien ministre des Affaires étrangères et de la Défense polonais, Frédérique Ries de la commission des affaires étrangères, Gianna Gancia, Javier Zarzalejos, Ryszard Czarnecki, Franc Bogovic, Ivan Stefanec et Radka Mzova,. Parmi les personnalités : Alejo Vidal-Quadras, ancien vice-président du Parlement européen, les anciens eurodéputés Struan Stevenson et Paulo Casaca.
D’Italie : Giulio Terzi, ancien ministre des Affaires étrangères, les parlementaires Lucio Malan, Stephania Pezzopane, Antonio Tasso, Renata Polverini, et l’ancienne députée Elizabetta Zamparutti.
D’Allemagne : le député Martin Patzelt, et les anciens députés Leo Dautzenberg et Dieter Gröhler.
De Pologne : le sénateur Michal Kamiński.
Petri Sarvamaa, député finlandais ; Lars Arne Staxäng, ancien député suédois ; Christian Tybring Gjedde et Jon Engen Helgheim, députés norvégiens ; Eric Abtez, sénateur australien et ancien ministre de l’emploi ; et Romeo Nicoara, membre du Parlement roumain.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 mars 2021