Iran : Dans un crime sans précédent, les bourreaux de Khamenei ont pendu au moins 20 prisonniers le mercredi 26 février

Les exécutions se poursuivent dans diverses prisons à travers le pays, tandis que le régime refuse de divulguer les statistiques et les noms.
Mme Rajavi : « Ces crimes alimentent la colère et la haine de la jeunesse rebelle et doublent leur motivation à renverser le régime. »
Dans une rare atrocité, les bourreaux de Khamenei ont pendu 20 prisonniers, le mercredi 26 février, à la veille du Ramadan. Parmi les exécutés figurent Mosayyeb Azizi, Sajjad Eghbali-Garavand, Bahman Houshmand, Alireza Basati-Nia, Mostafa Hajir-Pirouz et cinq autres à la prison de Ghezelhessar ; Behrouz Safari-Ghaleh-Zanjiri, Milad Moradi, Ali Tcheshmeh-Sefidi, Mohammad Fereydouni et trois autres à Kermanchah ; Abdollah Safarzehi à Birjand ; Javad Mohammadkhani à Ispahan ; et Mir Mohammad Paridar à Ahvaz.
La liste des noms et des nombres reste incomplète. Les exécutions se poursuivent dans diverses prisons à travers le pays, tandis que le régime refuse de communiquer les statistiques et les noms.
Dans un crime horrible, le vendredi 28 février, un prisonnier nommé Shoayb Rezapour a été pendu publiquement à Esfarayen. Le jeudi 27 février, trois prisonniers — Ali Khalili à Sari, Amir Jafar Panah à Ghezelhessar et Morteza Jafari à Ispahan — ont été exécutés.
Le lundi 24 février, Ebrahim Khousheh a été pendu à Ahvaz et Yousef Rostami à Chiraz. Le dimanche 23 février, Kaveh Assadbeygui a été exécuté à Zanjan et Naïm Abdi à Ghorveh. Le samedi 22 février, Mojtaba Khorramdel, Shahin Goudarzi, Vahid Mohebbi, Asghar Dehghani et Ahmad Hanafi ont été pendus à Ispahan.
Le jeudi 20 février, dix prisonniers, dont Behrouz Goshoul et Hossein Goshoul à Ispahan, Babak Hajipour à Ahvaz, Milad Nasseri à Gonbad-e Kavous, ainsi qu’Aref Zafaranlou, Hossein Sassani et Mohammad Barahouyi à Ghezelhessar, de même que Soran Aminpour et Shahin Mahdavi à Mahabad et un autre prisonnier à Boushehr, ont été exécutés.
Mme Maryam Radjavi, la Présidente élue du Conseil National de la Résistance de l’Iran (CNRI), a condamné l’exécution de 20 prisonniers, en particulier de compatriotes kurdes, déclarant mercredi que le régime clérical a recours à une sauvagerie et à une brutalité sans précédent dans une tentative désespérée de sauver le système défaillant de la dictature religieuse. Elle a cependant souligné que ces crimes ne feront qu’intensifier la colère et la haine de la jeunesse rebelle envers le régime et renforceront encore leur détermination à renverser les mollahs au pouvoir.
Mme Radjavi a réitéré que la poursuite des relations politiques et économiques avec ce régime doit être conditionnée à l’arrêt des exécutions, de la torture et du terrorisme en Iran. Elle a appelé le Haut-Commissaire des Nations Unies, le Conseil des droits de l’homme et le Rapporteur spécial des Nations Unies à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des nombreux prisonniers condamnés à mort.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 février 2025