Message aux Iraniens et aux partisans de la Résistance iranienne en Belgique
Maryam Radjavi : Le rassemblement d’aujourd’hui démontre la volonté du peuple iranien de faire inscrire les pasdarans sur la liste des terroristes
Je vous adresse à tous mes salutations, ainsi qu’aux personnalités présentes, soutiens de la résistance, dans cette grande manifestation, M. Patrick Kennedy et Sénateur Torricelli.
Compatriotes et partisans du soulèvement !
Joyeux Norouz et bonne année (iranienne) 1402 à vous et à tous les insurgés contre la tyrannie!
Dans les pas des insurgés en Iran qui ont fait de la rue leur champ de bataille, vous avez fait aujourd’hui des rues de Bruxelles, le centre de l’Europe, le lieu de votre fête, de votre lutte et de votre manifestation. Quelle belle tradition vous avez initiée, qui est le meilleur exemple pour toute l’année à venir pour l’ensemble des Iraniens et des femmes et hommes libres qui ont à cœur la liberté du peuple iranien et la paix et de la sécurité dans le monde.
Je vous salue, membres et sympathisants de la Résistance, pour qui ensemble le jour du combat et le jour de la fête se conjuguent d’une même voix contre le régime des mollahs !
L’esprit de ces traditions est comme la lutte et la résistance, le renouveau et la vitalité, la transformation et la rébellion contre les ténèbres et le bourgeonnement de toutes les valeurs humaines.
Et c’est ainsi qu’avec des sacrifices et en payant le prix, vous pouvez lier et valoriser les traditions nationales à la résistance populaire, et créer les scènes les plus puissantes pour afficher votre détermination dans la bataille contre les mollahs au pouvoir. Et c’est ce que vous venez de faire maintenant. Vous et tous les insurgés avez raison de dire que le printemps social et politique iranien et Norouz, le Nouvel An, ne peuvent s’épanouir en Iran que par des luttes et des soulèvements.
Faire échec aux complots contre un Iran démocratique
Vous avez commencé la nouvelle année par des protestations et une rébellion contre le régime criminel de Khamenei, et vous vous êtes réunis pour établir la volonté du peuple iranien de forcer l’Union européenne à inscrire les gardiens de la révolution de Khamenei sur la liste des entités terroristes.
Dans vos rassemblements et manifestations persistantes et pleines de ferveur pour soutenir le soulèvement et en faveur d’une république démocratique au cours du mois dernier, de Paris à Munich, de la conférence de la Journée internationale des femmes à Bruxelles, à la marche et au sommet de Washington et à votre rassemblement aujourd’hui, vous faites entendre les soulèvements et les slogans du peuple iranien et ses principaux objectifs dans le monde. Et vous avez fait échouer les conspirations et les ruses des obscurantistes et de leurs alliés.
L’an passé et surtout dans les six derniers mois, avec une capacité admirable, dans une campagne inlassable et continue, accompagnant les insurgés du soulèvement en Iran, vous avez universalisé le mot d’ordre « à bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah ». Un slogan qui fait barrière à la tyrannie et à la dépendance.
Vous avez montré que la démarcation nationale et historique « ni chah, ni mollah » est la ligne rouge inviolable de la résistance iranienne, que vous défendez tous.
Je vous en félicite, partisans du soulèvement !
Quelle réponse au régime criminel de Khamenei ?
Chers compatriotes,
Les cris de « à bas ce pouvoir tueur d’enfants », qui résonnent ces jours-ci dans de nombreuses villes d’Iran, ont dénoncé la conspiration scandaleuse de Khamenei et des pasdarans dans l’empoisonnement des écolières.
C’est pour cette raison que Khamenei s’est réveillé au bout de 100 jours pour dire : « il faut s’occuper sérieusement de cette affaire ».
Voyez donc la fraude et la tromperie ! Il donne lui-même l’ordre de commettre le crime, lui et ses pasdarans le coordonnent et le dirigent, et à la fin il exige une enquête sur cette affaire !
Mais le pouvoir judiciaire à ses ordres et d’autres organes répressifs ont persécuté ceux qui protestaient. Selon leurs propres mots, ils ont ordonné de convoquer des « fauteurs de troubles ».
Quelle est la réponse à un régime qui commet n’importe quel crime pour échapper au renversement ?
