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02 Mai 2022

Le douloureux voyage du peuple iranien le mènera à la victoire et à la liberté

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Le douloureux voyage du peuple iranien le mènera à la victoire et à la liberté

Saluons ceux qui persévèrent dans le jeûne et la grande quête contre la tyrannie religieuse

Chers compatriotes,
Courageux membres des unités de résistance,
Moudjahidine (combattants) de la liberté du peuple d’Iran,
Joyeuse Aïd al-Fitr à vous et à tous les musulmans !
Puissent l’ensemble des jeûneurs et de nos compatriotes parvenir à une solidarité et une unité d’action croissantes contre la dictature religieuse des mollahs en ce jour béni et à la lumière de ses messages.
Cette année, nous célébrons l’Aïd al-Fitr, ce sommet de la victoire du jeûne et du ramadan à la mosquée Fatemeh-Zahra dans la cité d’Achraf-3.
Fitr est la promesse de la liberté. Cette mosquée qui porte le nom de Fatemeh-Zahra (la fille du Prophète), avec le drapeau rouge de l’imam Hossein à son sommet et sa devise « non à l’humiliation de la capitulation », symbolise la rébellion en cours contre le régime oppressif des mollahs qui est un régime démagogique, inhumain et misogyne.
Cette mosquée est un lieu de culte pour les pionniers qui ont trouvé dans l’islam un message de liberté et d’émancipation. Ainsi inspirés, ils se sont levés pour lutter et briser les chaînes de leur peuple.

Cette mosquée barre d’un trait brûlant les mosquées Dirar de la dictature du guide suprême.
C’est un cri éclatant qui condamne le régime des mollahs : honte aux mollahs qui dans leurs centres d’escroquerie et d’exploitation font des prières hypocrites pour justifier leur pillage du peuple. Pour dissimuler le massacre de 30.000 prisonniers Moudjahidine du peuple et résistants, le meurtre de 1500 jeunes courageux lors du soulèvement de novembre 2019 et faire passer pour insignifiants les meurtres au quotidien et les blessures infligées aux travailleurs, aux petits porteurs de lourdes charges et aux petits transporteurs de carburants.
Comme nous le récitons dans la prière de l’Aïd al-Fitr, que Dieu Tout-Puissant libère l’Iran et tous les Iraniens de tout le Mal, à savoir le fascisme religieux. Et puisse-t-Il les conduire vers toute bonté et toute beauté, à savoir l’instauration d’une république et d’une société démocratiques fondées sur la liberté, l’égalité et la justice.

‌وَاَنْ تُدْخِلَنى فى كُلِّ خَيْرٍ اَدْخَلْتَ فيهِ مُحَمَّداً وَ الَ مُحَمَّدٍ وَاَنْ تُخْرِجَنى مِنْ كُلِّ سُوَّءٍ اَخْرَجْتَ مِنْهُ مُحَمَّداً وَ الَ مُحَمَّدٍ

Le message de Fitr

Le message de l’Aïd-al-Fitr est que le douloureux voyage du peuple iranien mène à la liberté et à la victoire. C’est une célébration universelle de la libération et un retour à l’essence humaine.
Le jeûne et le ramadan sont des exercices pour lutter contre la coercition. L’être humain peut s’émanciper. La société humaine peut se libérer. Mais comment ?
L’être humain se forge dans la lutte contre les déterminismes naturels, sociaux et politiques.
Il se libère dans la bataille contre ce qui le force à accepter le statu quo. Depuis le début, l’histoire du progrès humain se résume dans les luttes contre ces coercitions et contraintes.

Le message de l’Aïd-al-Fitr est que l’homme, après avoir combattu les contraintes qui le dominent, retrouve son essence et sa vérité.
Dans ce moment d’éveil, on se rend compte qu’être et vivre libéré de la captivité est possible.
Nous célébrons l’Aïd-al-Fitr car c’est un signe que l’être humain a le pouvoir de s’émanciper. C’est le signe que le peuple opprimé peut briser les chaînes de la captivité et prendre en main son destin radieux.
L’Aïd-al-Fitr est complété par le versement d’un don (Fitriyeh) correspondant à trois portions de repas principaux. Son message est de nourrir les affamés et d’éradiquer la faim de ce monde. La détresse des êtres humains doit cesser. De cette façon, l’être humain trace le chemin glorieux vers l’ère de la fin de l’oppression.

