Iran: Les mollahs exécutent pendant le Ramadan
Exécutions successives de prisonniers à Karadj, Sanandaj, Zahedan, Chiraz, Ispahan, Kermanchah et Oroumieh depuis le 21 avril
Maryam Radjavi appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à agir d’urgence pour faire cesser ces exécutions et faire libérer les prisonniers, surtout les prisonniers politiques
Alors que l’épidémie de Covid-19 s’aggrave dans les prisons en Iran où de nombreux cas positifs sont apparus, surtout chez les prisonniers politiques, la dictature religieuse, redoutant des soulèvements populaires, s’attelle à créer un climat de terreur en se livrant à des exécutions arbitraires dans divers points du pays à un rythme quotidien. Ces pendaisons se poursuivent même durant le mois de Ramadan.
La majorité des détenus politiques de la section 4 de la prison d’Evine à Téhéran, sont positifs au coronavirus et souffrent de toux, de fièvre, de tremblements et de diarrhée. Mais ils ne sont ni libérés, ni isolés, ni soignés. Cela revient à les condamner à une mort lente dans la souffrance.
D’autre part, on assiste depuis le début du mois iranien d’ordibehesht (20 avril), à la pendaison de nombreux prisonniers. Dans la seule journée du 28 avril, le régime a exécuté deux prisonniers à Oroumieh, un autre à Sanandaj et un autre à Kermanchah.
Auparavant déjà, le 22 avril, le régime avait pendu sept prisonniers à la prison de Gohardacht à Karadj, deux prisonniers à la prison Dastguerd d’Ispahan, un autre à Kermanchah et un autre à Chiraz. Le 23 avril, cinq prisonniers ont été pendus à Zahedan, Sanandaj, Tabriz, Khalkhal et Chiraz. Le 24 avril, deux prisonniers ont été pendus à Sanandaj. Le 27 avril, un autre prisonnier a été pendu dans cette même ville. Shayan Saïdpour, mineur au moment des faits dont il était accusé, et qui avait réussi à s’évader de la prison de Saqqez lors d’une mutinerie le 27 mars dernier, a été pendu le 21 avril à Sanandaj.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a appelé une fois de plus la communuté internationale, en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à intervenir pour faire cesser les exécutions et faire libérer les prisonniers, surtout les détenus politiques. Elle a ajouté que le silence face aux atrocités perpétrées dans les prisons par le régime clérical équivaut à un mépris des principes humanitaires pour lesquels ont péri des millions de victimes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 avril 2020