L’opposition en exil se réjouit
Au moment où les condoléances et les hommages pleuvent, un groupe d’opposition banni de l’Iran se réjouit au contraire de la mort de celui qu’il considérait comme un tyran.
La présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) Maryam Rajavi a qualifié dans un communiqué l’événement de coup stratégique monumental et irréparable porté au guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, et à l’ensemble du régime, connu pour ses exécutions et ses massacres.
[La mort du président] déclenchera une série de répercussions et de crises au sein de la tyrannie théocratique, ce qui incitera les jeunesses rebelles à passer à l’action.
Une citation de Maryam Rajavi, président du CNRI
Le CNRI est l’une des principales organisations d’opposition hors d’Iran. Il est la vitrine politique de l’Organisation des moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI ou MEK), qui accuse le président défunt d’avoir joué un rôle clé dans l’exécution de milliers de prisonniers d’opposition, dont de nombreux membres du MEK, en 1988, alors qu’il était procureur adjoint de Téhéran.
Ebrahim Raïssi a nié catégoriquement toute implication personnelle dans les massacres de 1988, tout en se félicitant de la décision de procéder aux exécutions. Dans un rapport paru en 2018, Amnistie internationale qualifiait les massacres de 1988 de crimes contre l’humanité et accusait Ebrahim Raïssi d’être membre de la commission de la mort de Téhéran, qui a décidé du sort de nombreux prisonniers.
Avec des informations de l’AFP
- Étiquettes : Maryam Radjavi, mollahs en Iran, régime Iranian, Résistance