Le peuple iranien dans la pauvreté et la misère

Jetons un coup d’œil sur la douloureuse pauvreté qui touche aujourd’hui la majorité des Iraniens.
Regardez les corps amaigris des filles et des garçons recherchant de la nourriture dans les poubelles.
Regardez les élèves qui abandonnent l’école à cause de la pauvreté, les millions d’adolescents écrasés sous la pression d’un travail pénible pour de maigres salaires, comme ces jeunes filles qui deviennent infirmes à cause de longues heures de travail ininterrompu dans des ateliers de tissage de tapis.
Regardez aussi les cinq ou six millions de femmes chefs de famille qui ne savent pas comment subvenir aux besoins alimentaires quotidiens de leur famille, ni comment soigner un enfant qui tombe malade, avec la flambée des prix des médicaments et des traitements.

Regardez les familles dont les soutiens, des koulbars (femmes et hommes transportant à dos de lourdes charges) ou des petits transporteurs de carburant, ont été abattus ou rendus infirmes par les pasdarans. Regardez les millions d’autres sans emploi qui ne savent pas où trouver leur pain quotidien, et tous les sans-abris et les pauvres qui vivent dans les bidonvilles…
Qu’Ali Khamenei, le guide suprême du régime, son président Ebrahim Raïssi, tous les mollahs au pouvoir et les pasdarans soient maudits pour avoir entrainé la majorité du peuple iranien dans la misère.

Les soulèvements et les protestations du peuple iranien sont le cauchemar de Khamenei. En dernier recours, il a nommé un assassin de masse, Ebrahim Raïssi, à la présidence pour contrôler la situation. Le régime, cependant, est dans un état critique dans la mesure où ses experts disent que le gouvernement de Raïssi est en train de se disloquer.
En même temps, la faim et la privation – même d’un abri – infligées aux masses, placent une responsabilité particulière sur les épaules de la force d’avant-garde : éradiquer la faim, la pauvreté et la privation de logis, éliminer l’arbitraire, la discrimination et l’injustice. Ces valeurs ne pourront être atteintes qu’après la libération du peuple iranien et la fin de la répression.
Le Fitr ou la libération du peuple iranien, englobant toutes les religions et ethnies, sera établi sur la base de la liberté, de l’égalité et de la solidarité pour bâtir une société dépourvue d’oppression, de réaction et de tromperie.

Par conséquent, notre Aïd véritable et durable viendra lorsqu’un gouvernement fondé sur la souveraineté populaire et dans une république sera au pouvoir. Un tel gouvernement se dirigera rapidement vers l’éradication de toutes les formes d’oppression.
Les mollahs réactionnaires ont falsifié le message de l’islam pour préserver leur règne illégitime et corrompu. Ils ont perverti le sens des versets du Coran et les enseignements du Prophète et des Imams [chiites]. En tête de liste des messages négligés se trouve celui de la lutte constante et cohérente pour la justice et la restauration des droits des personnes et des peuples.
Les principes et enseignements les plus fondamentaux du Coran, illustrés par les pratiques des prophètes, de Noé à Abraham, de Moïse à Jésus et jusqu’à Mahomet, appellent les êtres humains à combattre et à détruire les idoles et tous les tyrans et oppresseurs qui enchaînent les gens.

L’islam prévient l’être humain de ne pas succomber aux fatalités issus des pouvoirs politiques, des sociétés ou des classes sociales, l’appelant à contrôler son propre destin. Il met en garde contre l’ignorance envers la souffrance, le refus de l’inaction et l’irresponsabilité face à la tyrannie et l’injustice des régimes sanguinaires tels que la dictature religieuse des mollahs. L’islam définit l’identité de l’être humain par sa responsabilité.

