Propagation du soulèvement général contre la hausse du prix de l’essence dans le pays
Téhéran, Karadj, Chahriar, Ispahan, Chiraz, Tabriz, Ardebil, Oroumieh, Racht, Sari, Babol, Behchahr, Kermanchah, Javanroud, Kamyaran, Sanandaj, Nichapour, Saveh, Birjand, Nourabad-Mamassani, Marvdacht, Bojnourd, Andimechk, Nour, Bouchehr, Mahchahr, Chabahar, Gatchsaran, Abadan, Behbahan, Bandar-Rig, Kangan et Iranchahr sont le théâtre de manifestations majeures.
Les habitants de Téhéran ont bravé la neige et ont arrêté leurs véhicules sur la voie express Hakim aux cris de « A bas le dictateur », « Iraniens honorables, soutien, soutien ». A Téhéran Pars, un grand nombre de personnes sont descendues dans la rue en lançant des slogans anti-régime. Terrifié par l’extension des manifestations dans d’autres quartiers de Téhéran, le régime a déployé des dizaines d’agents à moto, ainsi que des meutes de forces de sécurité, d’agents de renseignement et d’agents en civil sur la place Enghelab et dans les points sensibles.
L’autoroute Téhéran-Karadj a été bloquée aux deux extrémités. Un grand nombre de personnes à Karadj ont arrêté leurs véhicules et bloqué la rue menant au centre commercial Molla Sadra et à la rue Behechti.
A Tabriz, un important groupe de personnes a bloqué l’autoroute et s’est heurté aux forces de sécurité. Les manifestants ont lancé des slogans contre elles, les qualifiant de « fumiers, fumiers ». Les manifestants se sont rassemblés sur la place Fahmideh et ont lancé des slogans contre le régime.
A Ardebil, les gens ont arrêté leur voiture dans les rues principales de la ville, y compris la rue Chahar-Rah et la place Chariati, et ont organisé une manifestation.
À Sanandaj, les gens ont arrêté leurs véhicules et ont lancé des slogans contre le pouvoir. Des forces de répression à moto ont attaqué les manifestants et blessé plusieurs d’entre eux. A Kermanchah, les gens se sont rassemblés sur la place Azadi pour conspuer les dirigeants du régime. A Javanroud, les jeunes étaient assis en masse dans les rues.
A Chiraz, les gens se sont rassemblés à la jonction Zendan (Prison) en lançant des slogans contre le régime. Ils ont également bloqué le périphérique de la zone industrielle de Chiraz. Les gens se sont rassemblés dans les cités de Kachan, Ma’ali-abad, Afif-abad, Molla Sadra, et Zand. Dans le principal quartier industriel de la ville, les gens ont arrêté leurs voitures et bloqué les deux côtés des rues.
Ils ont également mis le feu à des centres répressifs, dont deux bases de la milice du Bassidj. À Nourabad-Mamassani, les gens sont descendus dans la rue pour lancer des slogans anti-régime.
A Ispahan, les gens ont arrêté leurs voitures sur la voie express Agha-Babaï et ont organisé une manifestation.
A Bouchehr, les habitants ont arrêté leurs voitures dans les rues et déclenché une grève. Des personnes se sont rassemblées devant le bureau du gouverneur. Les jeunes se sont heurtés aux forces de sécurité et leur ont lancé : « fumiers, fumiers ». Le régime a essayé de disperser la foule à coup de canons à eau.
A Bandar-Rig, dans la province de Bouchehr, les gens ont bloqué la jonction de Bandar-Rig et empêché les camions de prendre leur chargement. A Mahchahr, les jeunes ont bloqué l’autoroute allant à Khor-Moussa en brûlant des pneus.
A Chabahar, la population a bloqué les rues, mis le feu aux pneus et scandé des slogans anti-régime. Les fermetures de rue ont provoqué une forte circulation. Les forces répressives ont attaqué les gens et saisi leurs téléphones portables pour les empêcher de prendre des vidéos et des photos.
A Kangan, toujours dans la province de Bouchehr, les gens ont manifesté aux cris de : « Honte à toi Rohani, dégage du pays ».
A Abadan, des jeunes ont bloqué la route Shadegan-Abadan et mis le feu à des pneus.
A Gatchsaran, les habitants ont arrêté leurs voitures et organisé des manifestations dans les rues. A Andimechk, les habitants scandaient : « Ni Gaza, ni Liban, je donne ma vie pour l’Iran. » A Iranchahr, dans le sud-est, les jeunes ont mis le feu à des pneus et bloqué des rues de la ville.
A Behbahan, les gens ont arrêté leurs voitures dans les rues et ont organisé des rassemblements de protestation. Les forces répressives ont tiré des coups de feu en l’air pour les disperser. Criant « A bas Khamenei », la population s’est heurté aux agents et a mis le feu à plusieurs centres du régime, dont la banque Melli. À Bojnourd, dans le nord-est, les manifestants ont bloqué le boulevard Vakil-Abad en arrêtant leur voiture.
Hier soir, les habitants de Birjand, en particulier les jeunes, ont organisé une manifestation où ils scandaient « les Iraniens, ça suffit, montrez votre dignité », « n’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble ».
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué le peuple iranien insurgé. Elle a appelé la population, en particulier les jeunes, à soutenir les manifestants. Elle a affirmé que tant que les mollahs resteraient au pouvoir, le pillage des richesses du peuple se poursuivraient ou seraient dilapidées par dans le bellicisme, l’exportation du terrorisme et les programmes d’armes nucléaires et de missiles balistiques. Mme Radjavi a exhorté la communauté internationale à condamner la politique répressive de la théocratie en place et à soutenir le droit du peuple iranien à changer de régime et à instaurer la démocratie et l’état de droit.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 novembre 2019
- Étiquettes : soulèvement en Iran