15 Mai 2024

Conférence à l’Assemblée nationale à Paris

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Conférence à l’Assemblée nationale à Paris

Maryam Radjavi : Le renversement du régime des mollahs est une condition essentielle pour la paix et la sécurité

Le mardi 14 mai 2024, à l’invitation du Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID), une conférence s’est tenue à l’Assemblée nationale en soutien à la résistance du peuple iranien. Elle s’est déroulée en présence de Maryam Radjavi et de plusieurs parlementaires de l’Assemblée et du Sénat, ainsi que des personnalités françaises.
Philippe Gosselin, vice-président de la commission des lois et vice-président du CPID, a présidé la conférence. Il a annoncé que la déclaration intitulée « soutien à la liberté et la résistance en Iran pour la paix et la sécurité dans le monde » avait déjà été signée par 150 députés.
Dans cette déclaration, les députés apportent leur soutien au programme en 10 points de Maryam Radjavi et au droit des unités de résistance de s’opposer au corps des pasdarans. Ils appellent également à traduire en justice les responsables de crimes contre l’humanité en Iran et d’inscrire le corps des pasdarans sur la liste des entités terroristes.
Parmi les intervenants à cette conférence, on peut citer notamment les députés André Chassaigne, président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine – NUPES, et vice-président du CPID, Philippe Gosselin, Hervé Saulignac, vice-président du CPID, Gérard Leseul, du groupe socialiste, Gilbert Mitterrand, président de la Fondation Danielle Mitterrand – France Libertés ; Jean-François Legaret, président de la Fondation d’études pour le Moyen-Orient (FEMO) et ancien maire de Paris 1er, Ingrid Betancourt, et Jean-Pierre Brard, ancien député maire.
Dans son intervention, Maryam Radjavi a remercié le CPID pour son soutien à la lutte du peuple iranien et de sa résistance contre la dictature cléricale. Elle a ajouté à propos du boycott de la farce électorale des législatives des mollahs : « au deuxième tour, malgré les fraudes, le ministère de l’intérieur du régime a reconnu que seulement 7% des électeurs de Téhéran ont voté. Ce boycott confirme que la société iranienne est comme un baril de poudre. Par conséquent, en plus de la répression des femmes, pour échapper au soulèvement et à son renversement, le régime utilise deux autres leviers : la guerre dans la région et augmenter ses activités contre la Résistance organisée à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran. Depuis des années la Résistance iranienne avertit le monde contre le danger de l’exportation de la guerre dans la région par ce régime. Et j’avais dit que c’est plus dangereux que la bombe atomique des mollahs. Mais les pays 5+1 ont préféré donner des concessions et de l’argent au régime, pour un accord nucléaire. Ainsi, ils ont laissé les mains libres au régime pour provoquer la guerre dans la région. »
Maryam Radjavi a précisé : « Aujourd’hui, tout le monde peut voir que la tête du serpent de la guerre au Moyen-Orient, est le régime des mollahs, qui se rapproche aussi de la bombe atomique. Si on veut la paix et la stabilité dans cette région du monde, il faut se concentrer sur le fascisme religieux à Téhéran. Et comme l’a précisé la déclaration du CPID, le premier pas est de mettre les pasdarans sur la liste du terrorisme. »
Evoquant les efforts sans répit du régime contre la résistance organisée à l’intérieur de l’Iran à travers des arrestations massives et une vaste campagne de désinformation ainsi qu’une mise en scène de procès contre plus d’une centaine de membre de la résistance, elle a noté que « le but de cette diabolisation et de cette mise en scène de procès, est d’empêcher la jeunesse de rejoindre la résistance. C’est aussi de préparer le terrain pour des attentats terroristes et de fabriquer des dossiers pour demander de limiter ou d’extrader les membres de la Résistance. Ebrahim Raïssi, le président des mollahs, qui a participé au massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988, a dit que tous les membres de l’OMPI sont condamnés à mort. »
« Aujourd’hui, a-t-elle souligné, il ne fait aucun doute que le renversement du régime des mollahs est une condition essentielle pour la paix et la sécurité dans le monde et la région.
Beaucoup en Occident se trompent en pensant que ces interventions du régime dans la région sont un signe de force. En réalité c’est un signe de faiblesse car en Iran, le climat social est explosif et il existe une résistance puissante, avec une jeunesse qui rejoint les unités de résistance. Ces unités mènent des actions contre la répression dans toutes les villes.
Notre Résistance ne lutte pas pour prendre le pouvoir, mais pour transférer le pouvoir au peuple iranien. Le peuple iranien et sa Résistance disent : non au voile obligatoire, non à la religion obligatoire et non au gouvernement obligatoire. »
Maryam Radjavi a poursuivi : « Dans votre déclaration récente, avec 150 députés de l’Assemblée nationale, vous avez appelé à la reconnaissance de l’aspiration du peuple iranien au renversement du régime pour établir une république démocratique. Vous avez appelé à reconnaitre le droit du peuple iranien et des unités de la Résistance à lutter contre la dictature religieuse. Il est temps que les gouvernements en Occident trouvent le courage de reconnaitre ce droit. Par cette initiative, vous êtes à l’avant-garde de la paix et de la sécurité dans un monde sans la dictature des mollahs. »

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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