Maryam Radjavi à l’exposition sur « un crime contre l’humanité en Iran »- Paris
Appel à la justice pour les victimes du massacre de 1988, un engagement national
Au nom de la liberté, au nom des martyrs de la liberté, en particulier les martyrs du massacre de 1988, nous nous trouvons devant des photos de martyrs héroïques du peuple iranien. Des jeunes pleins d’enthousiasme, d’une belle conscience et d’une belle droiture, prêts au sacrifice, qui ont affronté avec courage la dictature religieuse. Ils se sont dressés pour un nom et une cause. Ils ont défendu la liberté et incarné l’honneur du peuple iranien.
Regardez chacun d’entre eux ! Même en ne voyant que ce petit nombre, tout observateur reste frappé de stupeur. Comment ces bourreaux ont-ils pu prendre des milliers de vies dans cet horrible massacre ?
L’heure du danger et l’heure du choix sont arrivées ; ces Moudjahidine du peuple et ces combattants, sourire aux lèvres, déterminés, côte à côte, ont avancé jusqu’au lieu de leur exécution.
Ils leur ont bandé les yeux parce que l’éclair de leurs regards et la foi dans leur voie effrayaient et faisaient trembler l’ennemi.
Nous ressentons tous un profond respect pour la grandeur de chacun de ces martyrs.
Le livre « Crime contre l’humanité » qui vient d’être publié, contient les noms de plus de 5000 Moudjahidine du peuple massacrés.
On trouve dans ce livre de nombreuses adresses de fosses communes secrètes et les noms des membres de 35 commissions de la mort dont la plupart occupent actuellement des postes clés du régime.
A présent, ces martyrs se trouvent à nos côtés et pas seulement en photos.
Même si nul ne sait où ils ont été enterrés, leur souvenir est ancré et bat dans le cœur de millions d’Iraniens.
Parce que lorsqu’au nom de la liberté et au nom de Massoud Radjavi, ils ont résisté et dit « NON » à Khomeiny et à son régime, c’est le peuple iranien qui résistait et qui refusait de se soumettre.
Quand au moment de leur exécution, ils ont crié « vive la liberté » et « à bas la dictature », c’est le peuple iranien qui criait.
C’est pour cela qu’ils ne sont pas morts, mais qu’ils incarnent la vie authentique du peuple iranien.
C’est pour cela que leur cri ne s’est jamais éteint. Ces noms ne peuvent s’oublier. On pourra répéter leurs histoires à l’envi, elles demeurent sans fin.
C’est un de ces secrets non-dits de la résistance d’un peuple, de la résistance des Moudjahidine du peuple dans une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’Iran.
Et si ces Moudjahidine du peuple et ces combattants n’avaient pas donné leur vie pour la liberté, et si Massoud Radjavi n’avait pas combattu le fascisme religieux des mollahs, que resterait-il du nom de l’Iran et des Iraniens ?
A présent, c’est à nous de brandir la bannière de l’appel à la justice. C’est à nous que revient de nous battre pour la liberté et d’endosser la responsabilité du renversement du régime des mollahs. Nous ne connaitrons pas de répit tant que nous n’aurons pas atteint ce but.
Aujourd’hui, nous commémorons aussi le martyre de 24 Moudjahidine du peuple dans une attaque à la roquette de la dictature religieuse contre le camp Liberty le 29 octobre 2015.
De ces premières étoiles jusqu’à ces astres lumineux dans le ciel de la lutte pour la liberté de l’Iran, quel chemin sanglant a été parcouru pour la liberté du peuple iranien !
L’appel à la justice pour le sang versé de ces martyrs, l’appel à la justice pour les victimes du massacre de 1988 et l’appel à la justice contre toute l’oppression qui s’est abattue sur le peuple iranien, est un engagement national. L’engagement et la ferme détermination d’instaurer la liberté et le ferme engagement de renverser la dictature religieuse. Cet engagement et cette responsabilité nous reviennent, à vous et à moi. Etes-vous, comme toujours, prêts et déterminés à l’accomplir ?
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