La réponse est son renversement avec des protestations, des manifestations et un soulèvement organisé, les unités de résistance et la grande armée de la liberté du peuple d’Iran.
Entre-temps, les solutions concoctées par les intérêts opposés à ceux de la nation utilisent les vestiges de la dictature renversée et les déserteurs du régime comme base de leurs mises en scène.
Cette faillite politique et sociale et ce discrédit international qui collent au camp du despotisme et de la dépendance sont l’un des acquis du peuple iranien, du soulèvement et de la résistance.
Ni cette pantalonnade, ni les compromis et les accords avec le régime ne sauveront Khamenei du renversement.
Selon Massoud [Radjavi, dirigeant de la Résistance iranienne], « on ne peut revenir au rapport de force antérieur et le temps ne revient pas en arrière. Le régime est tombé dans le piège du renversement et il n’a aucun moyen d’en sortir. »
Ceux qui forgent le destin de l’Iran sont le peuple insurgé et les rebelles de ce territoire. Ils sont déterminés à renverser toute dictature et contrainte, à faire tomber la tyrannie religieuse et à la remplacer par la liberté.
Chers compatriotes,
Vous êtes à nouveau réunis à Bruxelles pour demander à l’Union européenne pourquoi elle continue la politique putréfiée de la complaisance avec les mollahs contre les intérêts du peuple iranien ?
Laissez-moi lui répéter que si elle pense que les mollahs arrêteront le projet de bombe atomique parce qu’elle refuse d’inscrire les pasdarans sur la liste du terrorisme, elle se trompe lourdement.
Le corps des pasdarans est le principal outil de la mise en œuvre des politiques criminelles de la dictature religieuse à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran.
Les pasdarans sont ceux qui plongent les rues du pays dans le feu et dans le sang, aveuglent les jeunes, abattent un avion de ligne, tuent, blessent et déplacent des dizaines de millions d’innocents en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen. La belligérance des pasdarans s’étend aux frontières de l’Europe et leur terrorisme a traversé les frontières américaines.
Cela dit, l’UE hésite encore à placer les pasdarans sur la liste des entités terroristes. Or, les hésitations et le retard à ce sujet leur offrent davantage d’opportunités de poursuivre et d’intensifier la répression et le bellicisme.
Nous disons à l’Union européenne qu’au lieu de sympathiser verbalement avec le peuple iranien, elle cesse d’apporter une aide politique et financière à son ennemi.
Fermez les ambassades du régime, arrêtez vos transactions avec le régime et expulsez les agents des pasdarans et du ministère du renseignement des mollahs !
Reconnaissez le droit du peuple iranien et de la jeunesse insurgée de se défendre contre les pasdarans et leur droit de renverser le régime !
La perspective d’un Iran libre
Nos habitants des villes rebelles d’Iran, de Téhéran au courageux Kurdistan, de Zahedan la brave à Tabriz et Karadj, du Lorestan à l’Azerbaïdjan, de Machad à Chiraz et Ispahan, partout en Iran, les Iraniens ont exprimé leur opinion lors de leurs manifestations pour la Fête du feu de fin d’année. Ils disent que les mollahs criminels au pouvoir doivent disparaitre.
Ils disent : ni chah, ni mollah, ni tyrannie ni dépendance, mais renversement, révolution et progrès vers l’avenir radieux qui attend l’Iran et les Iraniens.
C’est la perspective d’un Iran libre.
– Un Iran où les gens n’auront plus de table vide, et où nul ne sera plus dans le besoin pour satisfaire ses besoins élémentaires.
– Un Iran libre avec l’émancipation des femmes, des jeunes, des étudiants, des élèves et l’épanouissement des enfants.
– La justice et l’égalité des chances pour les travailleurs, les enseignants, les employés, les infirmières, les agriculteurs et les retraités.
– La liberté d’expression et de plume, liberté de tenue vestimentaire et liberté des partis, des rassemblements et des religions.
– L’autonomie des minorités ethniques et la suppression de l’oppression qui les frappe.
– Un environnement propre et sain.
– Et l’abolition et la négation de tout type de contrainte, d’oppression, de censure et d’inquisition
Oui, mon serment et notre serment est un Iran libre, vert, blanc et rouge, fier et prospère.
Très bonne année 1402, année de la préparation de la bataille finale, meilleurs vœux à tous nos compatriotes que j’appelle à établir un Iran libre.
Bon Norouz à toutes et à tous.
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