Le douloureux voyage du peuple iranien le mènera à la victoire et à la liberté

Dépoussiérer la religion

Dès le premier jour, c’est sur le terrain de la lutte pour le changement des relations politiques, sociales et économiques, que les Moudjahidine du peuple ont acquis leur conception de l’islam. Leur vision a évolué sur le terrain. Comme nous l’avons vu lors de leurs procès inéquitables sous le chah, les défenses de Massoud Radjavi et d’autres membres du Comité central des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) de l’époque, retentissaient de cette conviction et défendaient les masses démunies et opprimées.
La responsabilité de l’avant-garde se poursuit avec toute son intensité et sa force, à tout moment et en tout lieu, depuis l’époque du chah et de sa dictature monarchique jusqu’à Khomeiny, Khamenei et le fascisme religieux des mollahs.
Pour les Moudjahidine du peuple, elle s’est poursuivit des prisons d’Evine et de Gohardasht au siège de la Fondation Alavi à Téhéran, jusqu’à la première cité d’Achraf dans le désert irakien, puis au Camp Liberty et jusqu’à Achraf-3.
Oui, c’est le message et la signification de la mosquée Fatemeh-Zahra d’Achraf-1 à Achraf-3. Les deux ont été et continuent d’être les symboles d’une bataille ininterrompue de 57 ans.
Comme d’autres institutions, concepts et mots de la culture islamique à travers l’histoire, la mosquée a été à la fois un lieu de culte pour la révolution et la liberté. Mais aussi tout le contraire, elle a été instrumentalisée par des dirigeants oppressifs et les mollahs perfides pour réprimer et tromper les masses.

Dans l’histoire de l’islam, la chronique de la mosquée est très édifiante.
Après avoir émigré à Médine, le Prophète y a construit une mosquée de ses propres mains. Cette mosquée était un lieu de prière et d’adoration de Dieu ; c’était aussi un lieu de décision et de concertation dans la lutte contre l’ignorance et la réaction.
La mosquée qui fut lieu de prière de l’Imam Ali (gendre du Prophète et premier Imam des chiites) était aussi un lieu d’écoute des souffrances et des problèmes du peuple. C’était son quartier général pour gérer les affaires et ses combats pendant son califat de cinq ans. Ali a prononcé nombre de ses discours et sermons historiques sur les droits des personnes et les principes de justice dans cette mosquée, où il a finalement été assassiné.
En revanche, Mu’awiyah et Yazid, ainsi que les autres dirigeants et califes despotiques ont transformé la mosquée en un lieu pour maudire Ali et ses partisans.

La même confrontation sanglante et irréconciliable se poursuit à notre époque.
Lorsque les Moudjahidine du peuple ont lancé leur combat contre la dictature monarchique, les mosquées étaient des lieux de rencontre pour eux. En particulier la mosquée Hedayat à Téhéran, où le père Taleghani (Ayatollah Mahmoud Taleghani, religieux progressite, que les Moudjahidine du peuple appelaient affectueusement père Taleghani) priait, donnait des conférences et des exégèses du Coran, était devenue le point de rendez-vous des sympathisants de l’OMPI et des jeunes insurgés et opposants au régime. Les premiers rassemblements des familles des Moudjahidine du peuple emprisonnés ont également vu le jour en ce lieu. La mosquée Hedayat était pratiquement devenue un centre de sensibilisation importants pour les jeunes musulmans progressistes.
A la veille de la révolution de 1979, Massoud Radjavi [le dirigeant de la Résistance iranienne] qui n’était sorti de prison que depuis trois ou quatre jours, a prononcé son premier discours à la mosquée de l’université de Téhéran. Dans cette mosquée, Massoud [Radjavi] a ouvertement défendu, face à Khomeiny, la révolution démocratique du peuple iranien en contraste total avec ce qui venait d’être nommé « révolution islamique », et qui avait déjà les relents d’une dictature sous le couvert de l’islam.
Lors du premier Ramadan après la révolution, en août 1979, Massoud [Radjavi] a parlé à la mosquée de l’université de Téhéran du califat d’Ali et de ce que devrait être la Constitution d’un gouvernement conforme aux principes de l’islam. Ses discours ont exaspéré les mollahs au pouvoir et suscité, contre l’OMPI, la haine des Hezbollahis ( les nervis à la solde de mollahs).
Dans la même mosquée, Moussa Khiabani (alors numéro 2 de l’OMPI) a enseigné six séances de philosophie des rituels du point de vue de l’OMPI, suivies de ses discours sur l’Achoura (martyre de l’imam Hussein, petit-fils du Prophète et troisième Imam chiite) comme philosophie de la liberté.

