Exécution criminelle de Mohsen Shekari, prisonnier du soulèvement, sur ordre de Khamenei
Maryam Radjavi : Ce crime est un signe du désarroi de Khamenei face au soulèvement. Les jeunes insurgés ne le laisseront pas sans réponse.
Appel international à une action efficace contre le régime en Iran pour mettre fin aux exécutions et aux tueries, à fermer ses ambassades et expulser ses agents
Ce matin, jeudi 8 décembre, le prisonnier du soulèvement Mohsen Shekari, 23 ans, a été exécuté sur ordre de Khamenei. Le système judiciaire du régime a annoncé : « Mohsen Shekhari, un émeutier qui avait bloqué la rue Sattar Khan le 25 septembre à Téhéran et blessé un agent de sécurité avec une machette, a été exécuté ce matin. » La cour suprême des mollahs a confirmé cette sentence et déclaré que « les actions de Mohsen Shekari étaient un exemple de lâcheté. » (Agence Mizan du système judiciaire, 8 décembre)
Mme Maryam Radjavi a estimé que l’exécution criminelle de Mohsen Shekari, martyr du soulèvement, trahit le désarroi de Khamenei et du régime des mollahs face au soulèvement et à la révolution démocratique et reflète sa peur de la perspective d’un renversement. Elle a ajouté que ce grand crime attisera la colère du peuple et des insurgés, en particulier la jeunesse de la rue Sattar Khan à Téhéran. Ils ne le laisseront pas sans réponse.
Elle a appelé les Nations Unies, l’Union européenne et ses pays membres ainsi que les défenseurs des droits humains à condamner fermement l’exécution de Mohsen Shekari. Elle les a enjoint à prendre des mesures efficaces et pratiques contre le fascisme religieux au pouvoir en Iran pour mettre fin aux exécutions et aux tueries. Il faut fermer les ambassades de ce régime et expulser ses diplomates, les agents du ministère du Renseignement et des gardiens de la révolution. Traiter et négocier avec un régime qui est la honte de l’humanité contemporaine, revient à piétiner les valeurs des droits humains.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 décembre 2022