Des eurodéputés rencontrent Maryam Radjavi
La délégation du Parlement européen a évoqué la déclaration signée par 150 de leurs collègues et le vaste soutien des eurodéputés pour l’OMPI et le CNRI. Le texte de cette récente déclaration souligne que « depuis la fin décembre de l’an dernier, les villes d’Iran sont le théâtre de vastes manifestations et de protestations contre le régime. Le climat social est explosif et la population appelle à un changement fondamental. Les autorités du régime ont confirmé le rôle des « unités de résistance » de l’opposition, les Moudjahidine du peuple, dans l’organisation des manifestations et des grèves dans tout le pays. »
Le texte poursuit en mettant en avant que « le régime, incapable de contenir les protestations dans le pays, a lancé une nouvelle vague de terrorisme contre les militants de l’opposition démocratique en Europe et aux Etats-Unis ».
La déclaration des eurodéputés conclut que « nous devons tenir ce régime responsable de ses complots terroristes et expulser d’Europe les agents du ministère du renseignements du régime iranien. Nous devons aussi conditionner nos relations avec l’Iran à l’amélioration des droits humains, des droits des femmes et à l’arrêt des exécutions. »
Lors de cette rencontre, M. Kelam a rappelé que cela fait près de vingt ans qu’il suit de près le problème de l’Iran et de la Résistance, qu’il s’était rendu à Achraf et avait alors parlé à des centaines d’Achrafiens qu’il a retrouvés en Albanie. Ce que j’ai vu aujourd’hui est vraiment remarquable, a-t-il noté, indiquant d’une part leurs avancées majeures dans la construction en si peu de temps de leur lieu de résidence et d’autre part leur enthousiasme et joie de vivre. A ses yeux c’est une promesse que le peuple iranien parviendra à la liberté. Tout en félicitant Mme Radjavi pour ces réalisations, il lui a dit que son mouvement avait créé de nouvelles normes morales, politiques et démocratiques qui lui donnent la force de résister au régime intégriste et moyenâgeux au pouvoir en Iran.
En même temps, a-t-il expliqué, Mme Radjavi et l’OMPI sont une source d’inspiration morale et politique de centaines de dirigeants politiques en Europe qui soutiennent la lutte pour la liberté en Iran. Les politiciens européens ont été encouragés à adopter une position de fermeté et de principe contre la politique de complaisance.
M. Stetina a déclaré qu’un large éventail d’eurodéputés de groupes politiques divers soutient les Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) et le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) avec l’assurance que l’avenir de l’Iran passe par cette résistance et Mme Radjavi. C’est pourquoi le régime iranien utilise à nouveau le terrorisme et que ses tentatives terroristes neutralisées en Albanie, en France et aux Etats-Unis démontrent que le régime considère ce mouvement comme sa menace principale. A ses yeux, quand le régime ne peut éliminer l’OMPI et le CNRI par la répression et le terrorisme, il s’efforce par tous les moyens de les diaboliser et de les salir par le biais de ses agents et de « journalistes » qu’il a formés pour mener des campagnes de calomnies. Une chose que nous connaissons bien au Parlement européen, a-t-il ajouté.
Pour M. Stevenson, tout montre que le régime iranien est dans une situation difficile et qu’il est incapable de se maintenir en place. Les déclarations du guide suprême, du président et d’autres autorités de la dictature religieuse ne laissent place à aucun doute sur le rôle de l’OMPI dans l’avancée du soulèvement. Par conséquent nous ne sommes pas étonnés de voir que sa machine à mensonges fonctionne à plein régime, a-t-il dit, mais cela ne trompe personne.
Tout en remerciant les eurodéputés pour leur soutien, Maryam Radjavi leur a exposé les récents événements en Iran et la situation explosive de la société. Le soulèvement populaire, a-t-elle expliqué, qui a commencé en Iran à la fin de l’an passé s’est poursuivi malgré toutes les mesures répressives et l’ampleur des arrestations et des disparitions dans les prions sous la prétexte de suicide. Les grèves et protestation des ouvriers, des paysans et des autres travailleurs sonnent le tocsin pour le régime et rapproche la perspective de la victoire de la liberté et de la démocratie sur la dictature religieuse qui règne depuis près de 40 ans en Iran.