Message à une conférence au sénat américain intitulée « une politique vis-à-vis de l’Iran »

Maryam Radjavi : une politique déterminante s’appuyant sur le peuple iranien et sa résistance
Le mardi 8 avril 2025, une conférence intitulée « Politique vis-à-vis de l’Iran » s’est tenue au Sénat des Etats-Unis en présence de sénateurs, de personnalités politiques et de partisans de la Résistance iranienne.
Lors de cette conférence, qui s’est tenue à l’occasion de l’enregistrement et de l’annonce de la résolution 145 par les sénateurs américains, un message vidéo de Maryam Radjavi intitulé « Une stratégie déterminante s’appuyant sur le peuple iranien et sa résistance » a été diffusé. Message suivi de l’intervention de plusieurs personnalités.
Parmi les intervenants, la sénatrice Jeanne Shaheen, cheffe de file démocrate au sein de la commission des affaires étrangères, a déclaré : « Avec le sénateur Thom Tillis, nous avons présenté une résolution bipartite au Sénat pour soutenir les habitants d’Achraf 3 et reconnaître leur droit aux activités politiques et à la liberté d’expression. »
Dans son message vidéo, Maryam Radjavi a notamment déclaré :
Honorables membres du Sénat américain,
Chers amis,
Au nom du peuple iranien et de sa Résistance, j’exprime ma gratitude aux sénateurs Tillis et Shaheen, auteurs de la résolution 145, ainsi qu’à tous ses co-parrains, résolution qui appelle à la pleine protection des droits fondamentaux des membres de la Résistance à Achraf-3.
Cette initiative est au cœur d’une stratégie politique déterminante, une stratégie qui s’appuie sur le peuple iranien et sa Résistance et qui peut sauver le monde du fascisme religieux au pouvoir en Iran. Un régime qui est à l’origine de la guerre et des conflits au Moyen-Orient, qui est le banquier mondial du terrorisme d’État et qui cherche à se doter d’armes nucléaires.
Deux politiques vis-à-vis du régime clérical
Deux politiques différentes sont possibles face à ce régime. La première consiste à tenter de modifier son comportement ou de l’inciter à reculer. Cette politique a déjà échoué.
Comme les dirigeants du régime l’ont déclaré à plusieurs reprises, ils ne renonceront jamais à leur politique de répression, à l’exportation de la guerre et du terrorisme, ni à la poursuite de leur programme nucléaire. C’est une leçon que ce régime a tirée de la chute de personnalités comme Kadhafi.
La politique d’exportation du terrorisme et du fondamentalisme a été clairement définie dans la Constitution du régime. L’expérience des 46 dernières années montre que ce régime ne tient ni promesses ni ses engagements. En 1988, Khomeiny a déclaré qu’il était permis de violer des contrats et même des obligations religieuses pour préserver le régime.
Au cours de la première décennie de 2025, après la révélation des sites secrets d’armes nucléaires par le CNRI, Khamenei a même accepté de sceller les sites d’enrichissement de l’uranium. Toutefois, un an plus tard, il a brisé tous les scellés et étendu les activités nucléaires du régime. Aujourd’hui, les conseillers les plus proches de Khamenei soulignent ouvertement la nécessité de produire une bombe atomique.
Cependant, il existe une stratégie correcte qui peut mettre fin aux menaces et à l’existence de ce régime en s’appuyant sur le peuple iranien et sa Résistance.
Cette stratégie est mise en œuvre par une Résistance qui dispose de forces de combat sur le terrain, des jeunes dévoués, organisés et dirigés par l’OMPI, la principale force dans la bataille contre les Gardiens de la révolution ces dernières décennies. Grâce à sa large base sociale, l’OMPI a eu accès aux plans nucléaires et terroristes les plus secrets du régime et en a informé le monde entier. Personne n’a autant reconnu le danger de cette stratégie que les mollahs.
Ils promeuvent cette fausse idée qu’il n’existe pas d’alternative, parce qu’ils veulent tromper les gens et détourner l’attention du mouvement qui se trouve sur le terrain.
C’est pourquoi ils utilisent les vestiges de la dictature précédente pour répandre des mensonges sur cette Résistance et détourner leur attention de la force qui est à la pointe de la lutte contre ce régime depuis 46 ans.
Conformément à cette stratégie, j’ai souligné à plusieurs reprises que nous ne cherchions pas à obtenir de l’argent, des armes ou des troupes étrangères pour provoquer un changement en Iran. Le peuple iranien attend de la communauté internationale qu’elle le soutienne et qu’elle reconnaisse son droit à lutter contre ce régime.
À cette fin, le Sénat des États-Unis peut adopter un projet de loi qui reconnaît le droit des unités de résistance à lutter contre le Corps des gardiens de la révolution pour renverser le régime.
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