Au contraire, Khomeiny a utilisé les méthodes les plus infâmes et les plus viles dans les mosquées.
Dans pratiquement tous les quartiers, la mosquée est devenue une base d’espionnage, un centre des mercenaires et des criminels de la milice du Bassidj, pour préserver le règne de l’ignorance et du crime. En un mot, la mosquée s’est transformée en une institution de répression jusqu’à nos jours.

Sous le régime des mollahs, la mosquée est marquée par les traces d’une autre oppression importante, à savoir la suppression et le piétinement des droits de nos compatriotes sunnites.
Pendant les années du pouvoir des mollahs, les gardiens de la révolution ou l’infâme ministère du renseignement ont détruit de nombreuses mosquées sunnites à Zahedan, Machad, Zabol, Bojnourd, Téhéran et ailleurs.
Un grand nombre de compatriotes sunnites vivent à Téhéran. Mais ils sont privés ne serait-ce que d’une seule mosquée, et ne sont pas autorisés à organiser les prières de l’Aïd al-Fitr.
Oui, de quel genre d’islam s’agit-il, qui ne tolère même pas les prières des autres branches de l’islam et démolit leurs mosquées sur leurs fidèles ?
A Achraf-1 en Irak, la mosquée Fatemeh-Zahra était un lieu de culte, de bienveillance et de fraternité entre chiites et sunnites. Ils priaient ensemble et se sentaient en sécurité et unis, loin des tueries, des explosions et des divisions semées par le régime des mollahs.

Lorsque Massoud [Radjavi] s’est rendu à La Mecque et à Médine en 1987, il a prié derrière l’imam sunnite de la mosquée Quba, la mosquée du Prophète à Médine, dans le style des chiites. Les fidèles sunnites l’ont chaleureusement accueilli dans leurs rangs et lui ont fait chaleureusement leurs adieux à la fin de la prière.
Et aujourd’hui, nous sommes dans la mosquée Fatemeh-Zahra à Achraf-3, symbole de l’islam libérateur des Moudjahidine du peuple face au régime iranien et à ses mollahs anti-islamiques.

Dès le départ, la mission des Moudjahidine du peuple a consisté à dépoussiérer la religion.
Depuis cinq décennies, Massoud [Radjavi] est le dirigeant des Moudjahidine du peuple et de leur islam révolutionnaire, luttant contre les deux dictatures du chah et des mollahs. Il a discrédité les fondements du régime réactionnaire du guide suprême.
Il a également éduqué une génération de femmes et d’hommes novateurs dans la société iranienne dans le véritable esprit de l’islam et du Coran. Une génération qui s’est affranchie des visions réactionnaires et oppressives pour se précipiter au secours de leur peuple et le sauver du despotisme religieux.
Oui, nous voulons et nous devons arracher les mosquées des griffes des mollahs, une tâche que nous mènerons à bien en renversant le régime du guide suprême.

Vous vous souvenez certainement du message de Massoud [Radjavi] aux jeûneurs et aux cellules révolutionnaires lors du soulèvement de 2009 sur la nécessité de libérer les mosquées des mains du régime.
L’Imam Hussein est l’un des modèles éternels de cette pensée révolutionnaire. Son appel constant à la révolte contre l’oppression et l’injustice résume la vie dans la fidélité à une cause et au combat pour la défendre.
Aujourd’hui, à l’occasion de l’Aïd-al-Fitr, l’OMPI, le peuple iranien debout et ses braves enfants des unités de résistance et de l’Armée de la liberté prient Dieu de leur accorder une force et détermination toujours plus grandes pour renverser la dictature religieuse des mollahs.

À l’occasion de l’anniversaire du martyre de Mohammad Zabeti et de plus de 60 membres et commandants des Moudjahidine du peuple à Téhéran les 2 et 9 mai 1982, nous leur rendons hommage. Leur énorme sacrifice pour la liberté a donné une leçon durable à Khomeiny et à son régime. Ô Dieu, accepte les sacrifices de cette génération !
Dieu Tout-Puissant, sauve les peuples du Moyen-Orient du bellicisme et du terrorisme de la dictature religieuse au pouvoir en Iran !
Seigneur, viens au secours du peuple ukrainien ensanglanté et de sa résistance et accorde-lui la victoire !
Seigneur, rapproche de plus en plus le jour de Fitr et de libération du peuple iranien !
Que Dieu vous bénisse !

Le douloureux voyage du peuple iranien le mènera à la victoire et à la liberté

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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